Posts Tagged 'IP'

Deux termes problématiques

Alex s’est fait bloquer hier son blogue par WordPress et moi depuis hier je ne pouvais plus publier.

On me demandait aujourd’hui d’envoyer un avis à WordPress pour régler le problème.

Je viens d’avoir un message de retour où on me demande d’enlever les termes « address » et « ip » qui se trouvaient dans l’hyperlien d’un billet récent.

Tout est revenu à la normale, j’ai eu chaud!

Ajout :

Et aussi, quand même,  je ne peux plus ajouter de mots-clés à mes billets…

Anonymicide

Un petit message en passant pour l’anonyme qui vient s’amuser ici en m’écrivant des insultes par rapport à mes bannières. Comme j’ai accès aux adresses IP de tous les gens qui laissent des commentaires ici, j’ai fait une petite recherche pour découvrir que, malgré le changement de pseudo, tu es le même qui était venu m’écrire des commentaires haineux contre la gauche. Bonjour l’objectivité…

Va perdre ton temps ailleurs, peut-être même te magasiner une vie en même temps, parce qu’ici, ça ne te servira à rien de t’acharner, tu es tout simplement barré. Tu trônes dans ma liste noire, et l’utilisation de verbe « trôner » n’est vraiment pas fortuite!

Le problème avec les crétins comme toi, c’est que si tu faisais la même chose hors de la virtualité, tu t’exposerais à un grand risque de recevoir une couple de mornifles. Et tu le sais très bien. Justement, c’est sûrement parce que tu en as mangé quelques-unes que tu te rabats aujourd’hui sur le web. Ou pas. Ça n’a pas vraiment d’importance.

Pleutre.

Histoire de pêche

Il y a sûrement quelques personnes qui se souviennent de l’épisode « René Lévesque sur l’acide », le troll que j’ai été obligé de modérer. Ça remonte à la fin janvier, à la suite de mon billet « Lettre à Allen Nutik ». Je n’en ai plus reparlé, mais ce troll a continué de se manifester depuis, sporadiquement.

Franchement, imaginez-vous haïr quelqu’un et tenter par tous les moyens de publier sur son blogue des commentaires insultants, en changeant de pseudonyme, d’adresse de courriel, et même de lieu physique (d’ordinateur) pour que ça passe pour un « hate group »… Eh! bien oui, depuis un peu plus d’un mois, ce troll gaspille beaucoup d’énergie à me lire et à envoyer des commentaires, de différents ordinateurs, que je bloque à la source, puisque, ayant accès aux adresses IP, je remarque qu’ils proviennent tous d’Amsterdam, ce qui n’est pas commun, quand même, admettons-le.

Hier, un commentaire haineux est apparu sur le blogue de MC Gilles, à la suite d’un billet sarcastique sur Michel Brûlé, et cela m’a bien démontré qu’il frappait encore, mais à distance. Je l’ai reconnu tout de suite puisqu’il répétait à peu près les mêmes choses que chez moi, à la suite de mon billet sur l’éditeur. J’ai posté une réplique où je faisais part au blogueur de ce que je viens d’expliquer plus haut; et j’avais raison, puisque le troll en a rajouté. Mais je tiens à le féliciter, il s’est bien appliqué dans la rédaction de ses infamies, il y a beaucoup de style comparé à ce qu’il déféquait ici.

Je peux vous avouer que ça me flatte un peu d’être la cible de toute cette haine : parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi! Mais en même temps, ça me fait de la peine de voir tant d’acharnement, ce qui n’est pas très sain, objectivement. Déjà que de l’acharnement, il y en a beaucoup ici, dans la blogosphère québécoise, depuis un peu plus d’une semaine…

(Photo : imapix)

Le merveilleux monde des blogues : moi, vous et la néthique

Le merveilleux monde des blogues! Ça me passionne depuis que j’y ai mis le pied (tandis que l’autre est bien ancré dans la réalité). Un peu comme quand je jouais à World of Warcraft pour relaxer, pour ne plus penser au monde réel, au plancher des vaches, pour décrocher. Sauf qu’ici, au contraire, j’accroche au monde réel puisqu’il devient le centre de mon « jeu », de mes préoccupations, même si ça se passe principalement dans un monde virtuel où les poignées de main et les bisous laissent la place aux liens hypertextes.

J’ai trouvé très difficile (et je le trouve encore) d’avoir à marquer une frontière entre la virtualité et la réalité, juste pour gérer mes émotions devant ceux qui sont tellement loin (idéologiquement et physiquement) qu’ils ne pourraient statistiquement pas se retrouver dans ma vie sensible si ce n’était de ce monde informatique. C’est compréhensible et normal, ces fantassins viennent vraiment piquer au coeur de mes valeurs et, dans ma vie, il a été très rare que quelqu’un puisse le faire à ce point : je pense à une ancienne amie en particulier qui, à chaque fois que je l’ai croisée depuis plus de dix ans, en fait depuis l’incident, a été volontairement transparente à mes yeux parce que les paroles qu’elle avait dites ne peuvent à mon sens être pardonnées. J’ai le souvenir d’une transparence noircie au charbon, comme entourée d’une volée de moustiques en forme de cocon. Une espèce d’amertume que je n’ai pas ressentie souvent.

Je vois aussi dans ce système interactif des possibilités dues au côtoiement de la virtualité et des hypothétiques répercussions dans le monde concret. De la propension à la propagande politique masquée sous le couvert des identités interchangeables. De la manipulation-spectacle portée à son paroxysme jusqu’à l’apparition rédemptrice de règles communes.

J’en suis arrivé à des questionnements du genre, entre autres, grâce à l’anecdote du seul utilisateur anonyme à avoir laissé des commentaires sur mon jeune blogue. J’ai commencé alors à me poser la question à savoir si ça me semblait éthique de le faire. Le geste d’écrire son avis quelque part, même si ce quelque part n’existe pas réellement, devrait au moins demander le courage de se dévoiler minimalement, surtout si le propos est offensant ou porte à conséquence. Dans ce cas précis, pour moi, le problème était que l’anonymat de l’utilisateur me laissait sans repères, pratiquement nu comme un ver devant les probabilités d’analyses du sens et du pourquoi de cette intrusion dans mon univers. Au moins, devant un commentaire signé d’un surnom ou d’un nom, avec idéalement un blogue rattaché en lien à la signature, il y a moyen d’avoir des indices sur une personnalité, même si elle peut être fausse au bout de la ligne. Néanmoins, il y a quelque chose de plus confortant.

Ceci m’amène donc par ricochet à un plus large raisonnement sur une envisageable utilisation du net à des fins opportunistes. Alors, il y aurait, selon la liberté nominative, la possibilité de créer une multitude d’avatars qui pourraient devenir, à partir d’un seul utilisateur, un regroupement fictionnel, plausible et influent. Quelqu’un, avec beaucoup de temps, pourrait très bien le faire : ça serait comme la version web d’un psychopathe avec un trouble de multiples personnalités. C’est dans le domaine du possible. Mais, juste à y penser, j’en ai des frissons. La seule façon de contrer ce genre de phénomène serait que tout le monde puisse avoir accès aux adresses IP de tous les commentateurs (auquel serait lié un nom immuable), ce qui n’est pas le cas encore. Ou, également, la possibilité d’inclure sur le web des hyper modérateurs, vivants ou programmés, pour veiller à contrer ce genre d’abus d’influence, de marketing virtuel.

Tenez, encore plus tordu, imaginez un membre d’un parti politique, n’importe lequel des trois principaux au Québec, qui créerait deux personnalités soi-disant membres des partis adverses avec leurs blogues respectifs, avec toute la vie participative que cela comporte. Mais le but recherché par cette personne serait évidemment de déprécier les options adverses par la négative, c’est à dire en exposant ainsi de crédibles imbéciles à la lecture de tous, pour donner ces mauvais exemples comme preuve de la supériorité de son option. Ça serait assez machiavélique comme plan, et surtout, réalisable.

En fin de compte, je prône ici la néthique, et même plus : un système fiable pour être visible tout en étant protégé sur le réseau. Imaginez ce qui se passerait si une potion d’invisibilité était disponible pour tout le monde?


Nethique.info

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