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Virus de négoce
Published novembre 17, 2009 économie , Caricature , environnement Leave a CommentÉtiquettes : 2012, économie, émissions, Chine, climat, Conférence, conférence de Copenhague, Copenhague, Danemark, décembre, différent, entente, expert, Gaz à effet de serre, Inde, International, Kyoto, Major Economies Forum on Energy and Climate, monde, négociation, observateur, ONU, pauvre, pays développés, pays en développement, pays riche, président Obama, protocole, puissant, ralenti, ratification, réduction, sommet, Vision
Une vérité qu’on arrange (version française de A convenient truth)
Published mai 5, 2008 économie , environnement , opinions , politique , science , société 43 CommentsÉtiquettes : Afrique, Al Gore, An inconvenient truth, atmosphère, Écologie, Équilibriste, Bisphénol A, Changement climatique, Chimique, Chine, climat, CO2, Conformisme, conscientisation, Consommation, Croissance, Décroissance, Droite, Inde, Pollution, Propagandes, réalité, réchauffement climatique, Sceptique, science, Simplicité volontaire, Temps, Une vérité qui dérange, urgence
Parce que je crois que la problématique se situe ailleurs, je fuis comme la peste le débat entourant le réchauffement climatique. On nous vend cela comme une vérité intouchable, et je l’accepte à moitié ce message, car a priori il me semble un incitatif énorme pour la conscientisation environnementale planétaire : cela fonctionne, nous le constatons, c’est dans l’air du temps… Justement, tout cela n’est qu’une question du temps qu’il fait et qu’il fera : sujet hautement rassembleur, s’il en est!
C’est grâce à l’amitié si je me suis penché sur la question des arguments contre la théorie amenée en grandes pompes par Al Gore. Le visionnement de la première partie du documentaire « The great global warming swindle » (La grande supercherie du réchauffement climatique — traduction libre) a terminé de m’ouvrir les yeux. Mais je dois me confesser, auparavant, j’ai fermé les yeux parce que ceux qui me proposaient cet autre côté de la médaille étaient aussi du côté droit… je me débarrasse de mes automatismes néfastes doucement…
Ce qu’il en ressort, en gros, c’est une propagande culpabilisante au possible pour freiner le développement des pays émergents, comme la Chine et l’Inde, et les pays encore plus pauvres, comme ceux d’Afrique, et le seul moyen fort pour se faire est d’accuser le virus humain. Je sens à ce point vos gros yeux et je m’explique : avouer ici un gros gros doute sur l’influence des humains sur le climat n’est pas du tout en contradiction avec l’écologie, l’environnement, au contraire, cela revient à souhaiter la redirection des énergies vers la réduction de la pollution globale, chimique, et la mise au point de technologies propres. (Et cela remet bien sûr en perspective toute l’idée de la décroissance conviviale, de la simplicité volontaire, qui prend maintenant à mes yeux une tangente d’autant plus philosophique qu’elle me semblait majoritairement utilitaire.)
Vous me direz que cela revient pratiquement au même : pourquoi troquer la peur du climat contre la réalité du trop-plein de produits chimiques si cela élimine par la même occasion le sentiment d’urgence, ce qui aurait peut-être pour effet de nous réinstaller confortablement dans un statu quo encore plus difficile à faire bouger? Oui, j’en conviens, et cela est en partie terrifiant. Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux se taire et espérer que cette zizanie donne des résultats positifs, même si c’est mensonger (mais en publiant ce texte, je penche assurément du côté de la vérité, enfin celle à laquelle je crois maintenant…). Parce que quand on sait que seulement 0.054% de l’atmosphère est composé de CO2, et que l’apport qui provient de l’activité humaine est encore plus petit, on se demande comment des gens, des scientifiques, ont pu bâtir une théorie aussi apocalyptique. Mais nous ne sommes que des jarres à remplir, au gré des agendas politiques, puisqu’il semble que le fond de cette crise est bien politique.
Il faut donc remettre les pendules à l’heure, et rapidement. Sans pour autant sacrifier les efforts de réduction de la pollution, puisqu’il serait bien temps de redonner un peu d’éclat à cette planète, pour qu’elle reste la planète bleue, et qu’on ne l’appelle jamais la planète brune…
(Photo : a guy with a camera)
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