
Certains se souviennent sûrement de l’épisode où j’ai critiqué fortement cyberpresse par rapport à sa politique de modération et son refus de laisser tous les commentateurs inscrire des hyperliens sur le blogue de Patrick Lagacé, entre autres (c’est le seul que je fréquente sur ce site, en fait). Pour ce qui est des blogues de Quebecor, je m’en fous, je ne veux pas les encourager et leur esthétique me fait mal aux yeux. Pour ceux sur le Voir, c’est un milieu fermé, même s’ils offrent des bonbons aux membres (et il faut être membre pour laisser des commentaires) et je ne pense pas qu’ils acceptent les hyperliens : en tout cas, je viens de faire un tour rapide des commentaires et il n’y en a pas — et ça ne me tente pas de faire un essai — si je me trompe, faites-moi-le savoir. Alors désolé Steve Proulx, si tu me lis en ce moment, je peux te dire que je ne te lis que sur Branchez-vous car il y a au moins la possibilité de laisser son adresse de blogue en lien sur la signature : si je dépense de l’énergie pour écrire un commentaire sur un blogue, j’aime au moins avoir l’impression que quelqu’un va pouvoir venir me visiter facilement ici s’il trouve mon commentaire intéressant, et je ne pense pas avoir à expliquer que c’est la récompense des blogueurs bénévoles ça…
Et mon billet d’aujourd’hui concerne justement le blogue Opinion de Branchez-vous. Le dernier texte de Steve Proulx est au sujet de la nouvelle prétention « verte » de Wal-Mart et, en plus de mon commentaire, je trouvais à propos de laisser un lien vers mon texte, « L’éthique élastique », qui discute de l’emploi de gens bénévoles au Mexique comme emballeurs (payés donc seulement à pourboire) : dans le sens où il faut être vigilant, étant donné que cette compagnie ne respecte même pas son propre code d’éthique. Mais le site n’accepte que d’exposer les hyperliens en format texte. Alors, j’ai collé mon texte, ce qui donne un très long commentaire…
Je pense qu’il faut toujours avoir en tête que le web repose sur la possibilité et la facilité de rejoindre toute information. Si ça bloque d’un côté ou de l’autre, y’a un problème à mon avis. Est-ce que ça serait trop de qualifier ce problème d’éthique?
Je me demande bien pourquoi le site fonctionne comme ça. Pour empêcher les spams? Moi j’ai bien peur que ce soit pour minimiser les possibilités de sortir du site. Je le répète, mais le médium blogue implique le plus possible d’interactivité. Si le terme blogue est utilisé pour « faire beau » ou pour attirer des lecteurs vers des chroniques (ce qu’ils sont en fait, surtout si l’auteur ne dialogue jamais avec les commentateurs), je trouve ça très discutable… Ça ressemble à de la récupération dans un but mercantile et publicitaire. Le pire, je critique et je sais très bien que Branchez-vous s’est associé avec Cent Papiers, et que je suis un de leur collaborateur. Est-ce que je vais me la fermer pour ça? Non. Est-ce que je vais organiser un boycott des blogueurs contre ces sites qui nous mettent des bâtons dans les roues, pas certain encore, mais ça me tente. Beaucoup.
(Vous remarquerez que je ne me suis pas donné la peine d’ajouter des hyperliens dans mon texte, mis à part ceux qui se rendent vers mes textes. Pourtant, il y en avait beaucoup à ajouter, j’essaye de le faire justement habituellement — même si c’est long — parce que je crois à la dynamique des blogues : et je veux prouver par cela que c’est un petit jeu qui se joue à deux… Bon, je n’ai pas une moyenne de 1000 clics par jour, mais ça sera ça de moins pour eux, possiblement, hé hé!)
Alors, est-ce que ce message va se rendre jusqu’aux bonnes personnes? Je tente le coup sans rien forcer de plus, pour ma part…
Sur le Web s’ouvre au commentariat
Published mars 13, 2008 blogosphère 28 CommentsÉtiquettes : Blogue, Blogueurs, chroniques, commentaires, cyberespace, Cyberpresse, Hyperliens, Internautes, jardin secret, Journaliste, Marketing, Mode, Pseudonyme, Radio-Canada, signature-lien, site, Sur le Web, Web, Web 2.0, webmestres, Wikipédia
Sur le Web inaugure aujourd’hui la possibilité pour les internautes de laisser des commentaires à la suite de leurs chroniques. Super! Par contre, ils interdisent l’ajout d’hyperliens…
Le premier commentaire, d’un dénommé Olivier Bruel, de Montréal, affiché sur le site, va comme suit :
Ça m’a donné le goût de lui répondre, pour remettre les pendules à l’heure :
Passera-t’y, passera-t’y pas?
Je vérifie.
Il a passé!!! (C’est du rapide!)
Et je constate que L’intellexuelle a signé son commentaire d’un pseudo identifiable, Martyne L’Intellex, je ferai pareil la prochaine fois, si prochaine fois il y a…