Si vous avez écouté le Gala Blogu’Or au complet, vous avez sûrement remarqué la présentation de Philippe Schnobb en lien avec l’anonymat (pour le revoir, c’est dans la deuxième partie, à la 3e minute — le minutage n’apparaît que dans la version YouTube). En gros, il invite les blogueurs et blogueuses à se démasquer pour que leurs écrits paraissent plus sérieux et crédibles. Pour ma part, il a fallu que je me dévoile pour cette raison, même si je signe encore de mon pseudonyme mes textes. La question est revenue alors que j’ai commencé ma contribution chez Branchez-vous! et ça me trotte bien sûr encore en tête…
Je crois que Philippe Schnobb a un peu raison, bien que cela ne semble pas si simple. Pour avoir entendu et lu divers membres de la blogosphère me raconter les raisons de leur anonymat, j’ai bien de la difficulté à voir la situation d’une manière monolithique comme quelques personnes semblent la voir. Je crois que les anonymes sont bien conscients du déficit de crédibilité au niveau des médias et d’un lectorat plus conventionnel, mais cela ne semble pas affecter le dynamisme de leurs blogues, au jour le jour.
Pour ma part, je regrette mon ancien sac de papier brun car depuis quelque temps un ancien-ami, dont notre relation s’est terminée d’une manière assez houleuse merci, m’a retrouvé. Il a commencé par m’envoyer un message haineux ici, que j’ai bien sûr modéré. Je lui ai répondu très poliment via son adresse de courriel, et il a surenchéri de la même manière qu’auparavant. J’ai décidé de ne pas lui répondre parce que je n’ai pas de temps à perdre avec le passé (surtout quand c’est visiblement inextricable et fortement négatif), et, après quelques jours, il a recommencé à commenter à s’acharner ici comme tout bon troll sait le faire : je l’ai alors ajouté dans mes indésirables pour ne plus avoir à le lire (ma black list, pour les intimes…).
Bien sûr, il y a pire dans la vie, mais je crois que c’est ce genre de situation que les gens ne veulent pas vivre. Pour beaucoup d’autres, c’est pour le travail que ça semble problématique. Enfin, chacun a un peu ses raisons, et il serait bien mal venu pour les gens qui exposent leurs vrais noms de juger du choix des autres de le cacher…
Mais le plus drôle dans tout ça, c’est que Philippe Schnobb a sévi dans un Gala qui est l’oeuvre des très très anonymes La Fêlée et L’Exivrogne…
Parallèlement, ça me fait penser au thème de la blogoliste, sujet sur lequel j’ai échangé depuis deux jours sur le blogue Je vais jouer dans vos plates-bandes. Ça m’a donné le goût de faire un peu de ménage dedans. Donc, j’ai enlevé en majorité les blogues inactifs depuis 2 à 3 mois, et les autres pour d’autres raisons personnelles. Au total, presque 25. Il en reste beaucoup, mais au moins c’est un peu plus éventé, enfin, plus logique : donc, plus de visibilité pour ceux qui sont actifs. Comme j’écrivais sur ce blogue, « je considère ma blogoliste plus comme mon panorama de la blogosphère que comme le résultat d’un jugement précis et calculé. »
Et le pire, c’est que mon agrégateur est rempli de blogues que je devrais y ajouter…
Aussi, pendant que j’y pense, je me demande bien pourquoi Patrick Lagacé n’a pas glissé un seul mot sur le Gala… je le considérais un peu comme le parrain symbolique de cet évènement.
(Photo : chrismaverick)
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