Ce soir, je ferai comme quelqu’un qui n’aime pas vieillir et fêter son anniversaire. Ce soir, je n’écouterai pas de musique québécoise parce qu’il le faut. Ce soir, si j’écoute la télé, je vais sacrer parce que je trouverai ça redondant, tout ce bleu partout, à tous mes zappings aux stations québécoises (et canadienne-française).
Je n’ai pas besoin de tout ça pour faire vibrer la fibre, pour moi elle est multiple et je m’en habille à l’année. De la musique québécoise, j’en écoute quand je l’aime et qu’elle ne se sacrifie pas à la consensuelle stupidité. La télévision, je l’aime beaucoup plus quand elle ne se résume pas seulement à une traduction québécoise.
Je n’ai pas de drapeaux bleus chez moi, encore moins de rouges, parfois j’ai les blues après avoir été rouge de colère, voilà tout!
(Photo : lorenzodom)
Ajout : Je ne pouvais pas m’empêcher d’ajouter ici ce billet de François Parenteau qui colle beaucoup avec ma pensée.
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