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Billet intéressant aujourd’hui chez Chronique d’un gars. Il discute de son désir d’améliorer la forme de ses billets. Dans ses justifications pour expliquer pourquoi il écrit brouillon et qu’il omet les accents, il parle de l’importance du fond, de paresse et d’anticonformisme, entre autres. Je trouve le thème important, alors je tenais à le partager ici.
Ce que je lui ai répondu à l’instant :
Pendant que tu en parles…
Ce que je peux te dire, c’est que le plus important, c’est la lisibilité. Il y a un travail de déchiffrement à faire quand il y a des fautes (de toutes sortes) et des accents qui manquent. C’est donc pour atteindre le fond que je me donne la peine de faire cet effort. Mais si tu le fais pour moi, je serai encore plus content de te lire.
Alors, pour l’histoire de ne pas se conformer, tu pourrais aussi écrire des trucs comme « Ti okjensidafiv poku nijaci joneheb mucadhass ob gefogec » pour aller au bout de l’idée.
Pour ma part, je ne crois pas que je suis plus conformiste parce que j’essaye d’écrire le mieux possible.
La forme magnifie le fond.
Scotché de force au 2.0?
Published avril 1, 2009 blogosphère 6 CommentsÉtiquettes : argumentation, article, authentique, billet, blogosphère, Blogue, canevas, Commentaire, confidence, corporative, définition, démonstration, dialogue, erreur, fautes, Journal, Journal de Québec, Journaliste, Julien Cabana, Lecture, page, phénomène, récipient, site, style, synonyme, Web, Wikipédia
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Trouvez l’erreur (mis à part l’« e » manquant à « commentaire » et le « t » en majuscule sur « terre »…) :
C’est pour ça que je demande par mon titre si ce journaliste, Julien Cabana, participe à la blogosphère corporative du Journal de Québec de son plein gré. Il me semble que si tu t’intéresses un minimum au phénomène, puisque tu y participes, tu prends au moins le temps de lire la définition du terme « blogue » sur Wikipédia ou ailleurs pour comprendre que le blogue c’est le récipient global, le site, la page, et non un synonyme d’« article » qu’on utilise du côté web…
J’ai sauté là-dessus après avoir seulement lu la première phrase, mais la lecture du reste du billet (c’est ça le bon terme Julien!) est une belle démonstration du comment on comprend le style « blogue » du côté des journalistes; sûrement pas tous, mais plusieurs. Un style à la va-vite, plat, comme griffonné sur le coin d’une table, une argumentation vague — et vaguement accrocheuse —, surtout, un ton qui se veut près de la confidence — mais qu’on sent trop obligé dans le cas qui nous concerne. En fait, c’est carrément le squelette, le canevas d’un article étoffé qui pourrait être intéressant, mais présenté comme ça, c’est comme un coït interrompu.
J’entends presque un dialogue :
— Tu vas participer au blogue du journal mon Julien!
— Ah! bon…
— Ben oui, c’est ben simple, t’as juste à écrire ce qui te passe par la tête sans trop te forcer. Même pas besoin de te relire, tes fautes, ça va faire authentique!
— OK… ça prend combien de mots un blogue?