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Sur la pilule du bonheur, l’antidépresseur

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Il faut que je vous dise. Devrais-je en avoir honte? Sûrement pas, mais j’ai un flacon d’antidépresseurs en ma possession. Pour donner un chiffre généreux, ç’a bien pris cinq bonnes minutes pour qu’un médecin m’en prescrive. Je suis bien content de ne pas y avoir touché puisque j’ai repris du poil de la bête malgré tout et une nouvelle est venue me confirmer que j’ai fait le bon choix :

selon une étude parue hier dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), les antidépresseurs ne seraient pas plus efficaces qu’un placebo contre les états dépressifs légers à modérés. Ils ne seraient véritablement nécessaires que pour soigner les dépressions sévères. Or, dans la pratique, près de 70 % des patients auxquels on prescrit un antidépresseur souffrent d’une dépression légère à modérée.

Cette étude est remise en question dans l’article par des médecins parce qu’elle s’est déroulée sur trop peu de temps selon eux. En toute mauvaise foi, je ne peux toujours pas m’enlever de la tête la rapidité du médecin qui m’a vu…

Quand même, je sens que les fabricants de pilules du bonheur doivent trembler depuis cette sortie. Surtout que la vente de leurs produits est devenue, on pourrait dire, une réponse trop banale à notre mode de vie dans l’tapis! Est-ce que j’exagérerais beaucoup trop en écrivant qu’elles sont sur le point d’être en vente libre dans les pharmacies? Oui, je sais. Pourtant, j’ai l’impression aussi que les campagnes de sensibilisation au problème de la dépression n’ont peut-être pas que de bons côtés.

Quand j’attendais ma prescription, je crois que cela a joué dans le fait que je suis allé au bout de la transaction. Aussi, j’étais tellement désolé de mon état que j’ai accepté de jouer le jeu du malade alors que j’avais seulement besoin de repos, finalement. Bon, en même temps, je ne peux pas trop me servir de mon propre cas. Ça serait malhonnête. Par contre, le principal, c’est que je pense toujours que la prescription d’antidépresseurs est un réflexe beaucoup trop facile.

Pour que le stress et la fatigue ne fassent pas trop sonner les chick! et chick! et bling! et bling!

(Photo : rogilde)

Sur le comment je me sens

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Stationnement

Stationnement

La fatigue m’élance, mais je dois l’écrire. Mon cerveau est un nuage gris (même que la forme est assez ressemblante). Du mille-pertuis, de la vitamine D et des capsules multivitaminiques ne viennent pas à bout de me remettre sur le pied de guerre. J’ai des idées, mais c’est une nausée sourde qui en vient à bout. Et ce que j’accomplis malgré tout manque de l’entrain qui rend même les activités obligées heureuses.

Je ne sais pas trop pourquoi même si j’ai plein de théories. L’accumulation est le concept le plus plausible. Accumulation de fatigue, manque de bougeotte. Le morne automne qui nous précipite trop vite pour nos pauvres réserves dans l’hiver renfrogné. Je soupçonne même le vaccin tant honni et tant désiré. Mais le plus drôle (?), c’est que mon fond du baril s’est produit deux jours après une bonne brosse (ce qui est très rare dans mon cas — serait-ce une piste?) et tout ça, alors que j’ai toutes les raisons d’être le plus heureux des hommes.

Bon, je publie, avant d’être obsédé par l’idée de tout effacer.

La merveilleuse adrénaline

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Hier soir, ma petite famille a passé à deux doigts de la catastrophe. Et la mort était une des issues fortement possibles.

Sur le chemin pour nous rendre chez les parents de Douce, nous avions a arrêter pour des emplettes dans un commerce appelé « La rose des vents ». La dame à la caisse me donna le total à payer, 60.60$, et ajouta : vous devriez vous acheter un billet de loto! Elle faisait bien sûr référence à la superstition des chiffres identiques.

La nuit succéda à la brunante et je commençais à avoir le regard fatigué, avec les phares des voitures à contresens qui m’aveuglaient, et mes presque huit heures de conduite dans le corps. Passé l’aéroport de Rouyn-Noranda, mes phares firent apparaitre, environ à douze pieds, un peu décentré sur la droite, le cul d’un immense orignal tandis que Douce criait au meurtre, je donnai un coup de volant vers la gauche, frôla l’animal, revint sur ma voie aussitôt le danger écarté. Tout cela s’est passé en une fraction de seconde, mais, avec la force de l’adrénaline, j’ai en souvenir tous les détails, j’ai suivi patiemment du regard le cervidé en me disant : super! j’ai assez crampé le volant, je ne l’accroche pas, pas même mon miroir!

Je suis bien heureux d’avoir eu de bons réflexes malgré ma fatigue, mais aussi d’avoir choisi de doter de freins ABS ma Nissan Versa, puisqu’il paraît, selon les dires du frère de Douce, qu’ils s’activent automatiquement lorsqu’on tourne les roues rapidement. C’est que c’est très dangereux de frapper un orignal : à l’impact, sa grandeur fait en sorte que son corps fracasse le pare-brise…

Depuis, nous ressassons la scène en boucle, présumant des hypothétiques conséquences, ses tristesses, nous touchant des yeux comme pour nous dire que nous ne rêvons pas, que nous sommes vivants pour vrai, nous disant que la vie ne tient finalement qu’à un fil.

Fatigué PKP?

pkp-conflit-jdem

Ajout :

Conflit au Journal de Montréal – Les syndiqué-es votent la grève à 99,6 %

C’est rare qu’on voit des majorités comme ça…

Le festival des refus (bis)

Je n’ai pas l’habitude de me servir de mon blogue comme un journal personnel, mais je vais me permettre d’en user de cette manière, j’en ai vraiment besoin.

J’ai eu un vrai bon coup de barre au début de cette semaine, une fatigue intense qui me poursuit encore un peu. Un spleen d’hiver, rien de trop grave, mais quand même… Il me faut bien faire attention. Sinon, je serai obligé de prendre des vacances forcées. Pas dans les plans.

Avant de partir travailler, ouverture d’une lettre venant de la maison d’édition Québec-Amérique. Refus.

Mon roman.

Je suis habitué aux refus, mais jamais des comme ceux-là… J’en ai déjà vécu un presque semblable, avec Tryptique. D’habitude, les lettres de refus des maisons d’édition sont concises et très vagues, mais celle de Québec-Amérique est un peu trop explicite, enfin à mon goût.

La première phrase de l’annonce du refus est très correcte, suffisante. Être un directeur littéraire, je n’aurais pas poussé plus loin la rhétorique de justification :

Malheureusement, votre ouvrage ne répond pas à certains de nos critères éditoriaux.

Clair et net, une subjectivité assumée et normale puisqu’il y a implicitement la nécessité de choix, un couperet doit inéluctablement tomber.

Mais voilà la phrase zélée :

En effet, malgré une écriture dont la maîtrise a été jugée satisfaisante [on remarque ici le quasi-compliment], le comité de pré-sélection ne retrouve pas dans votre texte l’originalité recherchée dans le traitement de la thématique.

Et la cerise sur le sundae :

Nous vous suggérons donc de le soumettre à un autre éditeur.

(Ouf! une chance!)

Avouez que si on enlève la deuxième phrase, c’est presque sympathique, et ça dit : votre oeuvre ne nous convient pas, mais elle plaira sûrement à un autre éditeur. C’est tout, on passe à un autre appel!

Mais avec la deuxième phrase (en plus du fait qu’elle soit mal foutue : l’utilisation du verbe « retrouver » est hautement approximative, la répétition de « dans » rend la phrase lourde et le concept d’originalité est comme une balle de ping-pong entre le traitement et la thématique…), le message est blessant gratuitement et maladroitement.

Ce qui est le plus blessant, c’est que j’en viens à me demander qu’est-ce que l’originalité, qu’est-ce que le traitement, qu’est-ce que la thématique? Mais quel manque d’originalité on me reproche en fait? Assez difficile à répondre, car je ne comprends pas trop ce que signifie « le traitement de la thématique ». Ce n’est pas en tout cas le style d’écriture, ni l’idée générale qui est inintéressante à leurs yeux. C’est à n’y rien comprendre… J’abandonne.

Ça m’a fait du bien d’écrire ce billet et, contrairement à ce que j’ai fait avec Tryptique, je ne me donnerai pas la peine d’écrire une lettre pour les inviter à modifier leur message. Je suis trop fatigué. J’ai assez écrit à ce sujet.

C’est le temps de dormir là-dessus pour pouvoir aller ailleurs.

(Photo : François D. §)


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