Posts Tagged 'extrémistes'

Du local et de l’international

Visitez mon nouveau blogue : http://www.renartleveille.com/

Comment je fonctionne, c’est que je garde tout plein d’onglets avec des billets dont je veux possiblement m’inspirer. Je me suis rendu compte que j’en avais trois du Prof Solitaire! Je vais donc en faire une compilation pour amorcer ce billet.

Le patrimoine québécois est à donner!

L’Église St-Eustache, où s’est joué un épisode crucial de la révolte des Patriotes en 1837 est offerte au « moins » offrant…

Le français recule toujours à Montréal!

Les dernières statistiques font peur, mais visiblement pas à tout le monde! puisque ça n’a pas fait tellement la nouvelle…

Le fédéral savait… et n’a rien dit

Ça, c’est un sujet dont on entend beaucoup parler, mais sa question et sa réponse méritent d’être pointés :

Quel est le premier rôle du gouvernement d’un pays démocratique?

Protéger et voir au bien-être de ces citoyens, voilà ce que serait ma réponse.

Comme vous pouvez voir, on nage dans les questions qui divisent les habitants de notre belle province! À ce propos, j’aimerais revenir sur toute l’histoire autour du Red Bull Crashed Ice. Ce n’est plus très d’actualité, mais je suis tombé sur un billet d’un dénommé Jean-François Grenier, voilà l’extrait qui m’a allumé :

Au Québec, on ne devrait pas avoir de Crashed Ice. Imaginez un peu! C’est faire la promotion de l’anglais que de donner un nom international à un événement international. Malheureusement pour nous, ça adonne que c’est aussi la langue contre laquelle nos extrémistes locaux en ont. Si nos ancêtres avaient été envahis par des Italiens, on serait tranquilles.

Devinez si je suis d’accord!

Primo, l’international. C’est un argument hautement fallacieux puisqu’on peut toujours se peindre de l’internationalisme en toute occasion! Je suis terrien, américain, nord-américain, canadien, québécois et térésien, je suis donc dans le tout et au-dessus de tout! Non, mais, quel est le cadre pour qu’un événement soit international et qu’un autre ne le soit pas?

Alors, quand toute la culture, les compagnies, les événements, etc., et les personnes seront internationalisés, donc standardisés, il n’y aura plus de problèmes… Ce que je comprends de cette rhétorique, c’est que le simple fait de se poser la question — à savoir s’il y a ou non du respect dans ce choix de nom d’événement — est extrémiste. Et cette problématique est imprimée dans le « local », justement. On ne peut pas faire abstraction d’une grande partie de la population parce qu’elle ne voit pas assez le monde au travers de la lorgnette « internationale »!

Et l’exemple de l’envahissement par les Italiens au lien des Anglais est comme un lapin sorti d’un chapeau haut de forme. C’est tellement secondaire ce détail de l’histoire, puisqu’on parle de l’anglais comme langue internationale versus le français comme langue commune d’un territoire. Que le ROC soit de langue italienne ne changerait pas plus cette dynamique que le fait que l’anglais serait moins présent physiquement. Et on sait qu’aujourd’hui la part du lion est de moins en moins du côté de la proximité, comme je l’appelle autrement : la réalitosphère.

C’est bien pour ça que je crois qu’il faut promouvoir, même dans un monde de plus en plus virtuel, donc international, une place de choix — la première! pour le français. C’est d’un grand défaitisme que de dire « c’est pas grave! » quand une société ne fait pas l’effort de donner une couleur francophone, donc locale, a un événement, même s’il était interplanétaire!

Selles de boeuf!

*

Notice : peut-être que certains constateront que je n’ai pas donné la grande part de mon billet à l’histoire incroyable de la localité de Shannon, puisque comparé, le fait français semble assez secondaire, j’en conviens. Cependant, il est de ces sujets dont il vaut mieux fuir les effluves explosifs…

Aussi, j’aurais bien pu rentrer là-dedans le discours de Sarkosy au sujet des relations Canada-France-Québec, mais je me le garde pour une caricature, en ligne sous peu.

Surtout, merci à ceux qui m’auront suivi jusqu’à cette dernière ligne!

Nouveau sport : le lancer des médailles de l’Ordre du Canada

À cause d’un monsieur Morgentaler, les denteliers de la religiosité chrétienne se font aller depuis quelque temps, peut-être est-ce une manière de faire compétition aux explosifs adeptes d’Allah? mais à coups de médailles de l’ordre retournées… Ça ne tue pas, mais ça tape tellement sur les nerfs! Donc, la barbe du dernier nommé à l’Ordre du Canada est visiblement plus piquante que la barbe de l’autre, celui qui n’a pas de nom et dont tous ces hystériques se réclament.

Comme s’il n’y avait qu’une seule manière (divine) de voir la société et ses problèmes. Comme s’il n’y avait que Dieu, via une brique obscure du nom de Bible, pour penser. Pourtant, penser est une activité du cerveau que l’on peut soumettre à un brassage intense en compagnie de gens de bonne volonté (!) et mettre à jour au jour le jour, contrairement à la pensée sur papier bible, qui « présente une bonne résistance au vieillissement et aux manipulations. » Quelle blague!

Dans la dépêche de LCN, par rapport à ce lancer des médailles, on lit qu’une de ceux-là, « La fondatrice du Madonna House, Catherine Doherty, a reçu l’Ordre du Canada en 1976 pour son travail auprès des démunis. » D’un côté, on s’inquiète des démunis et de l’autre on culpabilise le libre-choix de donner la vie, surtout quand on sait que la pauvreté est souvent très liée à ce choix. Elle serait fâchée qu’on lui aspire sa clientèle?

Cette vie qui leur semble si importante est premièrement biologique (et non pas spirituelle — avant le baptême, un enfant ne fait à proprement pas partie de l’Église…) et s’inscrit dans le contexte de la communauté, assujetti premièrement à la vie de la mère, du père, de la famille. C’est certain que l’avortement comme contraception ce n’est pas bien intelligent, mais le sujet est bien plus large que ces cas stupides, démontrant seulement la déficience éducative de notre société auprès de certaines personnes, souvent les plus pauvres, tant au niveau matériel qu’intellectuel. Et j’accuse encore plus l’Église de faire l’éloge du crétinisme en vantant le jugement de Dieu, le discernement tronqué des doctrinaires, au lieu de cultiver la lucidité des citoyens.

(Photo : SMN)

Ajout :

Je viens de tomber sur une nouvelle très intéressante et très connexe, via Le Déblogueur, sous le titre :

« Un groupe d’extrémistes chrétiens appelle au boycott de Mcdonald’s ». La réplique de McDonald’s :

Il n’y a pas de place pour la haine dans notre culture, nous voulons aider les gens à vivre et à travailler dans une société sans aucune discrimination.

Je n’aurais jamais pensé applaudir McDonald’s…

Philer mal…

Depuis mardi dernier, il me revient douloureusement et régulièrement en tête des faits relatés dans la première émission de L’Avocat du Diable, que j’ai enregistrée lundi. Voulant être certain, j’ai revisionné partiellement l’émission pour retrouver le segment et, finalement, cela est sorti de la bouche de Stéphane Gendron, l’invité du jour.

Ce dont il a parlé, et brièvement, c’est du phénomène, lié à internet par la force des choses, des « dirty parents » : ces parents qui louent les services de leurs enfants à des pédophiles, parents étant aussi ouverts à la chose, cela va de soi… Je n’approfondirai pas plus longuement le sujet, car le cerveau s’emballe et fait lever le coeur. Mais le cas floridien que j’ai trouvé concerne l’arrestation de quatre hommes, et je ne me gêne pas de le spécifier en grosses lettres, n’en déplaise aux masculinistes extrémistes…

La morale de cette histoire? Je me serais bien passé de connaître ce détail de la folie humaine… mais bon, je ne suis pas égoïste… Désolé, il fallait que ça sorte.

J’essaye de tourner ça à l’humour, mais ça ne fonctionne pas, mais pas du tout! Il me vient en tête la peine de mort, la castration à froid, et plein d’autres belles choses… Est-ce que je les envisage sérieusement? Bien sûr que non. Par contre, la chose la plus bête serait de songer à toucher à internet. Les crinqués qui culpabilisent le web et prônent la censure oublient qu’il est aussi l’outil ultra efficace pour traquer ces cinglés, ces chiens sales.

L’amoralité des uns me blesse tandis que la stupidité des autres insulte mon intelligence!

(Photo : petite chose)

Ajout :

Et là ça me revient, il y a un passage du roman « Le vide » de Patrick Senécal qui va dans le sens de la pratique décrite plus haut…


Nethique.info

Finaliste Grands Prix AJIQ catégorie Illustration éditoriale

Catégorie : Illustration éditoriale

Fier collaborateur de…

Infoman
Reflet de Société
Un sous à la fois!

RSS Billets choisis de mon agrégateur (blogoliste dans la bannière)

  • Erreur, le flux RSS est probablement en panne. Essayez plus tard.

Archives

copyleft

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Catégories

Statistiques (depuis 01/01/2008)

  • 633 384 hits