Des claques dans la face, on n’en reçoit pas souvent des vraies, mais elles font mal quand même. Il y en a des cherchées, des voulues, des « par ricochet », des surprises, de celles-là qui arrivent à la fin d’un crescendo glissant, même d’autres, après un éloignement comme par effet élastique, et je ne parle pas tant que ça des miennes. Elles font vibrer la tête longtemps, absolument bien plus longtemps qu’une marque de main laisse le sang effleurer l’épiderme.
Avec celle d’aujourd’hui, j’en ai trois qui me règlent mon compte, me le débite, sur mon crédit de bonheur. Comme si la vie se chargeait de salir pour qu’on ait envie de laver. Comme si la vie s’occupait surtout de la dynamique, nous laissant le loisir de l’inertie.
Pour cette fois, exhiber les détails m’apparaît très secondaire et surtout inintéressant. En ce moment, je cherche plutôt ce qui me permettrait de retourner, pareil au miroir. Quelles sont les claques que nous avons en commun? Et surtout, à quoi ressemble son bruit, et si même de loin on le reconnaît, comme une odeur devient parfois le moteur de la nostalgie, ce sentiment qui ne peut remonter plus loin que sa propre gestation.
Oui, ça secoue.
(J’ai trouvé ce GIF animé chez
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