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Michael Jackson n’est pas mort!

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Après l’apparition du fantôme de Michael Jackson, voilà la « preuve » qu’il n’est pas vraiment mort. Il s’agit peut-être alors d’une résurrection?

Ça me fait un peu penser à tout ce qu’on disait à propos d’Elvis Presley, après sa mort, comme quoi c’était un complot et qu’il voulait juste avoir la paix.

Elvis attend Michael sur son Île Fantastique, avec le nain Hervé Villechaize

C’est drôle.

Enfin presque.

(Trouvé via un gazou de @cafevrac)

Màj :

désolé, je dois fermer les commentaires.

Michael Jackson : le dernier repos? Pas de tout repos!

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michael-jackson1.jpgIl va sans dire que l’hommage à Michael Jackson a été le « premier événement culturel multiplateforme d’importance ». D’un autre côté, les réactions à cet événement ont été nombreuses et variées sur le web. Permettez-moi de vous présenter quelques morceaux choisis, et ce, seulement pour la journée d’hier.

(Pour continuer votre lecture, ça se passe sur L’événement sur le web, où je fais le tour des réactions de Franco Nuovo, Hispong Elbayne, Nicole Simard, Duggerzzz et Hugues Skene.)

Et un petit extra, ici, si vous en avez plein le casque d’entendre parler de MJ, je vous conseille ce billet de Pierre Cayouette qui fait office de dernier clou sur le cercueil…

Réminiscence et prescience

Cette photo, je l’ajoute à la demande de Mandoline, qui dans un billet avait ajoutée une vidéo d’un petit garçon mimant jouer de la guitare sur une chanson de System Of A Down. C’était mon sport favori quand j’étais petit. Donc c’est moi, baragouinant les paroles d’une chanson d’Elvis Presley, en 1977, l’année de son décès. Ça ne me rajeunit pas.

Mon père était un grand admirateur d’Elvis et je me souviens qu’il l’a pleuré cette année-là. Il nous a aussi quittés un peu plus tard pour aller refaire sa vie ailleurs. Je me souviens avoir pleuré parce que ma mère pleurait. Cette année, nous en avons parlé, et j’ai finalement su pourquoi. Vous allez sans doute ne pas me croire, mais je ne lui en ai jamais voulu : au moins maintenant, je comprends. Je vais souper avec lui ce soir. Je l’aime comme il est, même si je ne comprends pas encore tout.

En ce dimanche de fête des Pères, je termine sur le sujet de ma paternité future. J’ai écrit hier un court texte qui se retrouvera calligraphié — et j’exagère vraiment avec mon écriture en mal de pratique, moi qui écris toujours via un clavier, mais je vais m’appliquer! — dans un calepin acheté à cet effet, que l’on donnera à notre enfant au moment opportun. Ça va comme suit :

Ce n’est pas évident pour un futur papa de saisir l’ampleur des changements qui s’opèrent dans le ventre de la future maman. La petite chose que tu es est encore plus petite pour moi. J’ai bien hâte de te voir sur un écran, je pourrai enfin arrêter de jongler, au moins avec les possibilités que tu sois une ou un.

Ce que je peux voir, c’est que ta maman resplendit à la mesure de son ventre qui grossit, presque à vue d’oeil. Tous les jours, j’embrasse sous le nombril, celui-là qui disparaît aussi parce que tu pousses, et je te parle parfois en espérant plus tard que ma voix te soit amie, à défaut de pouvoir te nourrir de mon sein. La vie est ainsi faite!

Ça me fait tout drôle de te parler ainsi. Je parle à ta partie de moi, à ta partie de ta mère, car c’est plus simple pour l’instant. J’aimerais pouvoir me projeter dans le futur pour te parler de nous, du chemin parcouru, de ce que nous avons compris de nos échanges, des changements qui ont lieu, de celui, de celle que nous sommes, bien différent d’aujourd’hui. Ce dont je suis certain, c’est que tu en seras le symbole, et chaque seconde à vivre sera une occasion de remerciement.

Musique franco pendant le hockey : très mauvaise cible mon cher Brûlé…

Tiens, Michel Brûlé, notre troubadour opportuniste préféré… a lancé une belle pétition pour tenter de forcer la main du Centre Bell à diffuser plus de musiques francophones. Et cette main, et surtout cette tête, c’est Vincent Aubry, DJ, un bon ami à moi. Je lui ai parlé justement hier matin en lien avec cette histoire, car je suis tombé sur un billet de Lusciousloba qui la relatait.

Donc, au-delà de l’avis de Vincent reprit assez minimalement à la fin de l’article de La Presse paru mercredi, il y a une réalité musicale qui transcende ses seuls choix et ceux du Centre Bell, une réalité que je constate chaque fin de semaine dans mon travail de DJ : la musique francophone n’a pas trop la cote auprès du public et s’il y a quelque part vers où pointer, ce n’est certainement pas du côté du hockey!

Une pétition de 200 noms, bien que ramassés en seulement 2 heures (mais à l’ère du web, tout le monde est possiblement capable de le faire…), ne viendra pas changer le fait que les gros succès francophones (avec en plus un rythme entraînant) arrivent au compte-gouttes tandis que du côté anglo-saxon c’est la manne! Et puis je crois que Vincent doit varier sa musique, passer du vieux, du neuf, et beaucoup de tounes instrumentales, et en plus c’est un contexte familial… Encore plus, il y a les chansons imposées (commanditée) qui viennent gruger beaucoup de temps de glace!

Alors, je suis bien content de savoir que le gouvernement n’entend pas légiférer là-dessus parce que le problème se trouve du côté des radios commerciales et de l’industrie musicale québécoise qui mise majoritairement sur de la musique francophone qui ne se prête pas au dynamisme que demande l’ambiance d’une partie de hockey, entre autres. (Pour moi qui travaille dans un bar, la tâche est encore plus énorme… à mon grand malheur, je dois passer à peu près un gros maximum de 5 chansons francophones dans une soirée où j’en passe en moyenne environ 75 en tout…)

Je ne dis pas qu’il n’y a pas de chansons francophones qui font l’affaire, mais question de vouloir varier, la discographie utilisable est trop mince pour que ça ne tombe pas vite dans la redondance. Et nous sommes assujettis bien plus au goût du public qu’à nos propres goûts, voilà une des premières règles du DJ. Et qui influence les goûts du public généralement?

Il est clair que maintenant les artistes d’ici sont en compétition avec le monde entier. Est-ce que c’est une bonne chose? Je le crois, parce que cela fait en sorte de promouvoir l’originalité. Qui s’intéresserait à un artiste québécois qui ne serait qu’une pâle copie d’un artiste reconnu internationalement? Nous ne sommes plus à l’époque où Johnny Farrago, l’émule canadien-français d’Elvis Presley, faisait tomber les jeunesses comme des mouches…

Et comme je disais à Lusciousloba :

Qu’est-ce qu’Isabelle Boulay, par exemple, et tout le corpus musical de Rythme FM, pour ne nommer que cette station-là, viendrait faire dans l’antre du hockey? Et lui comme moi trouvons que les sorties de disques francophones sont « so so » depuis trois ans, mis à part quelques exceptions…

Je crois que c’est seulement la pointe de l’iceberg qui est insuffisante à faire paraître le tout reluisant. Il y a un travail énorme à faire du côté des artistes connus, moins connus et inconnus, ceux qui ne font pas de la musique générique, pour les vendre auprès du public, pour que par ricochet ça paraisse dans les bars, les restos, etc., et bien sûr pendant les parties de hockey! Ça prendrait malheureusement du courage…

(Photo : kevincrumbs)


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