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Une Douce rencontre

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Peluche orange

Le sujet des sites de rencontre est venu sur la table quelques fois récemment, et par ma très grande faute. J’ai aussi constaté que beaucoup de gens ont des préjugés gros comme ça (pensez à quelque chose de très gros…).

C’est dans la même veine que la croyance selon laquelle les relations virtuelles sont des sous-relations parce qu’elles naissent et se passent sur le web. Ces relations ne sont pas a priori moins ou plus intéressantes que celles se passant dans la réalitosphère : elles sont et le jugement est laissé à la discrétion des personnes qui les vivent. Il en va de même pour les rencontres sur les sites comme Réseau Contact.

Il n’y a pas que les regards qui se croisent au hasard de la déambulation pour faire naître l’amour. Je sais que ce que j’écris est un truisme, mais il reste que bien des gens pensent que le coup de foudre est le summum pour bâtir quelque chose de grand…

J’aimerais donc vous raconter ma rencontre avec Douce, mon amour, la mère de ma fille. J’étais inscrit sur quelques sites de rencontre et je suis tombé sur un site qui s’appelle Net Club. Un de plus, pourquoi pas! On n’est jamais à court de chances… Je m’inscris et une semaine plus tard je reçois un message d’elle. Sa fiche est très humoristique, donc elle ressort du lot, mais elle n’a pas de photo (le meilleur plan pour les filles – ainsi, elles magasinent, elles chassent!). Je lui en demande une, elle m’en envoie deux, je la trouve très jolie et nous commençons à nous écrire.

Tout comme moi elle adore écrire (elle est bachelière en littérature française et quelques-unes de ses poésies se sont retrouvés publiés dans quelques revues), alors nous nous écrivions tous les jours de longs courriels. J’apprends qu’elle n’aime pas vraiment sortir dans les bars, alors que moi je gagne ma croûte depuis l’âge de la majorité dans ces établissements (il va sans dire que les chances de nous rencontrer ailleurs que sur le web étaient quasi nulles…). En gros, ça semble être le genre de fille que j’aurais tellement aimé rencontrer avant, une artiste, mais qui ne semblait pas compliquée pour deux cennes… (Ce qui s’est avéré exact : elle est la femme la plus facile à vivre que j’ai connu.)

Après quelque temps (une semaine, deux semaines?), nous étions mûrs pour un premier coup de téléphone. Fébriles avec nos combinés à la main, nous avions l’impression de déjà nous connaître, mais nos voix et nos oreilles étaient étrangères. Drôle d’impression. Nous avons réitéré quelques fois, apprivoisant ce nouveau mode de communication, et convenu d’un premier rendez-vous à son retour (elle était alors chez ses parents en Abitibi pour les fêtes).

Le fait de se voir se mouvoir a donné la même étrange impression qu’au téléphone la première fois. Mais la soirée, souper dans un resto japonais et bière dans un pub, a tôt fait de balayer l’étrangeté, pour la conclusion que je suis resté trois jours chez elle. Vous dire comment le fait de ne pas s’être rencontré de la même façon que nos parents était le cadet de nos soucis…

Et je terminerai en racontant la plus belle anecdote concernant notre couple. Après quelques mois de fréquentation, Douce me raconta une soirée, trois ans plus tôt, où elle se trouva, avec une amie, dans un bar où j’ai déjà travaillé. Toutes deux s’étaient retrouvées célibataires en même temps et elles avaient décidé d’aller reluquer les gars. Quelques consommations et quelques tours de radar plus tard, l’amie demanda à Douce lequel des spécimens dans la place lui plaisait. Elle pointa le DJ. Et vous vous douterez bien que c’était moi. Elle se souvenait que c’était un vendredi soir et je travaillais effectivement dans ce bar les vendredis. Et ce lien, elle l’a fait peu de temps avant de me le raconter.

Ne bouge surtout pas!

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(Le billet qui suit a été publié parallèlement sur Les 7 du Québec, pour lire les commentaires ou en laisser, suivre l’hyperlien précédent.)

L'archer

Je suis tombé sur cette photo la semaine dernière. Elle m’a troublé.

Au-delà de la confiance aveugle, j’y vois une allégorie de notre condition sociétale. Les anarchistes (enfin, quelques-uns), qui ne doivent plus beaucoup m’aimer, seront peut-être heureux de lire que je vois dans cette photo notre assujettissement au pouvoir.

On nous organise et la majorité s’installe, sans dire un mot, la baloune entre les dents, le risque inhérent étant un concept mou, une suite de lettres sans substance.

Alors, il reste le refus. Le problème, c’est que le refus n’attend que le poids du nombre. Et il ne saurait se décliner en une seule théorie, même une myriade ne saurait faire atteindre le point de bascule puisque c’est l’utilité, la survie qui prime. La philosophie ne rime malheureusement pas avec la survivance, elle est un luxe.

Mais comment ne pas voir la contradiction qui s’installe? C’est la survie qui empêche et entretiens le refus, comme possibilité. La peur de perdre empêche la fuite dans la rébellion, et l’état de survivance est souvent l’étincelle qui l’allume. Et tout cela, toujours dans le déficit.

C’est l’habileté de l’archer, ou plutôt la croyance en son habileté, voire sa virtuosité, qui tient tout ça ensemble. Qu’il soit personnellement et pour la plupart un mauvais homme n’est même pas important. Sa place dans la photo est tout ce qui compte. Et il est interchangeable.

À cette distance, il n’a pas de visage.

La famille selon JF Plante

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Je demandais dans mon dernier billet sur Jean-François Plante pourquoi il avait inscrit le terme « famille » dans son slogan, j’ai eu partiellement une réponse dans un article de Rue Frontenac :

« Au-delà de l’ADQ, il y a beaucoup de gens qui aiment qu’on leur parle de valeurs comme le choix, la liberté et la famille », a expliqué l’animateur d’une radio sur Internet, citant l’exemple des parents qui s’opposent au nouveau cours d’éthique et culture religieuse et de tous les gens « qui voudraient moins de gouvernement (sic) dans leur vie ».

Voilà, la famille, dans son sens le plus religieux, ce dont je me doutais. Pour la liberté et le choix d’endoctriner ses enfants comme bon nous semble. C’est joyeux.

On me traitera d’étatiste, mais je préfère nettement des enfants qui ont la possibilité d’avoir une vue globale sur la société à tout enseignement centré sur la croyance des parents. Ils auront bien, et la liberté, et le choix de se positionner plus tard quand ils auront assez de bagages pour en décider par eux-mêmes.

Dire qu’on parle de famille…

Et si vous ne le saviez pas, JF Plante est officieusement dans la course à la chefferie de l’ADQ. Il le sera officiellement quand on aura vérifié ses 1000 signatures.

(Photo : Mauvais Oeil.)

Né pour un grand pain (les osties, c’est pas assez…)

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atheismeVous êtes sûrement au courant que l’athéisme sort dans la rue prochainement : « une dizaine d’autobus de la STM arboreront une publicité commandée par l’Association Humaniste du Québec ». Si vous ne l’êtes pas, le message qu’on y verra :

Dieu n’existe probablement pas. Alors, cessez de vous inquiéter et profitez de la vie.

En faisant un peu exprès, j’aborde le sujet dans le sens d’athéisme, pourtant il n’en est rien pour moi, enfin si peu, puisque j’y vois plus de l’agnosticisme.

Agnosticisme (via Antidote) : Doctrine philosophique qui rejette toute métaphysique et déclare que l’absolu est inaccessible à l’esprit humain.

Athéisme (idem) : Doctrine de l’athée, selon laquelle Dieu n’existe pas.

Tandis que l’athéisme nie, l’agnosticisme s’en lave les mains… Je préfère le premier, il est plus actif. Car pour construire, il faut d’abord parfois détruire.

Justement, c’est souvent la science qui se charge de donner des munitions. À lire sur Agence Science-Presse, le texte « Né pour être croyant » qui explique que nous « sommes nés pour croire. Mieux : le fait de croire, que ce soit en Dieu ou autre chose, serait un processus normal de l’évolution. Une question de sélection naturelle, en quelque sorte. »

Et j’aime bien aussi la finale :

La religion serait donc un « artefact de nos neurones auquel on ne peut échapper », […]. Cela expliquerait que l’athéisme soit « aussi difficile à vendre ». Croire est facile; rejeter la croyance « nécessite un effort ».

Avec tout ça, il y a en masse de place pour en jaser…


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