Pour continuer dans la même veine discriminatoire, voilà que j’apprends par Guill (l’instigateur) et le colérique Lattachepol que le projet de loi que proposait Pauline Marois est de la petite bière tablette en comparaison avec celle qui régit la citoyenneté en Israël, étant donné que le B’nai Brith, organe juif canadien, a déchiré sa chemise sur la place médiatique. (En passant, le site est pratiquement unilingue anglais… mis à part une petite section où ils offrent un rapport des incidents antisémites.)
Voilà quelques extraits choisis (le texte complet est ici) :
La loi oblige tout candidat […] d’avoir une certaine connaissance de l’hébreu, […] La loi établit aussi une distinction majeure entre l’acquisition de la citoyenneté par les Juifs et celle des non-Juifs […] Quant aux Arabes israéliens, ils obtinrent la citoyenneté à partir d’un fondement juridique différent: celui de leur résidence sur le territoire israélien, à la condition qu’ils aient été présents de façon ininterrompue sur le territoire entre le 14 mai 1948 et l’entrée en vigueur de la loi. Dans tous les autres cas, il est impossible pour un non-juif de devenir citoyen israélien.
Quelle hypocrisie! J’en suis sans mots…
Ajout (vendredi 14h) :
Et tiens, t’en qu’à faire, voilà un petit montage de la Grenouille Gripette :
… librement inspiré de celui-ci.
Texte connexe : Pour des excuses du B’nai Brith
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