À me suivre depuis quelque temps avec mes histoires de trolls, de musique, de jeux, d’humour, certains me diront que pour un blogue politique, je n’en parle pas beaucoup ici. (En passant, je me suis repositionné dans la section « Opinion » sur TLMEB; j’ai bien eu quelques visites de plus dans la section « Politique », mais pas des masses — ça l’air que TLMEB doit bien plus servir aux blogueurs qu’aux internautes à la recherche de lecture… —, et je redonne donc une position à celui qui en a besoin pour nourrir son ego.) Mais c’est parce que je prends bien sûr la thématique politique dans son sens le plus large, qui la fait enlacer la philosophie, la sociologie, la culture, etc. Comme certains pensent que « tout est politique ».
Parce qu’au niveau de la politique sur le terrain, partisane, que je pourrais qualifier de potinière, je n’y trouve majoritairement pas grand intérêt pour ma gouverne, dans le sens de me pencher par l’écriture sur toutes ses cocasseries : Chapleau et son Laflaque le fait très bien, certains de mes amis blogueurs aussi et je l’apprécie. Et souvent, comme le scandale Mulroney-Schreiber, ça se résume trop vite pour moi au dénominateur commun qui dit que le pouvoir corrompt… comme un disque en vinyle qui saute.
En ce moment, c’est l’histoire autour de L’affaire Cadman qui alimente la nouvelle, soit! On dit ouvertement ce que cela implique, on explique la soi-disant influence que cela aura sur les électeurs, on prédit, on analyse, mais la question principale que je me pose est celle-ci : est-ce que ce genre d’histoire pourrait soulever des passions comme le fait, par exemple, le hockey auprès de la population? Et une autre : ne serait-il pas temps de faire évoluer la politique, de transformer ses règles, pour la faire sortir des petites joutes de patinoire de quartier et la faire atteindre les grands amphithéâtres de la pensée et de la conviction désintéressée?
Mais la question à mille piastres : comment bannir l’opportunisme?
(Photo : kk+)
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