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« Silence on vaccine » et l’ONF : questions en suspens

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Sur le conseil de mon ami Eric Bondo, je viens de visionner le documentaire « Silence on vaccine », « qui donne la parole à des victimes de la vaccination, ainsi qu’à des chercheurs et des spécialistes des domaines médical et juridique au Québec, en France et aux États-Unis. »

Même si j’ai avoué dernièrement vouloir pour toute ma famille le vaccin contre la grippe A(H1N1), inutile de vous dire que de voir des parents raconter la descente aux enfers de leurs enfants (et bien sûr la leur) à la suite de vaccinations (pour diverses maladies) m’a beaucoup interpellé, moi qui suis le père d’une enfant en excellente santé. Ça, c’est pour le coeur, ensuite vient la tête : les avis des spécialistes ont bien sûr terminé de m’abasourdir.

On y parle beaucoup de l’autisme (et d’autres maladies dégénératives), du mercure (et de l’aluminium) contenu dans les vaccins qui en serait la cause et du lobby pharmaceutique qui se cacherait la tête dans le sable malgré une augmentation réelle des cas graves depuis les campagnes de vaccination massives.

Après mon visionnement, je tombe sur un article d’Agence Science-Presse où on peut lire ceci :

Les vaccins causent l’autisme?


Commençons par cette peur, qui provient d’un agent de conservation appelé le thimérosal, lequel contient du mercure. Et le mercure, comme chacun sait, peut causer des problèmes neurologiques.

Il y a deux problèmes avec cette peur : la première, c’est que la quantité de thimérosal était si infime (50 millièmes de milligramme par dose) qu’elle ne pouvait infliger aucun dommage. La deuxième, c’est que bien des pays ont, dans les années 1990, interdit la présence de thimérosal dans leurs vaccins. Ce qui a fourni une opportunité en or aux chasseurs de statistiques : y aurait-il plus d’enfants autistes parmi les vaccinés « avec thimérosal »? Réponse : Non.

Pour vous dire, les bras me sont tombés deux fois… Et une troisième fois quand j’ai lu le billet d’Eric où il a simplement copié-collé un courriel annonçant le documentaire en question, pour pallier une décision de non-publicité de la part du producteur, l’Office Nationale du Film du Canada :

L’ONF a permis la sortie du documentaire sous condition qu’aucune personne, aucun commerce, ne puisse acquérir le film pour la revente. De plus aucune publicité ne sera faite pour faire connaître la sortie DVD. Conséquemment la population ne sera pas informée de la sortie du documentaire.

Ça m’a semblé presque trop gros pour être vrai, alors j’ai fait un peu d’investigation web. J’ai fait une recherche avec carrément l’extrait plus haut et ça m’a donné quand même beaucoup de résultats, sur des blogues, des sites et des forums (118). Et surtout, j’ai fait une recherche sur le blogue (très fourni) de la réalisatrice Lina B. Moreco. Je me disais qu’elle était la plus proche de l’ONF et qu’elle devait bien en parler si c’était vrai. Le mot-clé « ONF » n’a rien donné, alors, en dernier recours, j’ai parcouru sa page dédiée au film.

À la toute fin, juste avant les commentaires, une adresse est affichée, sans hyperlien cliquable et sans indication ni rien du pourquoi on l’a placé là :
http://blogue.imtl.com/2009/09/sortie-du-dvd-silence-on-vaccine-de-lina-b-moreco/

Notez ce qui y est indiqué. Ce qui est le plus bizarre, c’est qu’au début de la page dédiée il est annoncé que le film est disponible pour l’achat à la boutique de l’ONF. Donc, logiquement, ce billet devrait contenir quelque chose comme une plus-value. Et devinez qu’est-ce qu’on y indique de plus que la sortie du DVD : la même condition de l’ONF cité plus haut! Avec un petit plus :

c’est très inhabituel, pour un film venant de cet organisme public.

C’est très facile de lire entre les lignes que la réalisatrice est parfaitement au courant de toute cette histoire, mais qu’elle se mettrait dans l’eau chaude en l’indiquant trop directement. Même trop facile.

Aussi, je voulais être certain que rien de cette histoire n’était sorti dans les grands médias, alors j’ai refait une autre recherche en épurant mes mots-clés : « ONF sortie documentaire sous condition film revente aucune publicité DVD ». Et là je tombe, évidemment, sur un billet de Patrick Lagacé où il en parle en ces termes :

Il n’y a pas eu plus, ou moins, de publicité faite par l’ONF pour ce documentaire. Et si l’ONF veut «cacher» ce docu, pourquoi l’avoir financé? Pourquoi l’ONF offre-t-il, sur son site, des extraits du film? Un lien vers la boutique virtuelle où on peut acheter le DVD de Silence, on vaccine?

Pour une société d’État qui veut cacher la «vérité», on a déjà vu mieux…

J’avais déjà remarqué tout ça aussi, mais je trouve quand même étrange la quasi-approbation de la réalisatrice.

Né pour un grand pain (les osties, c’est pas assez…)

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atheismeVous êtes sûrement au courant que l’athéisme sort dans la rue prochainement : « une dizaine d’autobus de la STM arboreront une publicité commandée par l’Association Humaniste du Québec ». Si vous ne l’êtes pas, le message qu’on y verra :

Dieu n’existe probablement pas. Alors, cessez de vous inquiéter et profitez de la vie.

En faisant un peu exprès, j’aborde le sujet dans le sens d’athéisme, pourtant il n’en est rien pour moi, enfin si peu, puisque j’y vois plus de l’agnosticisme.

Agnosticisme (via Antidote) : Doctrine philosophique qui rejette toute métaphysique et déclare que l’absolu est inaccessible à l’esprit humain.

Athéisme (idem) : Doctrine de l’athée, selon laquelle Dieu n’existe pas.

Tandis que l’athéisme nie, l’agnosticisme s’en lave les mains… Je préfère le premier, il est plus actif. Car pour construire, il faut d’abord parfois détruire.

Justement, c’est souvent la science qui se charge de donner des munitions. À lire sur Agence Science-Presse, le texte « Né pour être croyant » qui explique que nous « sommes nés pour croire. Mieux : le fait de croire, que ce soit en Dieu ou autre chose, serait un processus normal de l’évolution. Une question de sélection naturelle, en quelque sorte. »

Et j’aime bien aussi la finale :

La religion serait donc un « artefact de nos neurones auquel on ne peut échapper », […]. Cela expliquerait que l’athéisme soit « aussi difficile à vendre ». Croire est facile; rejeter la croyance « nécessite un effort ».

Avec tout ça, il y a en masse de place pour en jaser…

243 entorses à la liberté

mutant-masque-a-gaz

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Trouvé via l’Agence Science Presse, publié sur le site de l’Université Montréal, l’article nommé « Docteur, j’ai 243 produits chimiques dans mon sang… » pointe le sujet important de la toxicologie humaine. « Phtalates présents dans les jouets, solvants causant l’infertilité chez l’homme, bactéries dans l’eau potable, exposition des enfants de garderie aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, lien entre organochlorés et cancer du sein… Les problèmes associés aux produits toxiques font la manchette et l’objet de diverses publications. »

Je suis seulement en partie d’accord avec la dernière phrase, puisque je trouve que ce sujet n’est pas assez abordé dans les médias. Voilà aussi pourquoi je l’ai choisi : une brique de plus au bâtiment ne fera pas de tort… Et le sujet n’étant pas assez abordé dans les médias, l’outrance de la population s’en trouve au minimum. Pourtant, il y a là tous les ingrédients pour nous atteindre fondamentalement : biologiquement et philosophiquement.

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement hostile, nous inoculant de multiples et hypothétiques bombes à retardement?

Le problème, c’est que cette perte de contrôle est inscrite dans les fondements de nos sociétés basées sur les progrès. Ces progrès ayant été promus dans un emballage ultra positif, laissant les après-coups aux seules mains de la médecine qui se trouve à y trouver aussi un moteur assez performant pour la suite des choses. Cela n’est rien de moins qu’un cercle vicieux.

Nous en sommes venus à considérer ce monde contaminé comme étant seulement une fatalité que le confort « à l’occidentale » vient apaiser, mais c’est toute notre liberté qui est remise en cause. Comment se prémunir contre cette agression tout en conservant sa liberté de mouvement? Car oui, il serait possible de se terrer chez soi et de contrôler au maximum son environnement, de sortir de la maison avec un masque à gaz…

Pour illustrer plus amplement ma pensée, j’aimerais utiliser l’exemple de la cigarette. On a beau dire que les jeunes (et même les adultes) ont le choix (donc la liberté) de fumer ou non, mais il va sans dire qu’il y a une pression énorme, publicitaire et culturelle, pour qu’ils « essayent », avec les conséquences qui s’en suivent. Alors, il est bien évident qu’il n’y a pas que l’individu pour choisir de s’embarquer dans cette mésaventure, qui peut paraître comme une belle aventure pour certains, j’en conviens, mais là n’est pas le point. Un fumeur a la liberté de s’enivrer de son activité, mais ce que je dis, c’est qu’il a perdu une autre liberté a priori, puisque le phénomène du tabac est hautement circonstanciel. Si l’accident de l’inhalation de la fumée de la feuille de tabac et sa mise en marché n’avait pas eu lieu dans l’histoire, gageons que le même individu aujourd’hui fumeur heureux vomirait toutes ses tripes après avoir fait cette découverte…

Donc, c’est notre addiction à la société de consommation qui nous fait prendre à la légère ces entorses à la liberté. Comme des fumeurs heureux, nous considérons l’air toxique autour de nous comme de la fumée aromatique. L’effet calmant de l’achat compulsif est comme la première bouffée après l’attente.

Je ne pense pas qu’il faille tout freiner, mais bien de réparer les dommages en fournissant un succédané, une sorte de méthadone, pour nourrir notre dépendance au bonheur matériel — notre auguromanie — en éliminant de la chaîne les éléments pathogènes.

À l’écriture de ce billet, c’est bien l’égoïsme qui me meut, néanmoins je ne me sens pas du tout coupable…

La fumée du tabac gèlerait plus qu’on le pense…

Une petite nouvelle de l’Agence Science-Presse, via Le Journal de la rue, ne fera pas plaisir aux fumeurs actuels…

Pearl Chiu et ses collègues du Collège Baylor de médecine (Texas) ont étudié les cerveaux de 31 fumeurs et 31 non-fumeurs et ont observé les mêmes différences lorsqu’on les soumettait à une simulation boursière. Alors que les non-fumeurs utilisaient les conseils qui leur étaient donnés après un investissement pour ajuster leurs futurs investissements, les fumeurs, eux, changeaient à peine leur comportement. Leur activité cérébrale démontre qu’ils avaient bel et bien enregistré l’information, mais que celle-ci ne semblait pas avoir un impact sur leur prise de décision

De mon côté, je suis bien content de m’être débarrassé de cette habitude, mais je sais bien comment j’aurais réagi si j’avais lu ça voilà bien longtemps, quand je pouvais encore justifier mon addiction et que mon cheminement vers l’arrêt n’était pas encore enclenché…

Mais ce qui n’est pas dit là-dedans, c’est si c’est l’habitude de fumer qui provoque ça ou plutôt si c’est a priori.

Ceci est en quelque sorte une bouteille à la mer!

(Photo : lumendipity)


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