Posts Tagged 'Afrique'

Ha ha! Le beau caniche!

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Doc Mailloux en poodle

Le Doc Mailloux n’est plus trop d’actualité, mis à part son blâme par le Collège des médecins, mais je me suis plu à lire le dernier palmarès de ses aventures.

Je voudrais juste faire remarquer les paroles de l’argenté poodle maigrichon en lien avec l’histoire du sein découvert de Janet Jackson au Superbowl de 2004 à ceux qui sont encore capables de le défendre :

Écoutez, débarquez en Amérique (…) on n’est pas en Afrique les Noirs là!

L’art de détruire sa propre crédibilité digne du prix Nobel de la connerie humaine!

Benoît Size

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benoit-size

Le pape est pas bien. Pas du tout. Il se prend pour Dieu qui se prend pour le Diable. Il se prend pour plus haut que le commun des mortels, mais il est plus bas que la mort. Comment on fait pour se dire sérieusement c’est mon Grand Chef et je l’aime, il est bon et il est beau?

Faut avoir les neurones tricotés assez bizarrement.

*

David Corleone dit que son prédécesseur JP2 avait dit la même chose.

Il parle aussi de la mode de l’apostasie, une bien belle mode à faire découvrir même si ça coûte cher en christ en temps.

*

Mac l’accuse de rien de moins que de crime contre l’humanité. Mmmm!

Ajout :

L’ami Manx a pondu un billet très complet sur le sujet. À lire.

Des sociétés en symbioses

Ce billet vient de paraître parallèlement sur le blogue « Les 7 du Québec ». Les commentaires seront ici fermés, alors si vous désirez en laisser un ou bien les lire, suivre l’hyperlien précédent.

Ce qui va suivre est une bien humble réflexion, qui trouve ses racines dans le questionnement qui suit : comment pourrait-on collectivement amoindrir un système où certains talents sont plus payants que d’autres? Bien sûr, cette question est en lien avec le fait qu’actuellement le travail de certaines personnes réussit à peine à les maintenir à flot et que pour d’autres, on parle d’une vie très luxueuse. Il y a une grande différence entre le pauvre qui se « tue » à l’ouvrage et, par exemple, le milliardaire aventurier Steve Fossett qui est mort dans un accident d’avion. Et, on ne peut pas parler d’un côté comme de l’autre d’un travail surhumain. Mais il est certain qu’il y a un côté plus agréable à un qu’à l’autre, en dehors de l’impondérable. Aussi, je ne voudrais pas aborder le débat concernant les salaires mirobolants (pour ne pas écrire indécents) des dirigeants d’entreprises. À part les principaux intéressés, je me risquerais à dire qu’une bonne majorité est d’accord.

Sans vouloir tomber dans le socialisme ou le communisme, je me dis seulement que si les entreprises ne veulent pas, soit d’une coercition étatique intense qui leur enlèverait une part de leurs profits pour le redistribuer, soit des syndicats qui les obligent à payer un salaire tel et des conditions telles, il faudrait alors que ces entreprises soient elles-mêmes la réponse au problème. Je m’explique. Imaginez un système où chaque entreprise calculerait sa masse salariale en conséquence de ses profits. Un peu comme si chaque employé était actionnaire et profitait à la hausse ou à la baisse du fruit de son travail concerté. Y’aurait-il besoin de syndicat, de lutte pour des augmentations de salaire, de conditions, etc., si toutes les entreprises fonctionnaient de la sorte? En tout cas, entre autres, cela permettrait sûrement de hausser la performance générale. Se battre pour son propre salaire est plus encourageant que de se battre pour ne pas se faire mettre à la porte par son patron…

Et surtout, la plus grande question : pourquoi une entreprise qui ne permet pas à ses employés de bien vivre du fruit de ses labeurs pourrait-elle survivre et faire des profits? Oui, je sais que la notion du « bien vivre » est discutable et hautement subjective. Elle est aussi beaucoup comparative, dans le sens où un pauvre du Québec ne se compare pas avec un pauvre d’Afrique, mais bien avec un riche ou quelqu’un de la classe moyenne du Québec. L’impératif d’une société n’est-il pas le bonheur de la totalité de ses individus selon l’étalon de sa culture? Si la culture fait en sorte de maintenir de la pauvreté dans sa société, il est là le problème.

Et par culture, on s’entend que la culture d’entreprise en fait hautement parti. Dans mon idée, le pouvoir de ces entreprises est la solution, et elles devraient voir leur participation à la société comme un beau défi, et non seulement considérer la main d’oeuvre comme un dommage collatéral à la recherche de profit.

(Photo : Bēn on holiday 😉 )

Une sagesse qui vient de loin

Je me devais de revenir sur un billet, et surtout une discussion, que j’ai eu voilà quelques semaines avec mon ami L’équilibriste.

Cette discussion a eu comme point de départ le sujet d’un de mes billets « Rivière-Ouin… », paru chez Branchez-vous!, où je dressais un parallèle entre la mort violente de Nancy Michaud, attachée politique du ministre Claude Béchard, et notre vision judéo-chrétienne de la Justice, que j’ai illustrée par une citation de Michel Onfray :

Qui accepterait d’un hôpital qu’il enferme un homme ou une femme à qui l’on découvrirait une tumeur au cerveau – pas plus choisie qu’un tropisme pédophilique – dans une cellule, l’exposant à la violence répressive de quelques compagnons de chambre […] avant de l’abandonner, un quart de son existence, au travail du cancer, sans soin, sans souci, sans thérapie ? Qui ? Réponse : tous ceux qui activent la machine judiciaire et la font fonctionner comme une mécanique trouvée aux portes du Jardin d’Eden sans se demander ce qu’elle est, pourquoi elle se trouve là, de quelle manière elle fonctionne…

[…] Cette collusion entre libre arbitre et préférence volontaire du Mal au Bien qui légitime la responsabilité, donc la culpabilité, donc la punition, suppose le fonctionnement d’une pensée magique ignorant ce que la démarche post-chrétienne de Freud éclaire avec la psychanalyse et d’autres philosophes qui mettent en évidence la puissance des déterminismes inconscients, psychologiques, culturels, sociaux, familiaux, éthologiques, etc.

Donc, ce qu’il en ressort, c’est que la société fonctionne en addition d’individualités — que le concept du libre arbitre vient justifier. La difficulté, c’est que les éléments moralement problématiques sont considérés comme des parias tandis qu’ils devraient seulement donner le signal qu’il y a des problèmes avec la société dans son entièreté, comme l’augmentation des cas de cancers devrait donner le signal qu’il y a un problème exponentiel des pollutions. Cela nous donne une société en constante réparation, a contrario d’une société en prévention.

Ce à quoi mon ami m’a convié, en sortant et me montrant un bouquin sur la culture Kongo, qui se transmet par des proverbes, m’a complètement bouleversé, puisque cela venait confirmer que cette philosophie trouvait sa possibilité et sa source aux confins de l’humanité, étant donné que l’Afrique est notre berceau, nonobstant l’avis du crétinisant créationnisme. Je vais donc tenter de synthétiser cette pensée, au niveau du rapport entre la société et l’individu, de la manière la plus concise possible : un crime est comme un bouton sur le nez de la communauté, le symptôme d’un problème qui trouve sa source ailleurs; il faut alors tout faire afin de le retracer et de le régler, pour ne pas qu’il se répète. Le proverbe Kongo suivant est un bon exemple :

Le poison dans la communauté est le symptôme de sa perte.

(Pour d’autres exemples de proverbes, le billet d’Eric Bondo en est truffé.)

Est-ce que nous sommes proches d’une philosophie de société de la sorte? Non, pas vraiment, et c’est ce qui me peine le plus. Ce qui nous meut aujourd’hui est de ramasser assez d’argent pour parer aux contrecoups de la vie, cette vie où tout est mis en place pour nous détrousser de cet argent durement gagné, ce qui, cette dureté, occasionne aussi des contrecoups…

De contrecoup en contrecoup, ça vibre, ça fait trembler, ça rend nerveux, etc.

(Photo : Antony & cie)

Une vérité qu’on arrange (version française de A convenient truth)

Parce que je crois que la problématique se situe ailleurs, je fuis comme la peste le débat entourant le réchauffement climatique. On nous vend cela comme une vérité intouchable, et je l’accepte à moitié ce message, car a priori il me semble un incitatif énorme pour la conscientisation environnementale planétaire : cela fonctionne, nous le constatons, c’est dans l’air du temps… Justement, tout cela n’est qu’une question du temps qu’il fait et qu’il fera : sujet hautement rassembleur, s’il en est!

C’est grâce à l’amitié si je me suis penché sur la question des arguments contre la théorie amenée en grandes pompes par Al Gore. Le visionnement de la première partie du documentaire « The great global warming swindle » (La grande supercherie du réchauffement climatique — traduction libre) a terminé de m’ouvrir les yeux. Mais je dois me confesser, auparavant, j’ai fermé les yeux parce que ceux qui me proposaient cet autre côté de la médaille étaient aussi du côté droit… je me débarrasse de mes automatismes néfastes doucement…

Ce qu’il en ressort, en gros, c’est une propagande culpabilisante au possible pour freiner le développement des pays émergents, comme la Chine et l’Inde, et les pays encore plus pauvres, comme ceux d’Afrique, et le seul moyen fort pour se faire est d’accuser le virus humain. Je sens à ce point vos gros yeux et je m’explique : avouer ici un gros gros doute sur l’influence des humains sur le climat n’est pas du tout en contradiction avec l’écologie, l’environnement, au contraire, cela revient à souhaiter la redirection des énergies vers la réduction de la pollution globale, chimique, et la mise au point de technologies propres. (Et cela remet bien sûr en perspective toute l’idée de la décroissance conviviale, de la simplicité volontaire, qui prend maintenant à mes yeux une tangente d’autant plus philosophique qu’elle me semblait majoritairement utilitaire.)

Vous me direz que cela revient pratiquement au même : pourquoi troquer la peur du climat contre la réalité du trop-plein de produits chimiques si cela élimine par la même occasion le sentiment d’urgence, ce qui aurait peut-être pour effet de nous réinstaller confortablement dans un statu quo encore plus difficile à faire bouger? Oui, j’en conviens, et cela est en partie terrifiant. Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux se taire et espérer que cette zizanie donne des résultats positifs, même si c’est mensonger (mais en publiant ce texte, je penche assurément du côté de la vérité, enfin celle à laquelle je crois maintenant…). Parce que quand on sait que seulement 0.054% de l’atmosphère est composé de CO2, et que l’apport qui provient de l’activité humaine est encore plus petit, on se demande comment des gens, des scientifiques, ont pu bâtir une théorie aussi apocalyptique. Mais nous ne sommes que des jarres à remplir, au gré des agendas politiques, puisqu’il semble que le fond de cette crise est bien politique.

Il faut donc remettre les pendules à l’heure, et rapidement. Sans pour autant sacrifier les efforts de réduction de la pollution, puisqu’il serait bien temps de redonner un peu d’éclat à cette planète, pour qu’elle reste la planète bleue, et qu’on ne l’appelle jamais la planète brune…

(Photo : a guy with a camera)

Votez pour ce texte sur Cent Papiers!

L’auguromanie expliquée aux enfants…

La civilisation a fait de nous des monstres, suceurs de plaisirs et d’habitudes contre nature. Et je suis bien sûr du nombre, même si mon auguromanie (addiction au bonheur — ah! le bonheur d’inventer des néologismes!) me semble très modéré en présence des us et coutumes de mes concitoyens que j’observe du bas-fond de mon laboratoire virtuel. En Afrique c’est le sida qui fait des ravages, ici c’est l’auguromanie qui nous fait tourner en rond en nous clouant seulement un pied!

J’accuse donc les meneurs d’avoir mené la barque à leur image, celle de la rapidité, de la facilité, enveloppés des habits clinquants en or transmués en cravates multicolores, enserrés dans un carcan qui vient le moins possible de chez Moores… Et le mimétisme propre au peuple, par définition consensuel au niveau domestique, a bien fait le reste du travail. Nous voilà heureux d’être malade!

Aussi, je les accuse surtout d’avoir sauté par-dessus toute considération de risque extérieur : le plomb, le bisphénol A, les colorants artificiels, etc., qui parcoure le sang des enfants est une abstraction tant et aussi longtemps qu’un graphique à la baisse ne vient pas les secouer; l’abstraction étant hautement attractive dans les sphères éconocentriques. Ce sont les contrecoups, les effets secondaires de notre accoutumance, comme des plaques d’eczéma, et il semble que nous sommes loin d’en prendre note : ça nous pique à peine…

Tiens, pendant que j’y pense, est-ce que la famine mondiale actuelle serait un assez gros coup de réalité pour réveiller les dormeurs toute catégorie, ou le coup est carrément calculé dans ses moindres détails?

Avouez que ça serait assez incroyable, d’une invraisemblance à m’octroyer le titre de grand gourou du conspirationnisme pour avoir pensé que sciemment des groupes ont provoqué ce qui pourra être considéré dans le futur comme étant un génocide sans commettant direct, un crime contre l’humanité corporatiste, un laisser-faire idéologique. Mais comment réagir à toute cette misère provoquée quand on est auguromane, atteint de la première maladie psychologique occidentale, qui commence déjà à faire des ravages du côté chinois et indien, donc pris dans le tourbillon du bonheur le plus facile à obtenir, celui qui s’achète avec des devises?

Pour moi, ce billet est un pas de plus vers la guérison et le premier signe de guérison est bien sûr de se savoir atteint.

Mais une dernière question : pensez-vous l’être et à quel degré?

(Photo : WayneMethod)

Mama Africa

J’écoute cette chanson en boucle depuis tantôt et je viens de voir la vidéo pour la première fois à l’instant sur YouTube. Je ne pouvais pas m’empêcher de le partager avec vous, pour la simple et bonne raison que j’adore le reggae et que cette chanson fait partie de mes préférées.

Enjoy!

Akon/MamaAfrica(lyrics)

So much so much love
So much
So tell me can you feel it
So much so much yeah
Ya know
Make that visit
So much so much love
So much
Senegal can you feel it
So much so much yeah
So much
OOWW!

So much love to share
Pure blackness, oneness so rare
So much love to care
Let them know they’re missin’ out
Mama Africa has
so much love to share
Sweet blackness, oneness be there
So much love to care
Let them know they missin’ out
Sing again

A
This is for all the love
And the life took away
F
Don’t forget we were born in trade
R
ripped from the land and shipped away
I
Is the inspiration we used to survive
C
Have to see it with your own cries
A
Don’t play
Add it up and alright

Still ya don’t know
Land is so gold and green
The place is so fresh and clean
And everyday I water my garden
Tell if you feel it deep in your heart and
The space is so cool and nice
Visit once, guaranteed to visit twice
And if you just believe in the most high
I know you’ll be alright

Mama Africa has
So much love to share
Pure blackness, oneness so rare
So much love to give
And let them know they’re missin’out
Mama Africa you
So much love to share
Sweet blackness, oneness be there
So much love to care
and let them know they missin’ out
Sing again

A
That’s my favorite place when I need to get away
F
Must forget but we can’t forget to pray
R
Like Lance ridin’ on the runway
I
In my homeland and I’m feelin’ so alive
C
Hear me chant Africa unite
A
Gonna accept the mass alright

Still ya don’t know
Skin is so dark and brown
She lifts me right off the ground
But no ya not gonna see it on ya tv
So yo just listen up and believe me
Her trees have the only cure
Her love is so blue and pure
Had to kiss them troubles goodbye bye
No I don’t have to lie mama Africa, you got

So much love to share
Pure blackness, oneness so rare
So much love to care
Let them know they’re missin’ out
Mama Africa
So much love to share
Sweet blackness, oneness be there
So much love to care
And let them know that they missin’ out
Mama Africa

So much so much love
So much
So tell me can you feel it
So much so much care
So much
Make that visit
So much so much love
So much
Senegal can you feel it
So much so much care
so much
Ooow!
So much love to share
I just can’t see how we livin’ without it
So much love to care
Don’t miss don’t miss one moment about it
So much love to share
Resist this bliss yo I really doubt it
So much love to care
so much love
So much love to share (ooh yeah)
Pure blackness, oneness so rare
(Thoughts had crossed my mind)
So much love to care
Let them know they’re missin’ out
(Feelin’ it all the time)
so much love to share
Sweet blackness, oneness be there
so much love to care
Let them know they’re missin’ out
Sing again

De gavage en gavage

Ce texte est paru le 11 juillet sur Un homme en colère, je l’ajoute ici pour ceux qui ne l’auraient pas encore lu.


Avec toute cette histoire de cruauté aux Élevages Périgord, ce qui pour moi ressort, après avoir visionné l’extrait sur YouTube, c’est la facilité avec laquelle nous pouvons faire abstraction du fait que nous sommes en majorité carnivore et que l’élevage et l’abattage ne sont pas des processus très joyeux à la base.

Donc, je crois qu’il faut faire la distinction entre le crétinisme de certains employés de cette compagnie et le gavage en tant que tel, procédé traditionnel qui est assez discutable, même s’il n’y avait pas les autres images de pure cruauté pour l’accompagner. Tant mieux si par la même occasion nous nous questionnons sur cette pratique remontant à l’Égypte ancienne, et interdite dans plusieurs pays. Mais comment séparer le vrai du faux quand, selon Wikipédia, deux instances européennes se contredisent en stipulant soit qu’« aucun animal n’est alimenté ou abreuvé de telle sorte qu’il en résulte des souffrances ou des dommages inutiles », soit que « le gavage, comme il est pratiqué aujourd’hui, est préjudiciable au bien-être des oiseaux »?

Aussi, il ne faut pas oublier, dans le cas de la brutalité, qu’il est très possible que ce genre d’écart de comportement ait lieu, avec plus ou moins de gravité, dans tous les élevages et les centres d’abattage. Car, malheureusement, je ne crois pas que l’éthique de ces compagnies va jusqu’à des mises à pied pour ses employés cruels sinon la peur de perdre son travail freinerait ces débordements. Alors, il est vraisemblable de penser que ce genre d’entreprise est plus propice à ces comportements brutaux étant donné que ces animaux sont considérés premièrement comme des produits et non comme des êtres vivants, à l’instar de nos animaux de compagnie.

En contrepartie, j’ajoute ces deux commentaires de Moskoo, un utilisateur de YouTube, qui représente bien l’avis des personnes qui ne se laisseront pas impressionner par le message du Réseau d’action globale, ceux-là qui ont amorcé cette campagne :

Moi, ça m’empêchera pas d’aller savourer la cuisine de Martin Picard ou le foie gras de mon charcutier. Vous êtes naïfs si vous pensez que l’abattage est un truc doux et sans violence… Mangez donc des produits hyper-transformés à base de soja pour le restant de vos jours si vous avez le coeur trop sensible.

4 minutes sur 100 heures de tournage, c’est pas grand chose. Surtout qu’ils semblent mettre à jour de mauvais employés plutôt que des pratiques courantes. C’est sûr que lorsqu’on est des militants végétariens, on ne doit pas être de gros amateurs de foie gras.

Et appeller au boycot d’un produit qui se détail à près de 200$ le Kg, ça interpelle pas grand monde.

Cela m’amène à la considération monétaire qui va avec ce produit de luxe. Premièrement, il est clair que cette personne est assez en moyen pour consommer à répétition et apprécier ce produit. Aussi, que son plaisir est plus important que son possible dégoût par rapport à cette pratique puisque son commentaire tente sciemment de rabaisser le gavage au même niveau que la production de viande. Pourtant, il y a une forte différence entre une vie d’oiseau assez normale, selon les conditions plus ou moins bonnes des différents élevages, et de se faire rentrer un tuyau dans le gosier jusqu’à être atteint de stéatose hépatique, maladie du foie gras. Conséquemment, il serait assez facile de dire qu’une personne amateur de ces produits sachant très bien en quoi consiste le gavage et qui s’en fout peut très bien en même temps se foutre du sort de la majorité des humains : mais je ne l’affirmerai pas tout de go, je lance seulement l’idée comme ça…

Pour terminer, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec ces fillettes dans certains pays d’Afrique qui se font gaver de force pour être grosses, afin de plaire à la majorité des hommes qui ont un penchant pour l’obésité féminine, et qui donc vont se marier le plus rapidement possible, partir vivre en concubinage afin de ne pas être un « poids » pour la famille, pauvre de surcroît… Par chance, c’est une pratique qui tend à s’amenuiser entre autres en Mauritanie puisque le gouvernement a demandé aux femmes de se lever et de participer à l’économie du pays. Encore, il existe aussi l’« auto-gavage » qui se pratique chez les femmes et les adolescentes avec des médicaments pour faire grossir les animaux, mais il est démontré que par contre l’influence européenne de la mode aide de plus en plus ces Africaines à désirer plutôt la minceur.

Dans ces deux cas, ces ignominies sont bien culturelles et c’est heureusement une bonne chose qu’apporte la mondialisation de mettre en évidence pour le plus grand nombre des influences et des connaissances qui permettent de tendre vers un monde moins cruel et un peu plus mené par le « bon sens ». On se le souhaite encore plus pour l’avenir.


Nethique.info

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