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Pierre Cayouette soulève bien justement dans un billet qu’« un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde ». Il le termine en spécifiant que ce problème « est aussi intimement lié au problème de l’eau ».
Le dernier billet du copain Enkidu pointe le fait que notre « clown de l’espace a refusé de s’associer à l’organisme Eau Secours, qui prône la préservation du caractère public de l’Eau ». Mon nez rouge en tombe de sa chaise…
À lire, et profitez-en pour suivre le lien qui se rend jusqu’à l’article d’André Bouthillier d’Eau-Secours! paru le 17 juin 2009, pas très longtemps après la fameuse émission de TLMEP où Hervé Kempf et Micheline Lanctôt étaient parmi les invités.
Cependant, mis à part le fait que je trouve important que tous aient accès à ce qui compose environ 70% de notre être, je la trouve interrogative LA question de l’hachedeuzeau. Si le bleu de la Terre trouvait un moyen de s’enfuir massivement dans l’espace comme celui qui s’en enrobe à toutes les sauces, je dis pas. On aura beau la boire, elle va ressortir souillée, mais elle va ressortir quand même du corps. On aura beau avoir l’air stupide et laver d’eau trop propre son asphalte, elle ne va pas disparaître pour autant, seulement l’argent de nos taxes…
Le volume d’eau sur Terre est seulement inégalement disponible. Il existe des manières de dessaler l’eau de mer, même si elles sont encore trop coûteuses pour être rentable. Mais si on enlève l’idée de rentabilité là-dedans et qu’on pense juste aux gens qui ont soif, pourquoi les dons de charité n’iraient pas justement à la recherche et au développement de solutions dans ce sens-là? Même qu’au bout du compte, ça serait profitable, dans tous les sens.
Et la pluie elle, personne n’a pensé à la pluie?
(Photo : heldes)
T’as tout pigé: rien ne se perd, rien ne se crée, et c’est pas dans le cosmos qu’on va s’occuper de cleaner nos eaux.
Si Monsieur Laliberté aurait vraiment voulu aider les gens à se procurer de l’eau, il n’aurait pas fait tout ce cirque. Et c’est tout simplement incroyable qu’il ait refusé de s’associer avec André Bouthiller. Peut-être parce que ce dernier ne possède pas la noblesse nécessaire pour être invité aux soirées décadentes de St-Bruno. Car c’est là que les grands projets prennent forme. Je ne serais pas surpris d’apprendre que le fantôme de George Harrison rôde encore dans les parrages…
D’yeux, je suis langue sale ce matin!
Langue sale, c’est pas grave, mais stie que t’écris mal, cibole! Comment tu veux qu’on ait de la crédibilité, bébé? Relis-toé avant de fesser sur Laliberté, tu verras, c’est aisé.
Ah misère ! Encore l’autoproclamé Grand Auteur qui passe en coup de vent pour blesser autrui.
Mal écrire, c’est aussi se servir de son clavier pour mépriser les autres à chacun de ses commentaires.
Really? Pis le fast food c’est se ronger les ongles d’orteils?
Je suis pas autoproclamé, by the way, dude.
Ah oui, c’est vrai. Tu n’es pas non plus Grand Auteur. Juste un pisse-vinaigre qui s’imagine plus grand que nature.
Quelle nature? La tienne? Une petite nature? Ben oui, je m’en confesse, j’ai de l’imagination.
Mistral, j’ai toujours su que l’ignorance m’enveloppait mais j’essaie de me soigner. Apparemment, je fais des progrès. Cependant, la plupart des gens me comprennent. La poésie et la littérature, je laisse ça aux autres.
Bonne journée à toé dude.
Une imagination bien mal utilisée, puisqu’elle ne sert qu’à trouver des formules pour dénigrer les autres. Chaque fois que tu interviens ici, c’est pour blaster, te mettre sur un piédestal d’orgueil. Même « nature » que le Dantec qui est venu ici et a chié sur l’univers avec la subtilité d’un panzer.
À toi aussi. Pas besoin d’être poète ou littéraire pour se relire avant de péser sul’piton, surtout pas quand on a de quoi de fort à dire, comme toi. C’est bon pour tout le monde, tsé, moé le premier.
Dantec, cher Hérétik, je vous l’aurais bouffé en oeufs mimosa, et si tu me connaissais, tu saurais ça.
Je remercie les hasards de la nature qui font que j’ignore qui tu es, ton allure, tes habitudes et ton « œuvre ». J’ai déjà assez du malheur d’avoir à lire ta prose frustrée quand je viens chez Renart, c’est largement suffisant.
Again: ce n’est pas un hasard de la nature si tu te complais dans l’ignorance, dude; c’est déterminé par ta nature.
hahaha. Si cette ignorance t’implique, alors heureux les creux ! Allez, va peigner ton ego devant le miroir, je dois rejoindre la réalité, celle que tu ignores, puisque tu n’en fais pas partie.
Bien bon de ta part, dude. Je m’en vais suivre ce conseil avisé.
Cet abus du mot « dude » me donne l’envie irrationnelle d’écouter le célèbre film « Dude, where’s my car? » mettant en vedette mon bon ami Ashton Kutcher, celui-là même dont l’évocation du prénom me donne envie d’ingurgiter une poutine et/ou de recommencer à fantasmer sur Demi Moore.
Pour en revenir au sujet principal de billet dont, il me semble, nous nous sommes éloignés, je ne crois pas qu’il soit nécessaire de juger notre jongleur cosmique national mais plutôt d’en profiter pour se questionner, justement, sur le problème de l’eau potable. Je ne saurais juger les individus en cause, ni même leurs raisons, à travers cette situation spécifique mais le problème de l’eau potable en est un récurrent depuis bon nombre d’années et même l’intervention de l’aide humanitaire et de nos chers militaires canadiens ne saurait endiguer le fléau de la soif à travers le monde. Si certaines personnes sont prêtes à investir dans les sables bitumineux, il existe bien quelqu’un, quelque part, pour perfectionner les techniques connues de dessaler l’eau de mer, tel que mentionné ci-haut.
Sur ces bonnes paroles, je vais continuer d’aller supporter des causes importantes telles que la protection des bébés phoques et la vaccination contre la grippe A(H1N1).
Damn right, dude.
Renart, la pluie, il n’y en a souvent pas là où il manque d’eau potable.
Quand je travaille à Pakua Shipi, une réserve innue de la Basse-Côte-Nord de 250 personnes isolée et sans route que personne ne connaît, il arrive que l’eau du robinet sorte orange… ou qu’elle ne sorte tout simplement pas. Et ce n’est pas parce que j’ai fumé de la sauge des druides dans la tante suante.
Heureusement, il y a la bière.
Bon OK, il y a aussi des milliers de lacs et de rivières autour. Mais la bière…
@ Renart,
Le déssalement de l’eau peut être une solution, mais cela requiert beaucoup d’énergie et d’investissement. On est loin de la coupe aux lèvres! 😉
Merci de la plogue, j’ai fait une petite mise à jour du billet pour les intéressées.
@ Mistral
Immanquable, tu débarques ici et on finit par parler de toi. La vedette est contente?
En passant, le commentaire de Jeanne Émard était raisonnablement écrit, c’est pas un examen ici, bordel! On ne se relit pas comme si on soumettait un article à une revue évaluée par des pairs.
Jeanne, non, mais de Joe j’attends mieux.
🙂
Ouais, je me suis aperçu après coup que la conjugaison du verbe était erronée… Impardonnable, je me fouetterai ce soir comme un bon disciple de l’Opus Dei. Promis.
Pour ce qui est de la langue sale, régionnalisme le permettant, on peut dire l’avoir ou l’être. C’est probablement la mauvaise haleine du matin qui m’a inspiré.
Et puis Mistral, ça va comme ça?
L’Opus Dei, ces boy-scouts… Mais oui, ma foi, ça va pour cette foi.
Les si coupent les ‘rait…
On s’en fout de ce qu’il pense, c’est pas son blogue ici, et tout le monde a droit à l’erreure… 😉
T’es pas du monde, dude, t’es Enkidu, ouhouhou.
Bon, je me pieute, et on en profite pour se tapocher. Misère…
Les aléas de la vie d’un DJ.
Jleurzai pas faite mal, promis.
Putain, quand j’ai vu 27 commentaires, je me disais que ça devait débattre d’eau en masse mais bon, y’en aura toujours pour me surprendre 😉
Ceci étant dit, tous les points que tu soulèves dans ton billet, Renart, sont intéressants.
Moi, je suis une idéaliste. Je ne m’interroge pas à savoir si c’est rentable de transformer l’eau salée en eau potable et je ne me demande pas combien ça coûterait de construire tout un tas d’aqueducs afin d’abreuver la planète entière.
Je ne me pose pas de questions d’ordre pratique quand il s’agit de combler des besoins de base chez mes confrères et consoeurs de la race humaine.
Si la situation reste comme ça, c’est parce qu’à quelque part, ça doit faire l’affaire à certains qu’il y en ait une gang qui crève de faim et de soif.
Puis quand je pense à ça, le coeur me lève.
Moi, si j’avais les milliards de Guy Laliberté, ça ferait longtemps que j’aurais nourri la planète.
Sur ce.
Fascinant combien tout le monde dépense aisément le pognon des autres.
Fascinant aussi combien tout le monde pense qu’on peut « changer le monde » comme ça, avec notre argent d’Occidentaux bedonnants et pléthoriques, comme de gros Pères-Noël.
Imaginons le scénario suivant :
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Un village de brousse au Mali où vivent depuis leur naissance environ mille habitants et où il n’y a qu’un puits au centre du village, contaminé par la poussière et l’eau d’infiltration des latrines à ciel ouvert.
Gay Lelibre saute en bas de sa navette spatiale en parachute ovale gris (guidé par un garçon de 6 ans) et atterrit avec sa poche de milliards de francs CFA à côté du puits où des gamins s’abreuvent ou font leurs ablutions sous le soleil par 55 degrés, avant de faire l’une de leurs cinq prières quotidiennes sans comprendre un seul mot de l’arabe qu’ils récitent par coeur. Il va voir le vieux chef du village (chefferie qui se transmet de père en fils aîné de génération en génération) et lui dit tout joyeusement :
— Monsieur Amadou Samaké, votre eau n’est pas potable, vous risquez le choléra à tout instant. Il faudrait détruire ce puits. Je peux faire reconstruire un beau village tout neuf avec du béton et des tuyaux et des usines d’épuration d’eau. Mais comme vous habitez en zone désertique et qu’il n’y a pas d’électricité ici ni de source d’eau, il y a seulement un petit problème : vous devez déplacer le village à 250 km d’ici, près d’une source. Mais ne vous inquiétez pas, je suis riche et je vais tout payer pour vous ! J’ai déjà versé trois millions au Ministre pour qu’il nous laisse faire.
Et le vieux chef lui répond en criant :
— Touche pas à notre puits creusé il y a 1000 ans par mes ancêtres, toubabou, l’eau goûte beaucoup mieux que ton eau insipide et guérit mes rhumatismes. Ton eau qui nous amène le sida, maladie inventée par les blancs — comme le A(H1N1) — pour exterminer les Africains, elle est bonne pour les vaches cachectiques qui sont dans l’enclos là-bas, où flotte un nuage de mouches à bouse. Sacre ton camp, sinon je te transperce avec ma lance ancestrale et je mets le feu à ton cadavre pour éclairer la nuit noire en l’alimentant de tes francs CFA.
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Faut pas oublier quelques détails. 1. L’orgueil est pas mal fort dans le monde. 2. La corruption est pas mal forte dans le monde. 3. Les problèmes logistiques reliés à la localisation des villages et aux transports sont pas mal forts dans le monde. 4. Les vieilles habitudes sont pas mal fortes dans le monde. 5. Les vieilles croyances sont pas mal fortes dans le monde. 6. Mettez donc ce que vous voulez.
Un tel richissime serait l’homme le plus frustré de la terre s’il mettait tous ses milliards pour « nourrir la planète ».
Vincent, tu as raison de dire que ce n’est pas si simple que ça, mais si cela va si mal dans les pays « en voie de développement » cela n’est quand même pas réductible à une question de coutumes ancestrales…
@ Vincent
En, fait, ce que j’aurais dû écrire, c’est que dans ton 6. je mettrais aussi l’influence occidentale, notamment via des organisations internationales comme la banque mondiale qui impose des modèles qui ne fonctionnent pas dans ces pays (e.g. le libre marché) et des compagnies qui exploitent leurs ressources naturelles en appuyant des régimes corrompus…
Mais tu as raison, les coutumes ancestrales entrent parfois en jeu, et il faut alors s’armer de patience, être créatif et travailler avec des représentants locaux qui connaissent justement ces coutumes /croyances…
@Enkidu :
Les coutumes ancestrales ne sont qu’un facteur en effet, mais souvent assez fort. Difficile à changer…
En fait, cet exemple est un fait vécu, sauf pour G.L. et la menace d’empalement à la lance par le chef. Non, dans ce village de brousse sub-saharienne (Kabé), les gens faisaient vraiment boire l’eau du puits tout moderne et excentré, construit par une ONG italienne qui voulait « bien faire », aux vaches maigres tandis qu’eux continuent à boire l’eau sale du vieux puits, plus « goûteuse » et beaucoup mieux située.
Je suis bien d’accord avec l’inefficacité des programmes de la banque mondiale et du FMI.
Katadyn MK6 Desalinator 200$
ceci 150$ U.S…pour 6000 litres…cartouche de remplacement 130$
@ Stephane.G
Avec en prime ce magnifique tranche-légumes au laser. Offre d’une durée limitée! 😉
« Mon nez rouge en tombe de sa chaise » Ha ha ha !
Ce qui a fait tomber mon nez rouge, c’est quand Harper, Bush et le president mexicain (excuse chose j’ai oublié ton nom) c’etait reuni à huis clos pour discuter du partage de l’eau en amerique du nord (savoir ce que les gouvernements en feraient, à qui ils vendraient ca). Et pas un Quebecois n’a allumé, pas un Quebecois ne s’est indigné, pas une manif dans la rue organisé par une quelconque association. Naturellement, pas un mot de Charest et de notre gouvernement qui est censé defendre nos interets (y avait pas un Quebecois de toute facon à cette reunion ne concernant pas la nation distincte qui possede pourtant une bonne part de l’eau douce de ce coin du monde) et on ne parlera pas des partis d’oppositions qui à l’epoque dormaient au gaz.
Depuis je n’ai toujours pas ramassé mon nez rouge et quand je vois à la télé la madame qui me dit qu’elle ne connait pas un pays qui laisse sortir gratuitement son petrole … je me dis que le Quebec ne sera pas le dernier à se faire plumer une nouvelle fois par le federal et le canada. Misere, bon ce n’est pas tout, ca m’a donné soif.
Cheers!
Misère, moi pendant ce temps-là je leur achète mon eau, qu’ils ont eu gratis.
Ben oui, c’est un bar ouvert!