Constatation amère

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écriture abstraite

Bang! :

48 % des adultes canadiens ont de la difficulté à comprendre les reportages, éditoriaux, poèmes et ouvrages de fiction.

Je suis presque sans voix devant cette nouvelle, même si dans le fond c’était prévisible… Genre de chose qu’on sait, mais qu’on garde pour soi. De peur de paraître snob. (Et je pourrais, et nous pourrions casser du sucre sur ces gens-là puisqu’il n’y a pas grand chance qu’ils viennent lire ici.)

Je ne peux pas croire que c’est seulement de la faute à notre système d’éducation. Le gouverne-maman n’est pas bien bien maternant…

Et je me mets à voir beaucoup de choses, de liens causals. Et j’ai bien peur de les exposer, quand même.

Je vais commencer par avaler ma salive.

34 Réponses to “Constatation amère”


  1. 1 Darwin septembre 8, 2009 à 18:52

    Je croyais que ce phénomène était bien connu. Et, de fait, il faut réfléchir et bien s’informer sur le domaine avant de faire des liens faciles avec le système d’éducation.

    Pour en savoir plus et mieux comprendre le sens de cette donnée, on peut consulter le communiqué de Statistique Canada quand l’étude d’où elle est tirée est sortie (en 2005, http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/051130/dq051130b-fra.htm) ou encore ce document d’information (PowerPoint) : http://www.bdaa.ca/biblio/recherche/eiaca2003/eiaca.ppt.

  2. 3 Drew septembre 8, 2009 à 20:03

    *Lèves la main* Scuse m’sieur j’comprends rien…

    Mais il te manque un « L » à coisse entre le « O » et le « I » dans ta photo.

  3. 4 un gars septembre 8, 2009 à 20:12

    Renart,
    Votre propos frappe mes cordes sensibles.
    Mais je vais oser le dire par soucis de cohérence.
    Votre billet pourrait être signé par Renarte.
    Dire tout en disant que je préfère ne pas dire.
    Il vaut mieux attendre, non? dire tout en disant ne pas vouloir dire, c’est pas très viril.

    Mais personnellement, je n’aime pas cette façon de faire que je trouve féminisée.

    Votre lien avec le maternant est approprié.

  4. 5 un gars septembre 8, 2009 à 20:14

    Le titre aussi.. constatation à mère. ;0)

  5. 6 Pleiada septembre 8, 2009 à 21:07

    « Liens causals » ? Ca explique bien des choses…

  6. 7 Tym Machine septembre 8, 2009 à 21:36

    Est-ce parce qu’ils ne peuvent pas ou ne veulent tout simplement pas?

    J’opterais pour la 2e option, l’oisiveté est la mère de tous les vices.

  7. 8 renartleveille septembre 8, 2009 à 22:15

    Darwin,

    « il faut réfléchir et bien s’informer sur le domaine avant de faire des liens faciles avec le système d’éducation »

    juste pour être certain, j’aimerais spécifier que j’ai fait le contraire de faire « des liens faciles avec le système d’éducation »…

    Drew,

    t’en rates pas une! 😉

    Un gars,

    je ne sais pas si tu te rends compte, mais ton propos est totalement sexiste. Je ne laisserai pas passer ça bien bien longtemps…

    Soit cohérent, justement, et tourne ta langue sept fois avant de rédiger, j’apprécierais.

    Pleiada,

    ha ha! Ça fait longtemps que tu attends ça! Remettre une erreur sur le museau du Renart, c’est excitant ça hein?

    Mais il va falloir que tu te mettes à jour avec ton français, parce que bien sûr avant de l’écrire comme ça j’ai — comme toujours dans le doute — vérifié avec Antidote. Et là avec tes trois petits points assassins, j’ai poussé l’investigation encore plus loin.

    J’ai vérifié dans mon Petit Robert et « causaux » et « causaux » sont acceptés (comme indiqué dans mon correcteur). Mais en plus, j’ai vu sur le web que l’édition 2005 du Larousse Pratique fait cette remarque :

    « Au masculin pluriel, on peut aussi écrire causaux, mais cette forme est très rarement employée. »

    Source :

    http://fr.thefreedictionary.com/causals

    Et v’lan dans les dents!

    Lâche pas, tu vas bien finir par trouver quelque chose de consistant…

    Et surtout, avant de lancer des accusations, n’oublie pas de ne pas seulement te fier à ton propre cerveau comme source. Même moi je suis capable de me dire que je peux faire des erreurs et surtout, que je ne peux pas tout connaître et tout savoir.

    Tu as voulu me faire la morale, c’est à ton tour maintenant d’y goûter!

    Tym Machine,

    je suis allé voir le premier hyperlien que donne Darwin et le lien avec le monde de l’emploi est clair :

    « Les résultats de l’enquête indiquent que les personnes occupant des emplois davantage axés sur le savoir tendaient à avoir des compétences supérieures en littératie et en numératie. »

    Donc, ça semble être pour la majorité une question utilitaire. C’est dommage.

  8. 9 un gars septembre 8, 2009 à 22:51

    Renart c’est un sujet que je mijote depuis longtemps. Ce n’est pas un nouveau thème. J’ai tourné ma langue.
    Ce genre de truc …j’aurais beaucoup à dire mais j’aime mieux me taire ou encore ce truc du.. Cé tu juste moi ou bien…
    C’est une façon tordue d’avancer les choses sans vraiment les dire.
    Je croyais que vous seriez capable d’encaisser ça, mais bon.
    Personnellement je ne trouve pas cela sexiste, féminisé oui.
    Si vous jugez ce propos non recevable et souhaitez le faire taire, bien c’est votre décision mais je peux en faire la démonstration facilement.

    Vous savez dans le sexisme, il ne se dit pas seulement que des bêtises fausses, il y a aussi une description des différences liées au genre qui se vérifient dans le réel.

    Je peux vous référer à un billet d’un blogeuse qui il y a quelques jours titrait son billet… cé tu juste moi ou ben ? Et ce genre de référence, je peux vous en faire plusieurs.
    Je suis sexiste en disant ça? Pas sur. Je note une différence de genre. Mais si noter une différence de genre est sexiste, alors je le suis. Noter une différence de culture est raciste, alors?

    Et j’ai osé vous faire la remarque que votre façon de faire dans ce billet me faisait penser à ce style là.

    Je manque peut être de délicatesse mais cela n’invalide pas nécessairement mon propos.

    C’est votre espace, à vous de juger, mais personnellement de dire en disant que je préfère ne pas dire, j’évite ça. Je dis. Ça me semble important, c’est une de mes valeurs.
    Si ça vous intéresse je tenterai de vous démontrez qu’il y a une façon de dire qui fait dans la victimisation et que la victimisation au Québec a un genre et ce genre est féminin.

  9. 10 Darwin septembre 8, 2009 à 23:16

    @ Renart

    « j’ai fait le contraire de faire « des liens faciles avec le système d’éducation » »

    Quand j’ai écrit « Et, de fait, il faut réfléchir et bien s’informer sur le domaine », le «de fait» signifiait un assentiment avec le fait que vous aviez écrit que vous ne pouviez «croire que c’est seulement de la faute à notre système d’éducation. ». J’allais seulement un peu plus loin. Et, oui, j’étais surpris que vous soyez surpris…

    @ Tym

    « Est-ce parce qu’ils ne peuvent pas ou ne veulent tout simplement pas »

    Il y avait un cahier complet dans Le Devoir de la fin de semaine sur la question de l’alphabétisation et de l’analphabétisme. Le lire serait un bon début pour que vous puissiez au moins savoir de quoi vous parlez.

  10. 11 Tym Machine septembre 8, 2009 à 23:25

    @renart,

    Constat décevant mais surtout épeurant.

    @darwin,

    C’est justement pourquoi je pose des questions ici pour ne pas à avoir à lire le journal le Devoir qui est le dernier journal sur la planète que j’oserais acheter.

    Maintenant, si vous ne voulez pas partager l’information gratuitement ici, gardez donc vos réflexions insignifiantes pour vous même.

  11. 12 renartleveille septembre 9, 2009 à 0:15

    Un gars,

    « c’est un sujet que je mijote depuis longtemps »

    justement, mon billet ne parle pas de ton sujet, mais bien de ma réaction à un autre, tu devrais facilement faire la différence. Et surtout tenter de comprendre plus et mieux avant de lancer des comparaisons comme tu le fais.

    Ce que tu vois comme étant de la féminisation — « Dire tout en disant que je préfère ne pas dire. » — n’est en fait que la suite de cette réflexion : « De peur de paraître snob. » La féminisation ne se trouve que dans ta tête. À moins que le snobisme soit une caractéristique féminine…

    Alors, je ne crois pas avoir tort en te soupçonnant de sexisme : ce qui est le « don » de tout catégoriser selon des présupposés, des idées reçues.

    Aussi, si je regarde ta critique selon un oeil « viril », tu m’insultes carrément en me féminisant. Mais je m’en fous, puisque ça ne me semble pas important. Par contre, le fait que tu te serves de la féminité pour dénigrer me plaît beaucoup moins. Beaucoup moins… Ce qui s’inscrit tout à fait dans le sexisme.

    On ne devrait pas accoler des comportements aux sexes, mais bien accoler des personnes à des comportements, ce qui est plus juste, le genre venant après.

    Et puis, je suis désolé, mais la victimisation n’a pas de genre. C’est de l’instrumentalisation que de lui accoler le genre féminin.

    Encore du sexisme…

    Darwin,

    je voulais seulement être certain…

  12. 13 Pleiada septembre 9, 2009 à 3:38

    Ne t’excite pas trop vite, je n’attendais pas ce moment depuis longtemps, puisque, depuis longtemps, j’aurais pu intervenir sur presque tous tes billets. Exemple, dans le dernier: « la petite monnaie … le donner » ou dans celui-ci: « genre de chose », et avant: l’étirage de sauce, indivisible, questionnant, etc., etc; comme écrivait Hugo: j’en passe, et des meilleurs. Mais si tu veux que je relève plus souvent les scories, je le ferai gratuitement. Ce n’est pas ton pluriel qui me gêne, mais l’expression. Personnellement, j’écris « liens de causalité » ou « liens de cause à effet » et surtout, je n’écris pas un billet pour dire que je ne dis rien. Quant aux dictionnaires en ligne, je te suggère plutôt le « Trésor de la langue française », autrement plus utile (http://atilf.atilf.fr/).

  13. 14 ND septembre 9, 2009 à 9:22

    Le corps humain est une formidable machine. Il est conçu pour s’adapter, et le fait admirablement bien.

    Aussi, s’il a besoin de courir tous les jours pour survivre, il renforce tout ce dont il a besoin pour courir.

    S’il a besoin de lire tous les jours pour survivre, il le fera.

    La question qui se pose : a-t-on vraiment besoin de savoir lire un texte suivi?

    Je n’ai pas de données sur le sujet, mais j’ai l’impression que ceux qui lisent avec facilité s’en sortent plus aisément que les autres. Cependant, pour connaître des dyslexiques qui ont mal à la tête à tenter de comprendre des articles sur des sujets qui les intéressent, je constate que les autres survivent quand même : ils compensent le manque par autre chose.

    Avec les oeuvres télévisuelles et cinématographiques, peu de gens trouvent même le temps (!) de se caler dans un fauteuil avec un bon vieux polar… La plupart des maisons sont orientées vers la télé. Le matin, avec le plus vieux qui ne doit pas manquer son autobus, la plus jeune à la garderie, papa qui va travailler d’un côté et maman de l’autre avec la radio ou la télé en bruit de fond, qui lit le journal?

    Une copine prof dans un milieu très défavorisé me disait l’autre jour « bof, si mon élève devient réparateur et sait comment remplir un bon de commande et une facture sans erreur majeure, j’aurai au moins permis à celui-là de s’en sortir… »

    La langue, c’est comme tout, si on ne l’entretient pas (parce qu’on a d’autres priorités), elle s’atrophie. Tout comme les muscles du coureur qui cesse de courir.

  14. 15 Darwin septembre 9, 2009 à 9:32

    @ Tym

    « C’est justement pourquoi je pose des questions »

    Vous ne faisiez pas que poser une question, mais choisissiez la réponse en écrivant « J’opterais pour la 2e option, l’oisiveté est la mère de tous les vices. », avant même de vous informer sur le sujet.

    « si vous ne voulez pas partager l’information gratuitement ici »

    Dans mon premier commentaire, j’ai justement proposé deux liens pour permettre aux gens intéressés de s’informer plus à fond. Les avez-vous consultés ? Le premier contient un résumé de l’étude dont l’article de Radio-Canada cité par Renart parle. Il mène aussi à l’étude complète :

    Cliquer pour accéder à 89-617-x2005001-fra.pdf

    L’autre,
    http://www.bdaa.ca/biblio/recherche/eiaca2003/eiaca.ppt
    mène à une présentation qui décrit les différents facteurs associés à l’analphabétisme. Non, l’oisiveté n’en fait pas partie.

    Par exemple, la diapo 23 montre le lien entre la scolarité et la littératie. La 28 son lien avec l’âge. D’autres entre le milieu rural et urbain, la langue, l’immigration, etc.

    Il s’agit d’un phénomène complexe qu’on ne peut expliquer en quelques lignes. Par exemple, la définition même de l’analphabétisme fonctionnel varie avec le temps, car le niveau de connaissances et aptitudes maintenant nécessaire pour vivre sans contrainte et éviter toute forme d’exclusion est beaucoup plus élevé qu’il y a 20 ans et encore plus qu’il y a 50 ans.

    Le problème est important, mais il ne faudrait pas en conclure qu’il y près de 50 % de Jacques Demers au Québec…

    Quant au Devoir, il y a une version sur Internet qui diffuse plusieurs des articles de la version imprimée sans frais. Les articles offerts sur le sujet en fin de semaine étaient les suivants :
    Ils sont parmi nous
    http://www.ledevoir.com/2009/09/05/265706.html

    Pour quelques millions de plus… L’analphabétisme est un fléau bien québécois
    http://www.ledevoir.com/2009/09/05/265708.html
    Syndicalisme – Manque de compétences ? Danger pour l’économie !
    http://www.ledevoir.com/2009/09/05/265709.html
    Penser et gérer l’alphabétisation – En deux ans, un adulte peut passer d’un niveau 0 d’alphabétisation à un niveau 4 !
    http://www.ledevoir.com/2009/09/05/265711.html
    Réseau scolaire – De jeunes Québécois scolarisés de 6 à 16 ans se retrouvent analphabètes !
    http://www.ledevoir.com/2009/09/05/265710.html

  15. 16 un gars septembre 9, 2009 à 9:35

    Merci Renart comme mon propos fut insultant la situation aurait pu déraper mais vos arguments sont solides et bien présentés.
    En fait je n’ai pas de difficulté à admettre que je puisse souffrir de sexisme, de misogynie même, de misanthropie aussi et possiblement d’un quelconque trouble psychiatrique non diagnostiqué pour le moment.

    Je suis d’une autre époque que la votre, je suis aussi d’un autre milieu. Moi ce fut le milieu communautaire, au niveau de la santé et des services sociaux de 1980 à 2002

    Il est évident que le Québec est matriarcal, il est aussi évident qu’il fut fortement influencé par le mouvement féminisme qui de 70-85 avait une couleur radicale.
    Si la victimisation n’appartient pas à un genre en particulier, l’étiquette victime, elle, fut pendant des années une marque déposée appartenant exclusivement aux femmes, celle de l’agresseur était réservé aux hommes.

    Ainsi, il n’était pas question de subventionner des organismes pour hommes tant que le réseaux pour femmes n’était pas complété. On parle de quoi ici?

    Durant les années 90, les choses ont un peu changé. Ainsi un jour j’ai reçu un appel de Centraide me demandant ce que je pensais des organismes d’aide aux pères. Ils étaient suspectés. Après quelques années de vaches maigres, les organismes pour pères ont commencé à recevoir des subventions, au grand dam des dames. Les lois en matière familiale ont été modifiées, la médiation fortement suggérée. On passait alors d’un système adversorial à un système qui s’efforce de mettre l’intérêt de l’enfant au premier plan et par conséquence, devenait plus juste envers les pères puisqu’ils sont parents et que dans l’intérêt de l’enfant leur présence importe. Mais si vous voulez des exemples d’aberrations commises auprès des pères à une certaine époque, je vous donnerai certaines références.

    De plus il n’y a presque pas d’homme qui étudient pour devenir enseignant, ils ne sont même pas 1% des étudiants. Et à l’école, le nombre d’enseignants masculins au secondaire diminue.

    La féminisation de l’école et les impacts sur les garçons est de plus en plus documenté. La féminisation des garçon est peu être un terme que vous n’aimez pas Renart mais il s’agit là d’une réalité quand même.

    Quant à la santé et les services sociaux, que ce soit en CLSC, dans les Centres jeunesse la plupart des intervenants sont des femmes.

    Vous doutez de la pertinence d’accoler des comportements aux sexes. Pourtant la différence de genre existe. L’interdire n’est à mon avis que censure.
    La féminisation du garçon est bel et bien réelle.
    Et les femmes castrantes au Québec sont nombreuses, les gars castrés aussi. Faut voir le nombre de garçons qui à l’école sont sous ritalin. N’est-ce pas là une forme de castration chimique?

    Et l’image du masculin. Il suffit de regarder les publicités télé pour constater que le masculin est dénigré.
    Regardez la pub de Bell, l’homme n’arrive pas à assembler une bibliothèque IKEA correctement, un abruti, il offre d’installer internet, sa femme lui dit de laisser faire, Bell s’en occupe.

    Dans votre réponse vous employez le terme viril que vous mettez entre parenthèse. Je trouve que cela dit beaucoup.
    Bien sur, viril et masculin. Pourquoi pas?

  16. 17 Simon Dor septembre 9, 2009 à 10:18

    Dans aucune annonce (de Bell ou autre), je n’ai vu une technicienne. Toujours un gars.

  17. 18 ND septembre 9, 2009 à 10:19

    Je ne vois pas la corrélation entre la féminisation de l’enseignement et le taux de littéracie. Surtout parce qu’on ne peut s’appuyer sur aucune donnée comparative à ce sujet, et que l’enseignement a toujours été plus ou moins féminin.

    « Dans le temps » où les hommes enseignaient aux garçons et où les femmes enseignaient aux filles, beaucoup mois de gens savaient lire que maintenant — hommes et femmes confondus. L’école n’étant pas obligatoire et étant beaucoup trop chère, seuls quelques rares choyés, avaient le privilège d’entreprendre des études et d’exercer un métier cérébral. Les filles devant s’occuper des enfants, il est évident qu’investir dans leur instruction n’était pas avantageux. Mieux valait éduquer les garçons, qui pourraient ensuite exercer un métier payant pour faire vivre sa femme — médecin ou comptable… Mais sur 10-15 enfants, on n’en formait qu’un ou deux ainsi… c’est bien moins que 51 % de lecteurs, ça.

    Les femmes enseignent depuis toujours. Ma grand-mère a dû se battre pour étudier la chimie à l’université, on l’orientait plutôt vers l’enseignement, la langue, ou l’économie familiale.

    Je ne crois pas que le débat se situe à ce niveau.

    J’ai l’impression que c’est plutôt une question de besoins et de priorités. On n’a pas besoin de lire autant qu’on le croirait…

  18. 19 Jean Vitchier septembre 9, 2009 à 10:46

    La mappe qui fait peur:

    http://www.ccl-cca.ca/cclflash/proseliteracy/map_canada_f.html

    Ça c’est un vrai scandale… Un pays si riche!

  19. 20 Darwin septembre 9, 2009 à 11:02

    @ Tym

    « C’est justement pourquoi je pose des questions »

    Vous ne faisiez pas que poser une question, mais choisissiez la réponse en écrivant « J’opterais pour la 2e option, l’oisiveté est la mère de tous les vices. », avant même de vous informer sur le sujet.

    « si vous ne voulez pas partager l’information gratuitement ici »

    Dans mon premier commentaire, j’ai justement proposé deux liens pour permettre aux gens intéressés de s’informer plus à fond. Les avez-vous consultés ?

  20. 21 renartleveille septembre 9, 2009 à 12:53

    Pleiada,

    j’écris parfois et souvent slaque et je l’assume totalement, même que c’est toujours totalement voulu. Ça met de la couleur. Si elle est trop vive, passe ton chemin et retourne dans ton petit blogue beige, autant dans le propos que dans l’esthétique.

    Surtout, au lieu de me lire, tu devrais mettre des efforts pour te trouver quelqu’un pour bien te baiser. Visiblement, tu as un gros déficit de ce côté-là…

    ND,

    c’est un propos qui se tient. Sauf que moi ce que je déplore là-dedans c’est que l’utilitaire prend de plus en plus le dessus. Bah… je dis de plus en plus, mais ç’a toujours été comme ça, c’est décourageant de voir que rien n’évolue.

    Un gars,

    pour ce qui est de la pub de Bell, le but marketing est de vanter la qualité de leurs techniciens. Ils ne peuvent donc pas montrer un gars ou une fille capable de bien le faire, ça serait stupide. Alors, je ne vois pas l’intérêt de donner cet exemple.

    Jean Vitchier,

    je l’avais vu, il y a un lien qui y mène dans le texte que Darwin laissait plus haut.

  21. 22 ND septembre 9, 2009 à 14:22

    Ce n’est pas parce que c’est déplorable, ou déconcertant qu’on doit pour autant se croiser les bras et ne rien faire…

    Sauf que, bon, je crois qu’avant de penser à intéresser les gens à la lecture dans un autre cadre que professionnel ou scolaire, on devrait commencer par couper l’électricité…

    Si on veut que nos enfants lisent, on doit lire nous-mêmes, et parler de nos lectures avec eux. Si notre « temps en famille » se résume à la télé et aux jeux vidéo, et si la lecture n’est effectuée que dans un cadre scolaire (lire ici – plate et difficile) pourquoi les enfants associeraient-ils la lecture à quelque chose d’agréable? Pourquoi voudraient-ils lire quand ils n’y sont pas obligés?

    Et si les enfants grandissent sans aimer lire, ils grandissent aussi sans lire… et deviennent des adultes dont le « muscle » de la lecture s’est atrophié. Voilà.

    Mais ce n’est pas une catastrophe. C’est désolant. Mais pas catastrophique.

    « J’écris parfois et souvent slaque et je l’assume totalement, même que c’est toujours totalement voulu »

    Haha! Tout à fait d’accord! Quand on discute des enjeux liés à la langue, on a beaucoup trop tendance à s’attarder sur la forme, alors que c’est le fond qui importe… C’est pourtant une question d’accessibilité du propos — on ne peut pas discuter si on ne slaque pas un peu le ponpon.

  22. 23 un gars septembre 9, 2009 à 16:18

    @Renart
    Mais c’est qu’à répétition les pubs, dont celles de Bell (entre autre), présentent les hommes d’une façon dégradante. La pub du macho, manipulateur et menteur qui télécharge des chansons pour plaire à sa conquête en lui faisant croire qu’il aime l’artiste, vous direz qu’il n’agit là que d’une simple tentative de montrer la vitesse de téléchargement et que cela ne porte pas à conséquence.

    Le sexisme chez vous semble uni-directionnel. La féminisation elle est là, vous placez la virilité entre parenthèse et vous sortez gros comme le bras le mot sexisme lorsque ça touche la femme. Et que faites vous de la représentation des hommes dans les médias? Bof!

  23. 24 renartleveille septembre 10, 2009 à 1:31

    ND,

    « C’est désolant. Mais pas catastrophique. »

    c’est certain, ça ne vient pas mettre en péril notre survie. Une chance.

    « on a beaucoup trop tendance à s’attarder sur la forme, alors que c’est le fond qui importe »

    Un gars,

    la pub grossit souvent les stéréotypes, d’un côté comme de l’autre.

    S’il faut que je le répète encore, c’est l’utilisation de la féminité afin de rabaisser mon billet (et donc moi) qui me semble inopportune. Tu instrumentalises le stéréotype féminin pour servir ta critique à l’endroit d’un texte de l’homme que je suis. Bon, je suis pas mal à court de manières de l’expliquer…

    Et je ne comprends pas qu’aucune lectrice ne t’ait encore envoyé promener.

    Pleiada,

    j’ai trop concédé rapidement ma slaquitude, même si je l’assume encore, parce que le côté technique des choses m’intéresse peu. Mais je tiens quand même à t’apprendre que « lien causal » au singulier ou au pluriel est tout à fait approprié. Premièrement, mon correcteur Antidote me donne comme exemple une phrase tirée du journal Le Devoir où l’expression est utilisée. Et en tapant « lien causal » et « liens causaux » sur Google, on constate très facilement que c’est d’un commun…

    Pour le reste de tes petites trouvailles, il n’y a que « questionnant » qui m’apparaît vraiment problématique. Je note.

  24. 25 un gars septembre 10, 2009 à 9:18

    @Renart
    Les lectrices n’ont pas de besoin de le faire, vous le faites à leur place. ;0)
    Je blague, moi aussi j’ai fait le tour, nous divergeons d’opinion sur ce sujet. Moi je suis sexiste selon vous et vous, féminisé selon moi. Mais j’aime bien vous lire quand même.

  25. 26 renartleveille septembre 10, 2009 à 11:54

    Sauf que moi j’ai raison et que toi tu as tort…

  26. 27 Pleiada septembre 10, 2009 à 12:29

    Renart,

    Merci de te préoccuper de ma vie sexuelle, mais elle va plutôt bien ; il est toujours infiniment plus facile de se faire « bien baiser », comme tu le dis si poétiquement, que de trouver un homme qui soutienne une conversation de haute tenue sans se sentir menacé dans sa virilité. Incidemment, je trouve que l’équation implicite : femme tenace (intelligente ?) = femme mal baisée est un témoignage éloquent de ta vision de la femme. Mais je te rassure, tu n’es pas le seul à penser ainsi : Platon (Timée) pensait que la femme est habitée par une sorte d’animal idiot – l’utérus- qui la suffoque et la pousse frénétiquement à procréer. C’est donc le mâle triomphant, qui, en la baisant, la satisfait, la calme, l’adoucit, la rend à sa vocation naturelle.

    Merci aussi de noter la tristesse de l’esthétique et du contenu de mon blogue que, comme tu l’as affirmé par le passé, tu ne lis pas.

    Pour ce qui concerne la langue, tu écris comme tu veux, slaquement ou pas, tant que tu l’assumes. Mais il y a quelque chose que tu ne comprends pas : ce n’est pas parce qu’une expression, un mot ou une tournure de phrase se retrouve sur Google, Antidote ou dans le Devoir qu’elle est bonne. Par exemple, tout le monde écrite « suite à », alors que c’est une expression impropre. Il y a usage un bon usage, le bon usage s’apprend dans la tradition littéraire et non dans les journaux – les journalistes écrivent si mal !.

  27. 28 ND septembre 10, 2009 à 12:57

    Ce n’est pas parce que ça se dit que c’est correct. Exact. Mais il ne faut pas perdre de vue qu’on parle ici d’accessibilité du discours.

    La moitié des gens ne peuvent pas lire ce que nous écrivons.

    Si nous commençons à nous enfarger dans les virgules, il va sans dire que les analphabètes fonctionnels n’auront aucune envie de participer à la discussion — c’est une autre façon de les exclure.

    Ça revient à renforcer le triste concept de « l’élite pompeuse » qui se place au-dessus de la « populace ignare ».

    Et pendant qu’on se bat au sujet de la forme (ou qu’on lance des attaques personnelles aux participants aux débats), on laisse pour compte le fond. Et le taux de littéracie ne s’améliore pas.

  28. 29 Jean Vitchier septembre 10, 2009 à 13:14

    Moi j’aime ça une femme forte, surtout lorsqu’elle vient s’asseoir sur mon visage et qu’elle saute jusqu’à ce que mon nez s’entube dans son péteux!

  29. 30 renartleveille septembre 10, 2009 à 13:29

    Pleiada,

    « je trouve que l’équation implicite : femme tenace (intelligente ?) = femme mal baisée est un témoignage éloquent de ta vision de la femme. »

    c’est complètement biaisé… comme analyse. Tu serais un homme que je te soupçonnerais autant d’être mal baisé. Ce n’est pas la ténacité (où t’es allé chercher ça?) ou encore moins l’intelligence, c’est l’aigreur que je pointe. Ça serait un bon point pour toi si c’était une cause extérieure, mais ç’a l’air que non…

    « Merci aussi de noter la tristesse de l’esthétique et du contenu de mon blogue que, comme tu l’as affirmé par le passé, tu ne lis pas. »

    effectivement, je n’y vois aucun intérêt. Et vu que tu as pris la peine de venir me faire suer, j’ai pris la peine de cliquer sur ton hyperlien pour m’assurer qu’il n’y avait pas de changement. Je n’ai pas été déçu. Je ne m’abonnerai pas plus.

    « Mais il y a quelque chose que tu ne comprends pas : ce n’est pas parce qu’une expression, un mot ou une tournure de phrase se retrouve sur Google, Antidote ou dans le Devoir qu’elle est bonne. Par exemple, tout le monde écrite « suite à », alors que c’est une expression impropre. Il y a usage un bon usage, le bon usage s’apprend dans la tradition littéraire et non dans les journaux – les journalistes écrivent si mal !.»

    ha ha ha! Toi tu as raison, et l’équipe du correcteur Antidote, et le journaliste du Devoir Louis-Gilles Francoeur, et le psychologue Albert Bandura, et l’avocat et docteur en droit constitutionnel Alain-Robert Nadeau, et la Faculté de droit de l’université de Moncton, etc., sont dans le tort. Tu es franchement risible!

    Mais bon, tu t’appuies sur la tradition, c’est tout à fait commode. Moi, la tradition, je m’en contrecrisse pas mal, il y a plus de mort que de vivant là-dedans, et j’écris surtout pour les vivants! Toi, tu es l’extrême chiante et pompeuse (comme l’indique tellement bien ton pseudo!), et à l’autre bout il y a le texto, et je n’ai vraiment pas envie de choisir entre l’un ou l’autre.

    Je butine bien humblement, alors qui m’aime me suive! T’inquiètes, je ne t’invite surtout pas. Même que j’aimerais beaucoup que tu lâches le morceau. Si tu ne le fais pas, je serai obligé de t’aider.

    Tu me fais perdre mon temps.

    ND,

    « Et pendant qu’on se bat au sujet de la forme (ou qu’on lance des attaques personnelles aux participants aux débats), on laisse pour compte le fond. Et le taux de littéracie ne s’améliore pas. »

    je suis bien d’accord, il n’y a aucun lien entre cette discussion sur la forme et le taux de littératie. Mais désolé, quand on vient chier dans mon salon, j’ai vraiment le goût de répliquer!

    Jean Vitchier,

    hé hé hé!

  30. 31 Jean Vitchier septembre 10, 2009 à 13:35

    Un peu comme un beoing s’enfonçant dans les nuages, Je voulais juste détendre l’atmosphère!

    Il y a bien longtemps que j’aurais bloqué une personne venue m’insulter sur mon propre site!

  31. 32 ND septembre 10, 2009 à 13:46

    :o)

    Je sais, certains ont le don de frapper sur les cordes sensibles (que ce soit volontaire ou non), et c’est encore plus blessant quand c’est chez soi…

    Si ça peut te faire du bien : tu écris pas mal mieux que bien des traducteurs pigistes professionnels que j’ai dû réviser. Bon, il y a un monde de différence entre la traduction et la rédaction, mais j’aime ton style.

    Je discutais justement du sujet avec une collègue qui a hoché la tête tristement. « Quand j’ai fait un stage à X, j’ai travaillé avec une fille qui rédigeait une thèse sur un sujet perturbant — 5 % des étudiants au postdoc seraient analphabètes fonctionnels. » Malheureusement, elle n’a pas pu trouver les coordonnées de la recherche… Vraiment dommage…

  32. 33 renartleveille septembre 10, 2009 à 14:21

    ND,

    le problème, ce n’est pas tant les mots que l’intention qui est blessante. Je sais depuis longtemps que cette blogueuse doit parfois se lever la nuit pour me haïr (façon de parler!), ce n’est alors que de la redite, ça ne m’apporte absolument rien! Et ma réaction peut paraître exagérée…

    « 5 % des étudiants au postdoc seraient analphabètes fonctionnels. »

    Je ne vois pas comment cela peut être possible, à moins de faire du plagiat. Mais pour plagier, il faut bien un peu comprendre…

  33. 34 ND septembre 14, 2009 à 8:46

    Hm… je ne sais pas… Si le doctorat est en sciences humaines, ça semble impossible… mais ce n’est pas complètement impossble pour un étudiant en mathématiques, en informatique ou en physique. Les analphabètes fonctionnels peuvent très bien comprendre les chiffres, les formules, les codes… je ne connais pas vraiment ces domaines, mais j’ai l’impression que les personnes qui apprennent plus facilement par l’expérimentation et qui ont de la facilité avec les chiffres pourraient faire un doctorat sans avoir à lire de longs textes suivis…


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