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Je ne sais pas si c’est l’été tardif ou si c’est parce que ma petite Charlie et ma Douce font battre mon coeur la chamade, pour ne nommer que les belles choses, mais tout m’éloigne de mon écran d’ordinateur. Les gens qui commentent ici ont beau être généralement agréables, il n’en reste pas moins que je n’ai plus de patience pour ceux qui le sont moins, à différents niveaux. Et cela devient lourd.
Quand je publie quelque chose ici, il faut que je m’attende à ce qu’on réagisse, c’est la dynamique que j’ai installée en répondant majoritairement à tout le monde qui se donne la peine de commenter. Mais est-ce qu’il faut pour autant que je me censure quand quelque chose me dérange pour ne pas heurter la liberté d’expression de la personne qui l’a écrit? La liberté d’une personne s’arrête là où celle d’une autre commence et le débat se situe sur cette ligne de démarcation. Si quelqu’un prend la liberté ici d’écrire quelque chose, il doit prendre en considération que j’ai la liberté de placer une balise qui fera reculer la sienne.
J’ai banni beaucoup de personnes depuis quelque temps pour cette raison. Et je sais que certains se disent que je fais un « trip » d’égo, mais ils sont vraiment loin du compte. A contrario de ceux qui sont stoïques devant l’adversité, ou même ceux qui sont seulement je-m’en-foutistes, le dialogue qui se passe ici me tient beaucoup à coeur. C’est pourquoi je veux me concentrer sur le dialogue qui vaut la peine. Exit l’enfantillage langagier, l’hystérie réactionnelle, les débordements dus à la frustration, les tentatives de démonstrations de supériorité en tout genre! Si votre commentaire ne passe pas la rampe du respect, je réagis de même : allez vous faire voir ailleurs! Le bannissement sert beaucoup dans le cas où il y a un déficit de comprenure…
Et pour ceux qui ne comprennent pas encore le lien entre l’image plus haut et ce billet, c’est que j’ai l’impression parfois qu’on pense que je bannis des gens parce qu’ils ne me flattent pas dans le sens du poil : foutaise! À un compliment, même si c’est agréable, je vais préférer amplement un commentaire critique, bien sûr s’il est écrit avec respect et qu’il me fait avancer, même si c’est pour me conforter encore plus dans ma position en fin de compte.
Il y a déjà assez de langues brunes, je ne vais surtout pas les encourager!
(Image trouvée via Packaging | UQAM)
J’ai décidé de faire comme toi. J’en ai banni un cette semaine.
J’aime la liberté d’expression mais je la déteste quand elle sert à déverser du fiel gratuit et inutile. Pourquoi je tolérerais les gens qui viennent sur mon espace uniquement pour me traiter de tous les noms, même s’ils essaient de le faire en restant en lien avec le sujet du billet? (Oh oui, je sais, c’est tordu par moment…)
Se concentrer sur le dialogue qui vaut la peine… J’aime bien et je tente d’appliquer aussi. 🙂
Bof, il y a même des blogues anarchistes qui utilisent ce même réflexe de censure conditionnée par l’étatisme, alors…
Mais dans le cas d’un blogue personnel comme Noisette, c’est très compréhensible.
@Renart,
Vous savez que je trouve le respect important. Cela ne fait même pas l’objet d’un débat dans lequel je m’engagerais.
Votre billet me renvoie davantage au plaisir que l’on a à lire les commentaires à un billet que l’on a écrit.
La déception elle est là parfois, des attentes déçues.
Ça me semble incontournable.
Le plaisir on le prend lorsqu’il passe, et il passe plutôt rarement.
Et entre les lignes, il reste l’expression que les réponses ne sont pas à la hauteur de vos textes. Et c’est là quelques choses de très fréquent. Combien de fois monsieur Foglia se plaint de la bêtise des réponses de ses lecteurs comme si il croyait que ses pensées pourraient rayonner sur les autres. Il y a un peu de narcissisme là-dedans, je crois.
Etes-vous en train de courtiser les amateurs d’anulingus vous la la! Les gens sont parfois peu gênés de dire qu’ils aiment des films comme « Scream of the Mummy » et « Cheerleader Ninjas », mais ils se cachent la tête dans leur propre péteux quand vient le temps de parler de ce qu’ils font le soir après le Téléjournal! Toute la journée ça mange le cul du boss pour de l’avancement, pis le soir à grand coup de langue dans le péteux de Madame! Vive la gomme Asskisser!
« j’ai l’impression parfois qu’on pense que je bannis des gens parce qu’ils ne me flattent pas dans le sens du poil »
Moi, je te trouve super bon Renart.
Keep up the good work buddy ;)!!!
Je ne peux que te féliciter pour ton jugement comme toujours si avisé, lucide et clairvoyant.
Pourrait-tu préciser qu’est ce que entend par »langue brune ».
À part ça, je trouve que ta coupe de cheveux te vas tellement bien,,,, 😉
Noisette,
bien fait! Faut garder son chez-soi propre!
David Gendron,
aucun lien avec l’étatisme, au contraire, c’est de liberté individuelle dont il s’agit. Je trouve que tu forces trop fort pour faire un lien avec tes sujets de prédilection. De toute façon, tu le sais, je te fais toujours le même reproche…
Un gars,
ton commentaire est une suite de contradictions, donc je ne peux pas comprendre l’opinion qui est émise.
Patrick, Tym Machine, Broony Zoopoth,
ha ha ha ha!
Bravo!C’est chez toi ici et ton jugement me paraît quand même objectif et t’as une ouverture sur la critique. Keep on the good work!
Noisette a repris? Ah ben, j’suis contente.
@Renart
Je n’y vois pas de contradictions. Mais mon message est possiblement pas clair.
Perséphone,
même si l’objectivité m’apparaît comme une belle utopie, j’accepte ton encouragement.
Un gars,
on passe du plaisir à lire les commentaires, à leur bêtise et au narcissisme de celui qui en est déçu (Foglia). Et, entre les lignes, une impression que tu me compares à Foglia, ce qui me laisse perplexe…
« aucun lien avec l’étatisme, au contraire, c’est de liberté individuelle dont il s’agit. Je trouve que tu forces trop fort pour faire un lien avec tes sujets de prédilection. De toute façon, tu le sais, je te fais toujours le même reproche… »
Cette fois-ci, c’était plus un message pour mes confrères anarchistes qui n’ont pas intérêt à agit ainsi. Pour les autres, je m’en fous!
@Perséphone
L’objectivité absolue est une chimère. Je suis profondément subjectif!
agiR
David,
je ne suis pas certain de comprendre. Puisque je crois que l’anarchie est en lien avec la politique, je considère que la blogosphère est plus une question relationnelle.
Pourquoi considérer qu’un anarchiste ne devrait pas s’occuper de son espace web (son blogue, etc.) comme il l’entend? Et je repense au dernier billet d’Anne Archet à ce sujet où elle avoue interdire des internautes de commenter son blogue :
http://annearchet.wordpress.com/2009/07/26/debat-mon-cul-2/
@David,
Cet anti-étatisme devient une véritable obsession chez vous…
Tant mieux car cette couleur vous va à merveille.
Renart
J’ai écrit ce que votre billet m’avait inspiré. Je parlais beaucoup plus de moi que de vous dans ma réponse. J’ai tenté de cerner ce qu’éveillaient en moi vos propos.
Je suis comme ça, je suis une caisse de résonance, mais qui n’a pas la prétention d’être bien accordé.
Un gars,
« je suis une caisse de résonance, mais qui n’a pas la prétention d’être bien accordé. »
belle image.