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Ne vous découragez pas trop, on n’entendra plus parler de nation ni du français dès le 25 juin. Enfin presque… Après, comme des petites explosions de saveur, ça reviendra tranquillement hanter notre quiétude jusqu’à culminer en plein coeur du prochain été. Et encore, rien ne sera réglé. Depuis 1980, on répète à René Lévesque : « À la prochaine fois ». À défaut d’être « Maîtres chez nous », est-ce que les Québécois seraient maîtres ès procrastination?
(Pour lire la suite, ça se passe du côté de chez Pascal Henrard, que je remplace jusqu’au prochain mardi.)
N’oublions pas que le prochain référendum aura fort probablement lieu en 2014!
Ben non, la fin du monde est pour 2012…
Et ce sera de la faute des méchants séparatistes! 😉
Niak niak niak.
«N’oublions pas que le prochain référendum aura fort probablement lieu en 2014!»
De 1995 à 2014, 19 années se seront écoulées.
À 40 000 immigrés/année en moyenne, cela donne : (40 000 x 19) = 760 000 immigrés de plus.
Admettons qu’on en a retenu la moitié de ce groupe : 380 000 au net. Ça, c’est déjà acquis au camp du NON.
Le référendum de 1995 a été perdu par 40 000 votes (à peu près).
Je n’ai pas inclus dans mes variables d’analyse les jeunes qui sont de moins en moins nombreux à vouloir cette souveraineté.
Un référendum tu dis ??? Oublie ça …
Pour devenir indépendants, il y a un autre moyen … un moyen historique !
Un moyen historique? Pas la violence, j’espère?
J’ai une idée: pourquoi ne pas déclencher la fureur dans le ROC par des crises? Ils nous crisseront dehors!
De plus en plus d’immigrants se francisent et sont en faveur de la séparation du Québec.Les jeunes? Ils ne votent pas, mais ils sont moins nombreux et ils voteront en plus grand nombre lors du référendum.
De plus, il faut d’abord et avant tout vendre la séparation du Québec aux gens de Culbec City?
Et si Sarko Labeaume, un séparatiste, était la solution à ce problème?
Mais moi je suis maître chez nous et je ne veux ni d’un gouvernement canadien ou québécois venir me dire quoi faire et comment faire. Du pareil au même en bleu ou en rouge (où il y a du drapeau il y a de la connerie).
Au moins cette fête est un prétexte pour faire un méga feu à Québec et baiser enroulés dans un grand drapeau du Québec (et moi le con je manque cela cette année). Bah, de toute manière, alcool et drogues interdits sur les plaines (et l’année prochaine il sera même interdit d’y baiser sous les feux d’artifice) alors aussi bien rester chez soi…
Il y en même qui en profitent pour « braiser ». (Je fais référence, avec mauvais goût certes, au récipiendaire du Darwin Award de 1991 à Québec…)
Moi j’en profite pour sortir Harmonium du grenier et me faire une séance de nostalgie. Nostalgie de l’époque où les poètes et les artistes dominaient la scène indépendantiste, où on rêvait d’être libre, pas d’avoir une grosse piscine, un gros char et un gros REER…
(J’avoue : je suis présentement pompette et j’écoute L’Heptade…)
Il y a cinq ou six ans, un de mes voisins bedeno-colon qui était assidument abonné à l’aide sociale, m’avait dit de sa voix de plouc galvanisé: « À s’wère c’est la St-Jean, tu pourras pas m’écoeurer avec ma musik trop forte, pis en plus m’a faire v’nir une pitoune pis c’est ça qui est ça… » Ce discours, le moins que l’on puisse dire, m’avait un peu fait rire, car il l’avait ponctué de deux gros rots de Wild Cat. L’utilisation de la virgule organique me donne toujours une splendide pigmentation dans le visage! Cette même bière dont il m’avouait « qu’elle me fait chier en flux, la tabarnack! » avait aussi la présence d’esprit de pompé un discours plutôt faible en nutriments!
Le « s’wère » arriva, comme de fait, il a mit du Glass Tiger et du Platinum Blonde à pleine tête dans sa kékane radiophonique. Il se pavanait les fesses dures comme des tomates vertes (était-ce la wild cat qui voulait se « faufiller »!)en attendant sa fameuse « date »! Vers les 23: 00 la femme est arrivié, titubant comme si une roue de tracteur lui malmenait le corps. Une espèce de fausse blonde habillée en fushia avec des leggings. Elle entre dans le loft (c’était un 1 1/2 aussi grand qu’une boîte de beige), puis après quelques minutes il a fit par éteindre sa misik, peut-être avait-il besoin de sa seule prise d’électricité pour la télé!
C’est seulement quelques minutes après que j’ai commencer à entendre une salve de respirations cochonnes. C’était évident qu’il n’avait pas l’intention de discuter de Pline L’Ancien, il avait plutôt l’intention de piner l’ancien trou de ses temps de jadis!
C’était un coin où les murs étaient collés, genre une serviette sanitaire qui danse la lambada dans une petite culotte. On endentait tout de ma fenètre, même quelques fois je pouvais ouire les maringouins rigolant du virus du Nil tout en sirotant le mollet d’un Québécois éméché. C’était très « unplugged » comme quartier; tu allais à la toilette et ton deuxième voisin pouvait t’entendre jouer avec le rouleau! Alors imaginez quand un homme bourré de Wild Cat et une femme handicapée baisent!
À chaque trois coups, elle disait: « Ouille ma hanche, ouille ma hanche » C’était hypnotique, un peu comme un morceau traditionnel des Balkans. Avec un peu de drum n’ bass, ça donnerait un morceau assez piquant.
Et c’était surtout métaphorique de l’idée que j’ai toujours eu de ces fêtes: une botte qui swing tout croche, d’un pays qui fonctionne de travers mais qui veut quand même fêter malgré une certaine douleur. À chaque fois il cognait ses gosses contre les persienne de madame, il semblait incapable de ratrapper le 0,1% d’oxygène qu’il devait y avoir de caché entre la tapisserie et le mur.
Je ne sais pas si l’orgasme est arrivé au bout de cette danse de st-guy, mais vers les 2: 00 du matin, le Prix Nobel de mon ancien quartier est sorti de sa piaule et a lancé à la femme qui s’en retournait boiter chez elle: « Tu r’viendras la semaine prochaine, c’est encore fête, pis j’va avoir une plus grosse bière… »
On pouvait tout entendre, moins de trente seconde après, il est entré et on l’a entendu renvoyer de façon si intense et si nourrie, qu’on avait l’impression qu’un malaxeur faisait la danse du bacon sur son prélart!
Il y a cinq ou six ans, un de mes voisins bedeno-colon qui était assidument abonné à l’aide sociale, m’avait dit de sa voix de plouc galvanisé: « À s’wère c’est la St-Jean, tu pourras pas m’écoeurer avec ma musik trop forte, pis en plus m’a faire v’nir une pitoune pis c’est ça qui est ça… » Ce discours, le moins que l’on puisse dire, m’avait un peu fait rire, car il l’avait ponctué de deux gros rots de Wild Cat. L’utilisation de la virgule organique me donne toujours une splendide pigmentation dans le visage! Cette même bière dont il m’avouait « qu’elle me fait chier en flux, la tabarnack! » avait aussi la présence d’esprit de pompé un discours plutôt faible en nutriments!
Le « s’wère » arriva, comme de fait, il a mit du Glass Tiger et du Platinum Blonde à pleine tête dans sa kékane radiophonique. Il se pavanait les fesses dures comme des tomates vertes (était-ce la wild cat qui voulait se « faufiller »!)en attendant sa fameuse « date »! Vers les 23: 00 la femme est arrivé, titubant comme si une roue de tracteur lui malmenait le corps. Une espèce de fausse blonde habillée en fuchsia avec des leggings. Elle entre dans le loft (c’était un 1 1/2 aussi grand qu’une boîte de beige), puis après quelques minutes il a fit par éteindre sa misik, peut-être avait-il besoin de sa seule prise d’électricité pour la télé!
C’est seulement quelques minutes après que j’ai commencer à entendre une salve de respirations cochonnes. C’était évident qu’il n’avait pas l’intention de discuter de Pline L’Ancien, il avait plutôt l’intention de piner l’ancien trou de ses temps de jadis!
C’était un coin où les murs étaient collés, genre une serviette sanitaire qui danse la lambada dans une petite culotte. On endentait tout de ma fenêtre, même quelques fois je pouvais ouïr les maringouins rigolant du virus du Nil tout en sirotant le mollet d’un Québécois éméché. C’était très « unplugged » comme quartier; tu allais à la toilette et ton deuxième voisin pouvait t’entendre jouer avec le rouleau! Alors imaginez quand un homme bourré de Wild Cat et une femme handicapée baisent!
À chaque trois coups, elle disait: « Ouille ma hanche, ouille ma hanche » C’était hypnotique, un peu comme un morceau traditionnel des Balkans. Avec un peu de drum n’ bass, ça donnerait un morceau assez piquant.
Et c’était surtout métaphorique de l’idée que j’ai toujours eu de ces fêtes: une botte qui swing tout croche, d’un pays qui fonctionne de travers mais qui veut quand même fêter malgré une certaine douleur. À chaque fois il cognait ses gosses contre les persiennes de madame, il semblait incapable de rattraper le 0,1% d’oxygène qu’il devait y avoir de caché entre la tapisserie et le mur.
Je ne sais pas si l’orgasme est arrivé au bout de cette danse de st-guy, mais vers les 2: 00 du matin, le Prix Nobel de mon ancien quartier est sorti de sa piaule et a lancé à la femme qui s’en retournait boiter chez elle: « Tu r’viendras la semaine prochaine, c’est encore fête, pis j’va avoir une plus grosse bière… »
On pouvait tout entendre, moins de trente seconde après, il est entré et on l’a entendu renvoyer de façon si intense et si nourrie, qu’on avait l’impression qu’un malaxeur faisait la danse du bacon sur son prélart!
Soyons tous éthanolisés d’ici au 25. Moi c’est après minuit dans les bras d’une nouvelle belle. Belle St-Jean somme toute. Toute en braise…
Ça c’est une belle histoire de St-Jean !
Ha ha ha !
Et prononcez bien : « Ouild Cat ».
😀
ou ouilecatte…
Bonne nuit 😉
Je viens d’enlever l’opportunité de répondre directement aux commentaires. C’est trop mélangeant à mon goût. Ce n’est pas clair quand tu veux répondre à quelqu’un qui a déjà reçu une réponse, tu apparais en deuxième, ce qui donne l’impression que tu réponds à la réponse et non au commentaire de base. Et puis ce n’est pas tout le monde qui l’utilise, d’autant plus mélangeant…
Dorénavant, il faut indiquer à qui on s’adresse et surtout citer les bouts de commentaires auxquels on se réfère. Merci.