Visitez mon nouveau blogue : http://renartleveille.com/
Trouvez l’erreur (mis à part l’« e » manquant à « commentaire » et le « t » en majuscule sur « terre »…) :
Si je me fie à tous les commentairs que j’ai reçus en regard de mon dernier blogue sur la chasse aux phoques, je crois que l’espèce qui doit disparaître de la surface de la terre, c’est l’espèce humaine.
C’est pour ça que je demande par mon titre si ce journaliste, Julien Cabana, participe à la blogosphère corporative du Journal de Québec de son plein gré. Il me semble que si tu t’intéresses un minimum au phénomène, puisque tu y participes, tu prends au moins le temps de lire la définition du terme « blogue » sur Wikipédia ou ailleurs pour comprendre que le blogue c’est le récipient global, le site, la page, et non un synonyme d’« article » qu’on utilise du côté web…
J’ai sauté là-dessus après avoir seulement lu la première phrase, mais la lecture du reste du billet (c’est ça le bon terme Julien!) est une belle démonstration du comment on comprend le style « blogue » du côté des journalistes; sûrement pas tous, mais plusieurs. Un style à la va-vite, plat, comme griffonné sur le coin d’une table, une argumentation vague — et vaguement accrocheuse —, surtout, un ton qui se veut près de la confidence — mais qu’on sent trop obligé dans le cas qui nous concerne. En fait, c’est carrément le squelette, le canevas d’un article étoffé qui pourrait être intéressant, mais présenté comme ça, c’est comme un coït interrompu.
J’entends presque un dialogue :
— Tu vas participer au blogue du journal mon Julien!
— Ah! bon…
— Ben oui, c’est ben simple, t’as juste à écrire ce qui te passe par la tête sans trop te forcer. Même pas besoin de te relire, tes fautes, ça va faire authentique!
— OK… ça prend combien de mots un blogue?
Félicitations pour la nouvelle présentation. Ça montre tes nouvelles couleurs et ton côté illustrateur.
Ha ha ha, l’attaque en regle. Ca c’est de l’art mon renart ! 😉
Tout à fait d’accord avec toi sur le sujet. La recuperation des blogs par les medias et surtout ce qu’ils en ont fait, c’est d’un ridicule dans beaucoup de cas.
Je me demande si ils n’ont pas encore osé mettre ca dans une rubrique de journal papier ?
C’est le signe de l’image que les blogues ont aux yeux des journalistes; c’est un nouvel outil que, pour certains, on utilise sous la contrainte de s’adapter à l’évolution du web.
Il va y avoir des journalistes comme ça qui vont garder leur blogue pour publier des billets médiocres, mais plusieurs journalistes-blogueurs ont obtenu une grande respectabilité sur le web en faisant de bonnes présentations et en faisant des trucs plus sérieux au niveau du web. Patrick Lagacé, par exemple, essaie d’utiliser son blogue avec un but à moitié informatif.
Merci Raymond!
Reblochon,
« Je me demande si ils n’ont pas encore osé mettre ca dans une rubrique de journal papier . »
je suis certain que non, c’est parce que c’est sur le web que ça peut être brouillon…
Manx,
je ne pensais bien sûr pas à Patrick Lagacé, qui s’inscrit dans une démarche bien à lui. S’il a des quotas à atteindre, ça ne paraît pas!
Me semble que ça va brûler les blogues ça, « l’obligation » pour les journalistes d’en avoir un. Déjà que ce n’est pas toujours tout à fait clair pour ceux qui lisent et commentent (on a qu’à lire quelques commentaires sur les blogues de La Presse), où est-ce qu’on s’en va si ces nouveaux blogueurs ne comprennent pas eux-mêmes ce qu’ils font là?
Bon point!
En espérant que ce n’est pas un signe…