J’aimerais vous pointer ma chronique du jour sur Blogosphère. Cela concerne plus amplement les blogueurs, mais je crois que tout citoyen devrait se sentir concerné par l’ordonnance de non-publication qui muselle le blogue d’Alain Dubois : blogue ouvert dans le but de suivre le procès (ouvert au public) qui met face à face Loto-Québec et un recours collectif mené par Jean Brochu.
Comme vous le verrez, le citoyen qui s’arme du porte-voix qu’offre la blogosphère est trop dangereux…
Renart L'éveillé / Carnet résistant 
Loto-Québec ne devrait pas avoir peur des blogues! Tout comme le hamster dans sa cage ne devrait pas craindre le minou qui l’encercle du regard.
Je doute que ceux qui achètent des montagnes de gratteux, qui regardent avec abandon la Poule et vont tâter la slut des machines à piastre du Casio soient de grands consommateurs d’internet et des blogues en particulier. Quand je pense aux dépendants du gratteux, je vois plutôt la vieille dame au dépanneur qui remplit sa sacoche de gratouille rêveuse et qui fourre le tout entre son chaplet et les quelques kleenek qui trainent ici et là… Pas besoin d’être un grand sociologue à barbiche pour savoir qu’elle est davantage abonnée au flux causé par son manger mou qu’au flux rss du blogue Alain Dublois!
J’adore tes interventions, Jean 😀
Je comprends mal en effet l’acharnement de l’empire du gratteux. En quoi un blogue particulier peut-il leur causer un tort quelconque ?
Après tout, personne n’a accès au WEB à partir des machines de vidéo poker, non ?
J’en parle sur mon blogue itou. Passons le mot, faudrait quand même pas que les sociétés d’état se mettent à nous slapper. Ça serait le comble.
@ Nicolas
À Trois-Rivières, nous avons le fameux Ludoplex, que l’on pourrait qualifier de Sahara du gambling tellement les joueurs y sont rares.
S’il y a un endroit où Loto-Québec est transparent, c’est bien là, dans le stationnement! Cet été j’ai passé sur les terrains du Ludo avec mes filles, il y a un jeune homme avec un véhicule motorisé qui venait chercher les joueurs pour les apporter jusqu’à la porte. Un gros 40 mètres d’aller-retour à chaque fois. Ma plus vielle m’a dit: « papa, pourquoi les gens ne marchent pas jusqu’à la porte? » Comment lui expliquer que la rareté des clients les rendent tellement précieux, qu’ils sont même en mesure de leur épargner l’usure de leurs souliers. Le jeune homme avec le véhicule avait l’air de s’emmerder profondément, lui qui n’avait que quelques clients à l’heure… Je me souviens que nous étions un jeudi, vacances de la construction… et c’était totalement vide!
Après le DGE, Loto-Québec.
L’État se sentirait-il menacé par le blogue, arme du pouvoir citoyen?
derteilzeitberliner.
« L’État se sentirait-il menacé par le blogue, arme du pouvoir citoyen? »
De plus en plus, je crois…