Je reviens à peine de Trois-Rivières, question de profiter du prix que j’ai gagné sur le blogue de L’Intellexuelle : une nuitée à l’Hôtel Les Suites Laviolette. Merci encore!
Dès que nous sommes arrivés, nous avons remarqué une odeur assez particulière, un mélange de maïs, de fumée et un soupçon de fromage, plus ou moins fort selon les vents. Douce avait raison, ce sont les entreprises de pâtes et papier, mais ça nous a quand même hantés pendant tout le séjour, puisqu’il a fallu que je retourne au bureau d’information touristique pour en avoir le coeur net.
Autre chose, nous avons remarqué un nombre incroyable de motos à Trois-Rivières, il doit bien y avoir en ce moment un festival quelconque en lien avec ces deux roues. Hier soir en soupant sur une terrasse il y a eu à un moment une moto tellement bruyante — plus tôt, quelques regroupements de motos sont passés, et ils faisaient moins de bruit que celle-là… — que je me suis écrié, fâché :
— Faut vraiment avoir le goût que ça paraisse quand on se déplace, c’est comme si quelqu’un courait dans la rue en criant…
En tout cas…
Aujourd’hui, nous sommes allés nous promener vers l’heure du midi dans le centre-ville et, par le plus grand des hasards, on croise Carl Charest, celui qui m’a engagé chez Branchez-vous!, et il nous a entretenu assez longuement sur cette ville, dont il est natif. Merci encore, ça nous a donné le goût d’y retourner, pour en profiter encore plus la prochaine fois!
Parlant de Branchez-vous!, si ça vous tente de passer par là, j’ai publié à la fin de la semaine dernière un billet au sujet de la littérature et des blogues, concernant le site Wikifiction, les blogues Les Impromptus Littéraires et Bloguâvre Exquis, et aujourd’hui j’ai fait paraître un billet concernant la polémique dans la blogosphère.
Voilà, à plus!
(Photo : Nino H)
Tiens, un « pas de titre »… C’est volontaire? Parce que pour moi, c’est le goût que cette ville me laisse dans le nez et dans la bouche. Heureux de voir tout de même que tu t’es bien amusé, voire reposé…
Ben oui, regarde donc ça, pas de titre… Un oubli…
Je me suis effectivement bien amusé, j’ai bien apprécié ma visite, c’est une belle ville, enfin, ce que j’en ai vu!
Cette ville bouille particulièrement de la fin septembre jusqu’au début octobre. Le festival international de poésie a lieu à cette période. Dix jours de pur délice. Cette fête des mots transporte Trois-Rivière dans une folie incroyable. On peut y côtoyer les poètes d’ici et d’ailleurs. Imaginez-vous dans un bar, entouré de plusieurs poètes qui se rendent au micro pour réciter pendant trois minutes, chacun à tour de rôle.
Le seul souvenir que j’ai de cette ville … l’odeur nauseabonde que je ne comparerai surement pas à du maïs et du bon fromage. Vraiment pas terrible comme accueil.
dites vous que l’odeur nauseabonde etait pire il y 30 ans. Aujourd’hui c’est le paradis comparé a ma petite jeunesse des ruelles de Trois-Rivieres.
en passant, la photo est superbe.
Haaaaaaaaaaa la bonne odeur particulière de la Kruger 😉 Si tu es passé par Cap-de-la-Madeleine, d’où je suis originaire, tu auras aussi pu sentir l’odeur de la Wayagamac … autre usine de pâtes et papiers 🙂
J’adore y retourner 😉 J’y ai passé quelques unes des plus belles années de ma vie ! Ma famille maternelle y est toujours d’ailleurs 😀
Neil,
il faut féliciter Nino H!