Le Parti Libéral du Québec qui sort de la douche après s’être fait traîner dans la boue remarque l’importance de l’eau, enfin! On remarque aussi la ressemblance de cette position avec celle du Parti Québécois, mais il ne faut pas le dire trop fort… ne frappons pas sur le messager!
Et l’Action Démocratique du Québec — Équipe Mario Dumont qui s’essuie l’entre fessier avec le papier brun de l’achat local, c’est une volte-face à applaudir en choeur!
Et Québec Solidaire qui se positionne contre l’ambiguë loi C-484, finalement, six mois plus tard : petit train va loin… même qu’on pourrait se dire que le wagon de queue s’est décroché et qu’on le pousse à bout de bras!
Et le Parti Vert? Si la marijuana était essentielle, comme l’environnement l’est, le Bloc Pot aurait d’aussi bons résultats dans les sondages… Passons.
En grand néophyte que je suis, ou plutôt serais, je crois quand même que nous sommes en présence d’un drôle de mélange des genres, que je qualifierais de « monde à l’envers », preuve que nous sommes plus proche des prochaines élections que du début du règne minoritaire du PLQ. Je serai même optimiste en écrivant que c’est la grogne citoyenne qui provoque tous ces retournements de chemise (cette image étant une manière pas très subtile de pointer la mouvance des priorités selon un schème assez populiste).
Justement, en parlant de populisme, quelle est la ligne qui sépare le populisme, voire la démagogie, de l’influence citoyenne? Parce qu’il y a vraiment moyen de lire les événements récents au travers de ces deux loupes. J’aurais tendance à croire que le populisme ne se marie jamais au bien commun, et s’il y a bien quelque chose qui représente le mieux le bien commun, c’est bien l’environnement!
Alors, conséquemment, le mini succès dans les sondages du PV, qui surfe comme un monomaniaque sur la vague verte en mode pilote automatique, semble faire beaucoup de vagues auprès des trois partis présents en chambre, ce qui est somme toute utile. Après un début pas mal axé sur l’économique, voilà que ce sont les thèmes plus traditionnellement gauchistes qui prennent le haut du podium. C’est remarquable, même si ça semble encore très poussé par l’électoralisme et la partisanerie… ces plaies!
Mais bon, je ne vais pas trop m’en plaindre…
Laissons venir!
Notre époque me semble s’approcher drôlement à un autre type de « dictature » – la vertu d’être « vert ».
Si vous ne l’êtes pas, vous n’êtes pas un individu, un citoyen, un acteur de la société, un leader, un politicien, ou peut-être même un homme d’état consciencieux… mais si l’on est un partisan pour un monde meilleur et vert, alors, que fait-on? Cesse d’utiliser la douche… et le bain? Fini la voiture et le transport en commun pour toujours? Lave tout tout tout à la main? ainsi de suite… mais qui fera fonctionner l’économie local sans consommation?
Semble-t-il qu’il faut vivre sa vie également. Ouf! Pas facile. Vert ou ne pas vert… 😉
….Si la marijuana était essentielle, comme l’environnement l’est,…
Mais elle était essentielle. Sa démonisation a servie 3 lobbys important : pétrolier, médical, construction, pour ne nommer que ceux-là.
À quand un billet sur ce don du ciel (!) qu’est le chanvre ?
Cesser d’utiliser la douche? Mais non, juste cesser de chanter un CD au complet lorsque l’on y est.
Le bain? Pas besoin de 5 pied d’eau pour se laver.
La voiture? Juste cesser de la prendre pour aller au dépanneur du coin. Le bus? C’est une belle alternative mais il y en a tellement d’autres comme mettre un pied devant l’autre ou le vélo.
Lave tout tout tout à la main? Juste fermer le robinet lorsqu’on se savonne les mains en jasant de notre journée.
L’idée n’est pas de cesser de consommer mais bien de consommer avec un minimum de conscience.
Je pense que l’économie local peut survivre à ça!
My Arts,
bon, je ne répéterai pas ce que Volage écrit plus bas, alors j’ajouterai seulement qu’il est question, au pire, de mettre au diapason l’économie et un taux de consommation plus axé sur des besoins primaires.
C’est là où l’incidence est la plus appréciable. Et c’est dommage, mais la culture, comme système qui entre autres démode rapidement, est responsable du gaspillage des ressources, puisqu’elle magnifie la compulsion consumériste. Si la conscience « verte » peu servir à un changement profond dans la société, pourquoi pas?
Clusiau,
essentielle? Moi j’ai arrêté ça voilà bien presque dix ans, je n’en suis pas encore mort… 😉
Volage,
comme on dit, nous sommes sur la même longueur d’onde!