Si vous avez écouté le Gala Blogu’Or au complet, vous avez sûrement remarqué la présentation de Philippe Schnobb en lien avec l’anonymat (pour le revoir, c’est dans la deuxième partie, à la 3e minute — le minutage n’apparaît que dans la version YouTube). En gros, il invite les blogueurs et blogueuses à se démasquer pour que leurs écrits paraissent plus sérieux et crédibles. Pour ma part, il a fallu que je me dévoile pour cette raison, même si je signe encore de mon pseudonyme mes textes. La question est revenue alors que j’ai commencé ma contribution chez Branchez-vous! et ça me trotte bien sûr encore en tête…
Je crois que Philippe Schnobb a un peu raison, bien que cela ne semble pas si simple. Pour avoir entendu et lu divers membres de la blogosphère me raconter les raisons de leur anonymat, j’ai bien de la difficulté à voir la situation d’une manière monolithique comme quelques personnes semblent la voir. Je crois que les anonymes sont bien conscients du déficit de crédibilité au niveau des médias et d’un lectorat plus conventionnel, mais cela ne semble pas affecter le dynamisme de leurs blogues, au jour le jour.
Pour ma part, je regrette mon ancien sac de papier brun car depuis quelque temps un ancien-ami, dont notre relation s’est terminée d’une manière assez houleuse merci, m’a retrouvé. Il a commencé par m’envoyer un message haineux ici, que j’ai bien sûr modéré. Je lui ai répondu très poliment via son adresse de courriel, et il a surenchéri de la même manière qu’auparavant. J’ai décidé de ne pas lui répondre parce que je n’ai pas de temps à perdre avec le passé (surtout quand c’est visiblement inextricable et fortement négatif), et, après quelques jours, il a recommencé à commenter à s’acharner ici comme tout bon troll sait le faire : je l’ai alors ajouté dans mes indésirables pour ne plus avoir à le lire (ma black list, pour les intimes…).
Bien sûr, il y a pire dans la vie, mais je crois que c’est ce genre de situation que les gens ne veulent pas vivre. Pour beaucoup d’autres, c’est pour le travail que ça semble problématique. Enfin, chacun a un peu ses raisons, et il serait bien mal venu pour les gens qui exposent leurs vrais noms de juger du choix des autres de le cacher…
Mais le plus drôle dans tout ça, c’est que Philippe Schnobb a sévi dans un Gala qui est l’oeuvre des très très anonymes La Fêlée et L’Exivrogne…
Parallèlement, ça me fait penser au thème de la blogoliste, sujet sur lequel j’ai échangé depuis deux jours sur le blogue Je vais jouer dans vos plates-bandes. Ça m’a donné le goût de faire un peu de ménage dedans. Donc, j’ai enlevé en majorité les blogues inactifs depuis 2 à 3 mois, et les autres pour d’autres raisons personnelles. Au total, presque 25. Il en reste beaucoup, mais au moins c’est un peu plus éventé, enfin, plus logique : donc, plus de visibilité pour ceux qui sont actifs. Comme j’écrivais sur ce blogue, « je considère ma blogoliste plus comme mon panorama de la blogosphère que comme le résultat d’un jugement précis et calculé. »
Et le pire, c’est que mon agrégateur est rempli de blogues que je devrais y ajouter…
Aussi, pendant que j’y pense, je me demande bien pourquoi Patrick Lagacé n’a pas glissé un seul mot sur le Gala… je le considérais un peu comme le parrain symbolique de cet évènement.
(Photo : chrismaverick)
mon nouveau patron m’a dit qu’il avait fait une recherche Google avec mon nom avant mon embauche, alors est-ce que l’anonymat est important, of course parce que les opinions de mon blogue même si je les partage sur mon blogue, je ne veux pas les retrouver à mon travail parce que je ne vais pas travailler pour discuter de ce genre de sujet avec eux.
Philippe Schnobb s’est fait berner comme journaliste et il a encore une tite crotte sur le coeur, ça va y passer
Ça fait réfléchir, ton billet.
Deux côtés, deux médailles, plusieurs lignes à y ajouter. Pourquoi vouloir conserver l’anonymat ? Ça enlèverait de la crédibilité à un personnage ? Et en même temps, l’autre question, pourquoi rendre publique via un blogue sa réelle identité ? Cela n’interfèrerait-il pas dans certaines politiques éditoriales de certains blogueurs ? Et si les masques n’étaient plus visibles, et si les gens dévoilaient qui ils sont réellement, cela aurait-il un véritable avantage ? Un certain désavantage ? Compte tenu des propos tenus par certains, évidemment que l’anonymat demeure un plus. Compte tenu du talent d’autres personnes, l’anonymat demeure un mystère. En ce sens, le fait d’être quelqu’un d’autres sur le web permet peut-être un abandon plus aisé de ses opinions, de ses pensées, de son mode de vie… tant de questions auxquelles plusieurs personnes tentent de répondre.
Personnellement, j’apprécie savoir « qui » je lis réellement. Dans d’autres cas, je m’en fous. Si une lecture me plait particulièrement jusqu’à ajouter les billets à mon agrégateur, j’aime reconnaître la signature. Mais elle peut être faite de points, de lignes, de pseudonymes… ou signée d’une identité réelle.
Finalement, mon opinion, c’est que ceux qui signent leurs textes derrière un pseudo doivent avoir leurs raisons. Les autres décrivent brièvement leur idendité réelle quelque part dans leurs pages (ce que je fais, par exemple. J’utilise un pseudo pour rédiger mes articles, mais dans une page, je présente la « vraie » moi, pour les intéressés). Le travail… il m’est également arrivé de googler un candidat à passer en entrevue. Facebook, surtout, mais dans tous les médias sociaux, on peut tirer plusieurs informations d’une personne – ou d’un personnage…
Je pars avant de prendre tout ton espace commentaire ! Mais la réflexion est intéressante…
Y-Man,
je respecte tout à fait ton point de vue. Mais bon, je ne vais pas encore cogner sur le clou de la crédibilité…
Tu tiens ton blogue pour le plaisir et c’est très bien ainsi, moi ça ne me dérange aucunement ton anonymat! 🙂
Je crois que ça n’a pas vraiment d’importance. Même si j’aime bien Schnob, je ne suis pas d’accord avec son propos. Pour preuve, les articles d’une des meilleure revue d’affaires publiques au monde, The Economist, ne sont pas signés. Ce qui à mon avis permet une certaine liberté de la part des journalistes, mais en contrepartie leurs noms restent dans l’ombre. Pourquoi pas un pseudo reconnaissable alors, comme Renart L’Éveillé ou que sais-je encore. C’est ben correc’.
Intellex,
ton commentaire me donne le goût de m’épancher plus amplement sur les raisons qui font que je continue de signer Renart, même si comme toi je dévoile mon vrai nom.
Certains me disent qu’il faudrait obligatoirement que je signe de mon vrai prénom mes textes sérieux parce que Renart ça fait trop « artiste »…
Il y a un côté de moi qui a juste le goût de dire : il n’y a pas de règle à suivre, ou encore mieux, brisons les règles, les conventions!
Est-ce que l’opinion de Nelly Arcand est moins importante dans les pages du Ici parce que ce n’est évidemment pas son vrai nom?
Guy,
je tombe des nues devant cette révélation par rapport à la revue The Economist… Ça change pas mal la donne, admettons!
Si Philippe Schobb considère non crédible un blogueur qui ne s’identifie pas, est-ce à dire qu’il ne lirait et n’enquêterait pas sur une dénonciation faite par un blogueur anonyme? Les enveloppes brunes anonymes reçues par des journalistes ont parfois été la source de grands reportages. Sans anonymat, il n’y aurait pas eu d’enveloppes brunes.
C’est vrai que les informations reçues nécessitent d’être vérifiées et qu’on ne peut pas les prendre pour du « cash ».
Est-ce le même Philippe Schnobb qui dit tenir un blogue où les Internautes doivent s’identifier pour pouvoir commenter? Qui nous dit que lorsque je signe « Jos Blos » que c’est mon vrai nom? À remarquer qu’il n’y a pas vraiment de commentaires à la fin de leurs billets.
NB pour Renart. J’ai commenté Dictionnaire 2.0 après toi. Cela devrait t’intéresser. http://chucky333.wordpress.com/2008/05/28/dictionnaire-du-20/#comment-23
On fait du chemin haha. Ça donne un peu plus le goût de se promener à travers ta liste et de tenter d’y faire de belles trouvailles.
Je signe toujours mes texte avec le pseudo Félix… qui est mon vrai prénom. Est-ce que cela me rend plus identifiable? Non. Je ne suis pas le seul Félix sur Terre. Toutefois, est-ce que cela me rend plus crédible que quelqu’un possèdant le pseudo de xyz? Pas du tout. C’est le contenu du texte qui est important. Un nom n’est rien d’autre qu’un ramassis de lettres qui sert à nous identifié… tout comme les pseudos. Si la même personne utilise courament le même pseudo et que ses textes son réfléchies et instructif, je ne vois pas en quoi cette personne qui se cache sous se pseudo soit plus crédible qu’une personne utilisant son vrai nom. Après tout, c’est un être humain qui écrit et le pseudo nous permet de l’identifier comme si il utilisait son véritable nom. Certains diront que cela permet d’apposer un visage sur le texte mais si tu ne faisais pas parti de mes amis sur Facebook, jamais tu n’aurais idée de ce dont à quoi je ressemble. Bref, je considère que les pseudos sont aussi valable que le nom, bref très peu. Les propos de sont porteur le sont.
Je comprends l’avis de M. Schnobb sur le fait que d’ajouter son propre nom ajoute du sérieux à un blogue, car cela veut dire que l’on endosse nos propos. Des gens anonymes peuvent dire n’importe quoi.
Je suis relativement anonyme sur mon blogue. Je dis qui je suis à gauche, mon prénom, mais pas mon nom au complet, car je trouve cela relativement… non-important pour un lecteur intéressé. Quant à douter de ma situation d’étudiant en génie des bioressources, je pense que quelqu’un qui prend 5 articles au hasard dans mon blogue saurait exactement dans quel domaine je suis ^^.
J’ai vu assez d’histoires sur les blogues de gauche ou de droite, où une personne donnait de vraies informations à son sujet et que les gens s’en servaient pour lui lancer des petites piques et propos provocants, voire insultants. Ça, ce n’est pas de la blogosphère sérieuse à mon avis, car pour moi, c’est un milieu de discussion. Un bloggeur met sur son site ce à quoi il pense, et les gens en discutent, dans le meilleur des mondes, avec lui ^^.
Mais bon, peut-être que je ferais mieux de sortir de mon placard un moment donné et d’ajouter mon nom de famille à côté de mon prénom, dans la colonne de gauche de mon blog. Si, pour certains, ça ajoute de la crédibilité à un blog, c’est pas ce qui me dérangerait le plus ^^. Ce qui me dérangerait, c’est l’usage que certains ont fait sur des gens de la blogosphère qui ont révélé leur identité.
Si tu me permets Renart (puisque ça fait longtemps que je n’ai pas intervenu sur un autre blogue), je pense que l’anonymat en matière de blogue est quelque chose de tout à fait correct et respectable. À moins (haaaaa… ) d’intervenir sur l’actualité et la politique. Quand on le fait, on discute de l’intégrité de gens connus, publics. On discute de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font. La moindre des choses, c’est de s’astreindre à la même discipline qu’eux (beaucoup moins lourde à porter quand on blogue que quand on passe au Téléjournal) et d’agir à visage découvert.
Que les gens veuillent parler de leur vie sexuelle, de leur job, de leur création ou de leur passion pour Mylène Farmer dans l’anonymat, je respecte ça totalement. Mais quand on veut peser dans le débat public, influencer les idées des gens et en critiquer d’autres, il faut le faire à visage découvert et en étant imputable.
Qu’en penses-tu ?
Hum! Intéressant (comme toujours sur ce blog!) cette réflexion… Je dois dire que je ne me suis jamais vraiment questionné sur les raisons de mon anonymat sur le web. Bon, il faut dire que dans mon cas, plus de la moitié des visiteurs qui commentent mon blog savent qui je suis dans la vraie vie, rendant un peu inutile le besoin de me nommer, mais si quelqu’un en faisait la demande, je crois que je montrerais qui se cache derrière l’Éponge!
En ce qui concerne la crédibilité, je crois qu’il faut aller la chercher dans le contenu que dans le nom du blogueur. Est-ce plus important de savoir qu’il se nomme Pierre-Paul Tremblay-Torangeau, si ses billets sont à côté de la « track » ? Au contraire, si Petitlutinsurlespeed écris des billets d’une pertinence impressionnante, est-ce que son « pseudo » lui enlève de la crédibilité? Je ne crois pas…
Tout est dans la volonté du blogueur face à son blogue.
La question des employeurs et des recherches Google ont beaucoup joué sur ma décision, surtout que mon nom complet se trouve probablement en un seul exemplaire au Québec. Si je m’étais appelée, disons, Valérie Tremblay, j’aurais probablement révélé mon identité. Comme ça, si ton boss se pointe et vient te demander si c’est toi la Valérie Tremblay qui écrit des affaires qui sont complètement contraires à la philosophie de l’entreprise (je suis dans cette situation), tu peux toujours dire que c’est une autre. 😛
Sinon, j’étais d’accord avec monsieur Schnobb sur le fond. C’est vrai que ça fait plus sérieux d’écrire sous ton vrai nom quand tu as un blogue d’opinion. C’est juste pas tout le monde qui peut se le permettre.
Pour ceux qui cherchent où se fait le débat c’est évidemment sur le billet portant sur Julie Couillard http://raymondviger.wordpress.com/2008/05/11/photos-de-julie-couillard-ex-conjointe-dun-hells-angels-et-dun-rockers-et-maxime-bernier-ministre-conservateur/
Personnellement, depuis que je suis là, je n’ai jamais caché mon identité, et j’ai même fait un ou deux billets qui me présentent plus particulièrement. Qu’est-ce que ça change? Rien. C’est au cas où ça intéresserait certains; et puisque je me penche sur la chose publique et que je donne mon opinion, je me dis que ça fait partie du parcours que j’ai choisi jusqu’à présent. Aussi, compte tenu du fait que j’aie déjà passé dans les journaux et à la télévision dans une simulation parlementaire, je préfère endosser qui je suis pour pouvoir en reparler à l’occasion. Ça m’a servi la fois où on a mis en doute le fait que je n’étais pas ma mère… C’est vaguement insultant, ça, quand même, tant pour elle que pour moi! Si vous me le demandez et que je ne juge pas ça déplacé, je vous parlerai un peu plus de qui je suis. Pas de problème avec ça, et googlera bien qui googlera le dernier :D. (D’ailleurs, je vais me googler de ce pas pour voir ce qu’on dit de moi…)
Reste que mon blogue ne traite pas spécifiquement de moi, mais surtout de ce que je pense. Sous cette optique, je me fous pas mal du fait que ceux que je lis soient identifiés sous un pseudonyme ou non. Ce n’est pas ça qui compte, et j’ai par ailleurs une mémoire exécrable des noms. On apprend à connaître les blogueurs à travers les opinions émises, et ça me convient parfaitement. Je trouve d’ailleurs qu’une fois votre identité établie, vous ne devriez pas changer. Je sais parfaitement de qui on parle quand on me dit « Renart l’Éveillé » ou « lutopium ». Je serais tout à fait perdu si on me jasait de « Alphonse Lapointe » ou dieu sait quoi. Il y a juste Jimmy St-Gelais qui fait exception honorable; le fait que son nom soit dévoilé nous a permis de retracer une très, très, très lointaine parentée. Amusant, mais pas très utile :).
Bon bien retour sur mon googlage, sans grande surprise, les blogues et des trucs sur mon implication dans les Expo-Sciences! Et quant à être affiché libéral, si ça déplaît à l’employeur, il n’aura pas besoin de googler mon nom pour ça; c’est clairement écrit sur mon CV.
Renart, pour répondre à ton questionnement concernant Patrick Lagacé… il est en Islande. 🙂 Il communique via son BLackberry, avec tout ce que ça comporte de limitations. Puis j’ajouterais, il peut ne pas en parler aussi, parce que dès le départ, il savait pas trop quelle forme ça prendrait mais il a embarqué par plaisir. C’était certainement pas en recherche de notoriété ou de flatteries puisqu’il ne savait pas qui nous sommes et surtout pas que ça finirait sur les ondes de TQS.
Ensuite, pour l’anonymat, perso, je trouve moche voire à vomir que sous le couvert de l’anonymat les gens disent des grossièretés, répandent des rumeurs, s`ment le doute sur d’autres personnes, connues ou pas. Quand, comme nous le faisons, on insiste pour conserver un anonymat, il y a des éléments de base qu’on se doit de respecter, le premier étant que si ma mère tombait sur mon blogue, je voudrais pas qu’elle ait honte… puis Monsieur Schnobb parle de publiciser le contenu des blogueurs, oui ok, mais si mes opinions je ne veux pas qu’on en parle dans les journaux? Je ne veux pas être crédible, être reconnue comme étant la personne référence sur un sujet X… si c’était mon but, j’aurais fait une maîtrise, je serais professeure et j’écrirais des livres. Autrement je suis une maman parmis tant d’autres, avec le poid de l’opinion qu’on les mamans. Pour ça que je fais du 3D, c’est plus amusant. 🙂
Personnellement, j’accorde une certaine crédibilité aux blogueurs après les avoir suivis fidèlement quelques semaines ou quelques mois. Qu’ils écrivent sous un pseudo ou leur nom véritable m’importe peu.
Le pseudo de Zoreilles, c’est aussi mon surnom depuis l’adolescence, c’est même écrit noir sur blanc dans mon album des finissants du secondaire V. « Surnom : Zoreilles, parce qu’elle écoute bien! » et j’ai souvent publié des textes sous ce pseudo-là. Bref, ça m’identifie encore plus que mon nom véritable et d’ailleurs, dans mon blogue, quelqu’un qui voudrait me retracer, s’il me lit souvent, peut facilement y arriver… et ça arrive de temps en temps. Je constate souvent que la plupart des gens qui me lisent ne commentent pas et ils me lisent parce qu’ils me connaissent justement. En plus, il y a ma face dans mon blogue!
Mais qu’est-ce que j’en ferais de la crédibilité? J’en ai rien à cirer, vraiment. Mon blogue se tient très loin de l’actualité, c’est fait exprès, parce que dans mon travail, je ne vis que de ça, l’actualité, je suis consultante en communication…
Au Québec, dans la blogosphère, il y a des pseudonymes qui représentent pour moi des identités bien réelles, de véritables phares. Ils ont un jugement éclairé, une connaissance des sujets dont ils traitent, un esprit d’analyse et une sagesse qui les amènent à exprimer des opinions qui, tour à tour, m’éclairent ou m’étonnent, me rallient à une cause ou me font réfléchir, mais toujours, ils m’amènent quelque chose de neuf, de vrai, de sensible et d’intelligent. Sinon, je les oublie vite!
Je vois une nuance entre l’anonymat et l’alterego. Si j’accorde moins de crédibilité à l’anonymat, j’accorde de la crédibilité à l’alterego, dans la mesure où cet alterego est constant.
L’alterego permet aux profs de parler de certaines situations dans leur école sans que les protagonistes puissent être reconnus, par exemple. Ma mère, enseignante, a déjà eu un blâme parce qu’elle avait noté sur son blogue que sa CS avait annoncé qu’elle comptait interdire Google…
Il y a des conséquences à sortir du placard, peu importe le placard. Mais bon, je n’utilise ni l’anonymat, ni l’alterego, ce qui fait que je doive m’assumer. Si un employeur refuse de m’embaucher à cause de mon blogue, ben je crois que je ne veux pas vraiment travailler pour lui. Je tiens à être moi.
My grain of salt, right icitte comme qu’y disent: http://blogosphere.branchez-vous.com/2008/05/anonymat_et_blogoliste.html 😉
Une fois, à la fin d’un week-end de silence ou personne ne parlait, c’était la règle, au dernier souper les gens se sont mis à parler, à donner leurs impressions.
Hors il m’est apparu que tout ce que je m’étais imaginé d’eux fut détruit, tout.
Il eut été préférable qu’ils se taisent tous, qu’on se quitte sans plus de façon.
Il en va ainsi de l’anonymat des blogueurs et de ceux qui entretiennent des blogues. Connaître leurs opinions est suffisant. Les connaître personnellement détruit souvent le charme.
Et puis, n’est-ce pas niais ce « festival des blogues » ? Peut-on enfin s’extirper de cette propension orgueilleuse du vedettariat, de la compétition pour un prix à tout prix ?
L’important est la liberté du Net, l’échange des idées. Les visages n’ont pas d’importance, même qu’ils nuisent. Merci.
Blogosphère: les idées et le contenu d’abord!
Les personnes? Bof!
Mon cher Clusiau.
Je suis surpris de lire votre commenaitaire sur Blog’Or. Rien à voir avec l’orgueuil ou une obsession du vedettariat. Un « festival » comme vous dites si bien, un lieu de rencontre, une occasion de connaître de nouveaux blogueurs… Un peu comme un congrès d’une association quelconque qui décide d’organiser un tournoi de golf ou une soirée dansante.
De mon côté, j’y ai découvert beaucoup de gens et bien apprécié. Je profite de l’occasion que vous m’offrez pour saluer et féliciter et remercier La Fêlée et l’ex-ivrogne pour tout le travail qu’ils ont réalisé.
Posons nous la même question quand il s’agit de littérature? Considérons-nous les auteurs qui écrivent, qui ont écrit, et qui écrirons sous un pseudonyme mois pertinents voir moins crédible? Et on sait que dans l’histoire de la littérature, ils sont nombreux!!!!
Personnellement, j’octroie toute la crédibilité du monde à Réjean Ducharme… pour ne nommer que lui…
Est-ce son vrai nom?
Qui est-il?
Seul son œuvre compte!
C’est exactement pour cette raison que tu évoques que je garde une certaine partie de mon moi-même dans le brouillard. Peur de me faire retrouver par un ancien ami détraqué dont le seul but est de me faire chier pour des raisons obscures. Ou pire, qu’on me vole mon identité… Qui la voudrait? L’utilisation de mon vrai nom me paraîtrait normale dans la mesure où il serait fait dans le cadre de mon travail, comme M. Shnobb, ou si j’étais reconnu socialement pour telle ou telle compétence. Dans la mesure où bloguer est pour moi un divertissement et un moyen de m’exprimer, je ne vois pas l’intérêt d’utiliser mon vrai nom.
Raymond,
concernant « Sur le Web », j’ai envoyé hier l’information que l’autoportrait géant fait par GPS était en fait un canular, avec l’adresse de la nouvelle à l’appui et puis rien, pas encore de mise à jour…
Le Tapageur,
😉
Félix,
je suis bien d’accord, surtout dans le cas d’un gars respectueux comme toi.
Manx,
tu fais bien ressortir le caractère indépendant du blogue, de la personnalité du blogueur qui s’y développe versus l’identité réelle qui est très accessoire, enfin pour ceux, blogueurs et lecteurs, qui se sont immergés dans la blogosphère pour ce qu’elle est.
V,
je suis bien sûr ravi de te lire ici, après tout ce temps!
Ce que je pense, c’est qu’on ne peut pas généraliser comme tu le fais. Tiens, je pense à Louis (UHEC), et le fait qu’il n’affiche pas son nom de famille ne m’a jamais rendu son avis moins crédible. Et puis je crois qu’il a répondu comme moi positivement à l’appel de Philippe Schnobb pour se dévoiler auprès de lui, en privé. Moi je l’ai fait aussi au niveau public, mais je respecte son choix.
Et je ne me gêne pas pour citer des textes de Lutopium pour les mêmes raisons. Ses analyses sont excellentes et le fait de son anonymat est très secondaire…
Ça doit être normal, mais les plus grandes critiques envers l’anonymat viennent de gens dévoilant leurs vrais noms. Pourtant, je crois que ce choix est trop fortement contextuel pour le démoniser, même pour ce qui est de la blogosphère politique.
Et puis, qu’est-ce que l’imputabilité dans le monde du web, à part la réputation?
Blogue L’éponge,
merci du compliment!
Volonté est un bon choix de mot.
Noisette,
« qui écrit des affaires qui sont complètement contraires à la philosophie de l’entreprise »
C’est complètement débile ça quand même! Comme si la totalité du paraître d’un individu appartenait à la compagnie pour laquelle il travaille… Je comprends l’idée, mais je trouve que ça grossit pas mal avec le temps et l’emprise du web sur nos vies.
Alexis St-Gelais,
je suis même certain que si quelqu’un se faisait passer pour un blogueur à pseudo, ça paraîtrait, le style d’écriture est comme une signature.
La Fêlée,
change surtout pas, enfin, si oui, pas trop! 😉
Zoreilles,
tu fais bien ressortir que dans le fond, l’important, c’est l’échange, la communication, qui ne s’embarrasse pas des questions d’identité réelle ou fautive…
ND,
ah! c’est sûr qu’il y a gradation, un pseudo est préférable à l’insultant « anonyme »…
Ton avis par rapport au travail est assez surprenant, vraiment admirable. En espérant que cela ne te sera pas négatif un jour…
Clusiau,
mis à part l’idée d’importance de la liberté et de l’échange d’idée sur le net, je suis tout à fait en désaccord.
À ce jour, j’ai rencontré plusieurs blogueurs, blogueuses et ce fut absolument de belles rencontres. Et puis pour ce qui est du Blogu’Or, cela a seulement mis un peu de piquant dans la blogosphère. Il n’était pas question de « propension orgueilleuse du vedettariat, de la compétition pour un prix à tout prix ». Et si pour certains c’était le cas, ça doit compter pour peu dans le lot.
MFL,
je suis bien d’accord avec toi, étant moi-même une espèce d’hybride littérateur-opinioneur… 😉
JP,
mais tu n’as pas peur de te faire reconnaître avec ta photo?
Bon bon bon, tout cela est très intéressant, vraiment ! Tout le monde a droit à l’anonymat, c’est un choix que je respecte… sauf quand cet anonymat sert à dire des choses qui jamais ne seraient dites autrement. C’est crissement trop facile de se cacher derrière un pseudonyme pour médire et délirer.
Cela dit, moi, quand j’ai commencé à bloguer, j’ai longuement réfléchi à la portée du choix que j’allais faire: bloguer avec juste mon prénom, pas de photo ? J’aurais pu. Mais comme le fait de m’ouvrir un blogue coïncidait avec un désir de m’ouvrir tout court, eh bien j’ai décidé d’y aller avec la totale: mon nom complet et ma bette complète ! De tout temps je n’ai craint ni mes opinions ni les conséquences de celles-ci. Oui, j’ai une grande gueule, oui j’ai une forte tendance à la bitcherie, mais voilà, c’est moi. Et comme je n’ai aucune prétention à être autre chose que moi-même, je me voyais mal me cacher pour bloguer.
Encore une fois, c’est une question de choix, et je comprends que certains, pour une raison ou pour une autre, désirent la discrétion. Qu’un futur client ou éventuel employeur trouve mon blogue et décide de ne pas faire affaire avec moi à cause des opinions qui y sont exprimées, ça ne me fait pas un pli sur la différence. Si ces gens-là ne sont pas capables de me prendre comme je suis, je préfère qu’ils ne me prennent pas tout court. Anyway, à force de me connaître, ces mêmes opinions auraient forcément fait surface, puisque je ne me cache pas plus à l’oral qu’à l’écrit.
Voilà ! :o)
Non… D’abord, elle est toujours retourchée et puis elle n’est jamais associée avec mon nom réelle. À moins que quelqu’un me déteste vraiment au point dechercher des heures… Dans la vrai vie, je suis moins beau que sur mes photos aussi ;p
Moi, j’ai dit des conneries, des blagues et des opinions sur mon blogue qui m’ont valu des courriels d’insultes et des questions sur mes commentaires… Si c’était à recommencer je le ferais en portant un masque… Mais ça ne me dérange pas, si je dit une connerie sur une émission de télé ou sur un individu politique, que les personnes concernés sachent qui parlent contre eux… Au pire ils vont me donner de la misère pour que je me trouve un emploi… Ou m’offrir un montant d’argent pour que je ferme ma gueule… Pis ça, c’est pas grave… 😉
Cela me fait penser à un billet récent de Noisette Sociale dont je n’ai pas commenté (désolé Noisette, mais je ne me sentais pas interpellé, bien que j’apprécie vous lire). Elle parlait de journaliste qui avait mis l’accent sur le chandail du malfaiteur, qui était un chandail d’Iron Maiden, pour expliqué son geste.
Ce journaliste, Tim Cook, démontre clairement qu’il n’as jamais réellement écouté ne serait-ce qu’une chanson de ce groupe. Ce groupe raconte des légende telle que la légende d’Icare dans « The flight of Icarus », font des hommage tels que Murder in the rue Morgue, qui est un hommage a Edgar Allan Poe, d’état d’âme tel que la chanson Fear of the Dark et Halloween be thy Name. Le premier décrit la peur de l’obscurité du chanteur et le deuxième une histoire d’une personne croyant ne pas avoir peur mais décrit le déroulement menant à la réalisation qu’il est réellement effrayé. Et je en emntionnerai pas les mention politqiues tels que dans « who shot first » ainsi que la description d,une rue délabré typique avec le crime qui l’accompagne dans « 22 acacia avenue ».
Bref, je me questionne, le fait que le journaliste ait signé de son vrai nom et possède le titre de journaliste le rend-t’il plus crédible qu’un blogueur sous un pseudonyme mais qui s’informe réellement du contenu de son texte? J’en doute.
Je me suis, aussi, prèté au jeu de « l’auto-googlage » pour savoir ce que mon future employeur pourrais obtenir de moi. Et bien il sera heureux d’apprendre que je suis un chemin de Lachute et que j’ai subit une invasion de chouettes épervières en 2000 et 2001 (ne vous inquiètez pas, je m’en suis sorti indemne). Très pertinent comme information. Je devrait peut-être indiqué le nom de mon paternel sur mon CV. Après une brève recherche, ce sera l’embauche assuré.
@ Félix : J’adore ton commentaire et surtout la conclusion. C’est tellement ça. Il a beau écrire en signant de son vrai nom, ça ne veut pas dire qu’il est plus crédible qu’un autre.
D’ailleurs, je ne m’étais jamais arrêtée à étudier la signification des chansons de Maiden même si j’aime les chanter à tue-tête. Je trouve donc d’autant plus intéressant tes petites précisions. Au plaisir!
Je peut comprendre certaines raisons de vouloir rester anonyme… Lorsqu’on tient par exemple un blogue souverainiste et qu’on a l’intention de se présenter pour travailler dans un ministère fédéral, c’est comme de se mettre en partant un clou dans le pied..
Pour ma part j’ai cessé d’être anonyme au moment où j’ai remarqué qu’en tappant mon nom sur google et google images, je m’y trouvais bien malgré moi… Et aussi parce que tenir un blogue de voyage anonyme, c’est moche 😉
@Noisette Sociale,
Tout le plaisir est pour moi. Dîtes, vous avez déjà entendu l’enregistrement du spectacle d’Iron Maiden à Rio? La foule est tellement obnubilé par le groupe que cela en est magique.
@ Félix : Oh que oui 😀
CaroG,
assez catégorique comme position, j’aime ça! 😉
JP,
« elle est toujours retourchée »
genre, tu l’as retouche et la retourne! hé hé!
J’avoue que ça serait assez hasardeux que quiconque que tu connais tombe dessus…
« Dans la vrai vie, je suis moins beau que sur mes photos aussi »
Chut! faut pas le dire…;)
Sylvain,
« qui m’ont valu des courriels d’insultes et des questions sur mes commentaires… Si c’était à recommencer je le ferais en portant un masque… »
Ah! ouin? Surprenant quand même, surtout que tu es humoriste… tes propos sont toujours amenés d’une manière drôle, même quand c’est plus caustique.
Que les gens qui n’ont pas assez d’humour mangent de la m…! Hé hé!
Dave,
dis comme ça… allons y allons-Ô!!! 😉
C’est plate à dire mais moi je me censure… L’an dernier j’ai eu une mauvaise expérience, je parlais de ma job et de mon boss, le con. résultat, je me suis rendus compte que des collègues me lisaient, par personne interposée mes collègues avec eu l’adresse de mon blog. Mes collègues se sont bidonnés lorsque j’ai parlé dans un billet du con, j’avais intituler mon billet un con c’est un con. Alors depuis, je suis gentille et j’évite d’étaler ma vie privée. J’ai changé d’hébergement depuis… J’évite les propos trop personnels ou je parle en paraboles! L’anonymat je dis oui, sur toute la ligne!!
J’ai pensé aussi que j’allais me faire congédier!!
Pour moi, qui suis enseignante, il est presque impensable de dévoiler mon identité. Certains la connaissent, mais j’aurais trop de feux à éteindre et de situations difficiles à gérer si je me dévoilais et mes patrons et/ou élèves et leurs parents et/ou collègues me demandaient de rendre des comptes. Et je sais que ce serait nécessairement le cas. J’ai vécu une situation très désagréable l’an dernier à mon travail en raison d’une série de billets que j’avais faite sur le MMF alors que l’une de mes collègues (maintenant travaillant ailleurs, heureusement) connaissant mon identité y était bénévole. Je ne veux plus revivre ça! En même temps, je suis parfaitement consciente que ce que je viens d’écrire pourrait servir de munitions à Philippe Schnobb. Ben sers-toi, mon Philippe! ;o)
Missbepop,
donc pour être vraiment libre (de bitcher), il ne faut pas faire de pub pour son blogue dans son entourage…
Safwan.
« En même temps, je suis parfaitement consciente que ce que je viens d’écrire pourrait servir de munitions à Philippe Schnobb. »
Pourtant, il n’a pas l’air bien bien méchant! 😉
Au début, j’ai désiré l’anonymat pour me donner une liberté. Dire des choses que je pense, mais qui pourraient me nuire. Finalement, je n’ai que très rarement voir jamais dit de telle chose.
Alors, l’anonymat est tombé.
Bon, je n’ai pas de photo de ma figure sur mon blogue, mais pour quiconque un tant soit peu perspicace qui cherche à savoir qui je suis, ce sera très facile.
Je sais que c’est un peu hors sujet, mais pour avoir une idée de ce que c’était Iron Maiden à Rio, je vous suggère d’allez voir ce clip de la chanson Fear of the Dark. Peu de groupe ont réussis l’exploit d,enivré autant une foule.
Bon et bien justement je ne bitches plus sur mon blog, j’ai compris le principe… suis-je la seule à avoir bitché j’en doute!!
J’ai la bizarre impression de ne plus être dans l’actualité en commentant ici 3 jours après la publication de ce billet, mais le sujet m’interpelle…
Lorsque j’ai commencé à bloguer il y a 3 ans, le pseudonyme étant presque la norme j’y suis donc allée d’un pseudo moi aussi. Avec le temps on s’est posée la question, nous sommes 2 à bloguer sur Burp, à savoir si l’anonymat était toujours de mise et finalement nous en sommes venus à la conclusion que ça nous importait peu qu’on sache qui on est « dans la vraie vie ». Même si on utilise toujours nos pseudonymes pour bloguer, depuis quelques temps nous avons ajouté sur notre site un lien « à propos », où l’on donne plus d’info à notre sujet.
Il faut dire aussi que notre blogue porte peu sur la controverse et les états d’âme trop personnel, car on traite surtout de sujets culturels. Je comprends ceux qui veulent continuer à bloguer incognito, c’est la belle liberté qu’offre ce médium-là et tout est dans la façon d’utiliser cet anonymat. Il y aura toujours des côlons qui vont en profiter pour dire n’importe quoi, mais ça fait partie de la game…
Ça suscite plein de commentaires pertinents, intéressant comme échanges!
Je suis juste un peu moins vite encore qu’Épicure 😉 me vlà avec ma réflexion sur la blogoliste.
J’ai lu. Tes billets là dessus et ceux des autres, ailleurs. J’ai réfléchi. (ouille!) et j’en suis venue à la conclusion que la page pour la blogoliste était une excellente solution pour moi aussi, parce que je me rends compte que sur la page d’accueil du blogue, bien peu de gens y prêtent attention de toute façon, sauf pour regarder s’ils y sont.
Je me permet quand même une différence, au niveau du contenu. Tu disais que tu retirerais de ta page les blogues inactifs. Moi tu vois j’y arrive pas. Ceux qui ont décidé de ne plus bloguer, mais qui n’ont pas supprimé le blogue, je me dis que c’est parce qu’ils y voyaient là une valeur, une source d’idées, une amorce de réflexion pour d’autres qui passeraient aux hasard du web. Je vais donc les garder dans ma liste, les inactifs. Ils ont blogué pour être lu, sinon ils auraient écrit dans un journal intime caché sous le matelas.
Aujourd’hui marque donc le jour ou j’ai copié sur Renart et j’ai fait ma page de Blograstination. 🙂
La fêlée,
bon point de vue pour les blogues inactifs, mais de mon côté il me fallait choisir pour baisser le nombre de mes blogues inscrits…
Il nous faut une loi sur les « whistleblowers ». Ce type de loi protège toute personne dénonçant le mauvais fonctionnement d’une entreprise ou d’une organisation de représailles professionnelles.
C’est le propre de la sphère médiatique que de mettre à jour la connerie humaine. Mais tout le monde se refuse à mordre la main qui les nourrit.
La blogosphère et la société trouverait tout à fait son compte dans une telle loi. Je n’ose imaginer le nombres de blogueurs ayant la possibilité de dénoncer des pratiques douteuses qui ne le font pas de peur de représailles. Si on protégeait ces personnes, on verrait beaucoup plus de pratiques dénoncées et les dirigeants seraient forcés de réagir. Et là, la blogosphère deviendrait un incontournable.
Savez vous pourquoi il n’y a pas de telle loi ici, alors que même les Américains en ont une?
Parce que le gouvernement Charest s’obstine a ne pas présenter un tel projet (Ça a déjà été à l’ordre du jour). On se demande bien pourquoi.