Parce que je crois que la problématique se situe ailleurs, je fuis comme la peste le débat entourant le réchauffement climatique. On nous vend cela comme une vérité intouchable, et je l’accepte à moitié ce message, car a priori il me semble un incitatif énorme pour la conscientisation environnementale planétaire : cela fonctionne, nous le constatons, c’est dans l’air du temps… Justement, tout cela n’est qu’une question du temps qu’il fait et qu’il fera : sujet hautement rassembleur, s’il en est!
C’est grâce à l’amitié si je me suis penché sur la question des arguments contre la théorie amenée en grandes pompes par Al Gore. Le visionnement de la première partie du documentaire « The great global warming swindle » (La grande supercherie du réchauffement climatique — traduction libre) a terminé de m’ouvrir les yeux. Mais je dois me confesser, auparavant, j’ai fermé les yeux parce que ceux qui me proposaient cet autre côté de la médaille étaient aussi du côté droit… je me débarrasse de mes automatismes néfastes doucement…
Ce qu’il en ressort, en gros, c’est une propagande culpabilisante au possible pour freiner le développement des pays émergents, comme la Chine et l’Inde, et les pays encore plus pauvres, comme ceux d’Afrique, et le seul moyen fort pour se faire est d’accuser le virus humain. Je sens à ce point vos gros yeux et je m’explique : avouer ici un gros gros doute sur l’influence des humains sur le climat n’est pas du tout en contradiction avec l’écologie, l’environnement, au contraire, cela revient à souhaiter la redirection des énergies vers la réduction de la pollution globale, chimique, et la mise au point de technologies propres. (Et cela remet bien sûr en perspective toute l’idée de la décroissance conviviale, de la simplicité volontaire, qui prend maintenant à mes yeux une tangente d’autant plus philosophique qu’elle me semblait majoritairement utilitaire.)
Vous me direz que cela revient pratiquement au même : pourquoi troquer la peur du climat contre la réalité du trop-plein de produits chimiques si cela élimine par la même occasion le sentiment d’urgence, ce qui aurait peut-être pour effet de nous réinstaller confortablement dans un statu quo encore plus difficile à faire bouger? Oui, j’en conviens, et cela est en partie terrifiant. Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux se taire et espérer que cette zizanie donne des résultats positifs, même si c’est mensonger (mais en publiant ce texte, je penche assurément du côté de la vérité, enfin celle à laquelle je crois maintenant…). Parce que quand on sait que seulement 0.054% de l’atmosphère est composé de CO2, et que l’apport qui provient de l’activité humaine est encore plus petit, on se demande comment des gens, des scientifiques, ont pu bâtir une théorie aussi apocalyptique. Mais nous ne sommes que des jarres à remplir, au gré des agendas politiques, puisqu’il semble que le fond de cette crise est bien politique.
Il faut donc remettre les pendules à l’heure, et rapidement. Sans pour autant sacrifier les efforts de réduction de la pollution, puisqu’il serait bien temps de redonner un peu d’éclat à cette planète, pour qu’elle reste la planète bleue, et qu’on ne l’appelle jamais la planète brune…
(Photo : a guy with a camera)
Votez pour ce texte sur Cent Papiers!
Ah… pas mal. La mauvaise foi au service d’une noble cause, c’est toujours efficace…Je vais suivre tes liens et y réfléchir.
La planète brune hein? On va réfléchir sur ce texte, ce qui n’empêche pas que des efforts massifs doivent encore être entrepris pour contrer les déversements toxiques tant dans l’air, les rivières que dans nos terres, car c’est à même ceux-ci que l’on doit notre survie et celle de nos petits hommes qui, je l’espère, continueront ce cycle, demain…
Bienvenue ici Fanette!
Mais qui serait de « mauvaise foi »?
Mandoline,
« les déversements toxiques tant dans l’air, les rivières que dans nos terres »
voilà la clé, et il semble que les changements du climat ne sont pas en conséquence…
Super billet qui résume ce que je n’arrivais pas vraiment à mettre complètement en mots 🙂
Les changements climatiques sont une réalité qui a toujours existé… Si l’humain peut prendre conscience de la pollution et autres trucs néfastes (pour lui-même d’abord… et d’autres espèces ensuite), tant mieux. Mais on peut le faire enparlant des changements climatiques ou non, tout simplement.
Parlant d’autres espèces, il faut aussi réaliser que, depuis toujours, des espèces naissent et d’Autres disparaissent au gré de l’évolution. (L’humain pourrait aussi être une espèce qui disparaîtra… dans quelques milliers ou millions d’années, qui sait ?) Ce n’est PAS une raison pour que l’humain soit inconscient du tort qu’il peut faire autour de lui, mais l’humain n’a jamais eu le monopole de la gestion de la nature, c’est une compétence qu’il n’aura jamais complètement, un pouvoir (gros mot ;-)) qu’il ne pourra jamais complètement s’octroyer, contrairement à d’autres pouvoirs…
Bref, la nature qui nous sert d’habitat est plus « forte » que nous mêmes, pauvres petits humains que nous sommes…
Ceci dit, l’inaction n’est pas souhaitable non plus !
Bof… Aucun scientifique notable ne nie qu’il y a un réchauffement climatique notable et ne conserve une certaine réputation dans la communauté. Statistiquement, c’est fort improbable, mais pas impossible. Ce sur quoi l’on peut se défendre, c’est si ce réchauffement est créé par des activités humaines et aux émanations de GES.
L’appel de Rio nous a mis en garde sur des films à la Gore et à la GGWS (Great Global Warming Swindle), qui avertissait les gens de se méfier des papiers donnant l’illusion de sciences. Une petit recherche sur le GGWS et vous apprendrez que même le ministre de l’environnement d’Angleterre s’est moqué de ce documentaire, mais les gens à l’extérieur d’Angleterre le citent encore comme source. C’est un peu comme celui qui, n’ayant écouté qu’Al Gore, croit mordicus à un réchauffement climatique.
Je préfère faire confiance à une communauté scientifique de l’ONU (malgré qu’elle ne fut critiquée) comme le GIEC, qui affirme qu’il y a un réchauffement climatique (ce qu’aucun scientifique sérieux ne nie) et qu’il y a 66% des chances que l’Homme y joue un rôle important. J’aime cette prémisce, car cela impliquerait qu’il y a quelque chose à faire et que l’impact peut être amoindri. Par contre, cela n’écarte pas le fait que la science puisse avoir tord, ce qui a été prouvé dans le passé. Mais au mieux de nos connaissances, mieux vaut prendre des précautions raisonnables, plutôt que de ne rien faire.
J’aime pas trop parler de changements climatiques, parce que je dois avouer que j’ai affaire à des dogmatistes des deux côtés: les pro-Gore et les pro-GGWS. Des gens qui ne cherchent pas des faits, qui ne suivent aucune science dans leur pensée et qui ne font que répéter tel des perroquets les conneries qu’on leur a foutu dans la gueule avec un entonnoir. Ces ignorants, engraissés de demi-vérités, me dérangent.
Mais à mon avis, la conscientisation du réchauffement climatique a su ouvrir des avenues vers des notions importantes. On commence à ramener les rapports de Mme Brundtland, vieux de 20 ans, et à reparler de développement durable. On a des compagnies, comme Interface de Ray Anderson ou maintenant Wal-Mart, qui commencent à prendre conscience de la surutilisation de certains produits, de la notion de gaspillage. On a des Irlandais qui, dans un moment de sobriété, ont décidé de taxer de 25 à 50 cents le sac de plastique lors des achats, afin de diminuer le volume de solides envoyés dans les sites d’enfouissement. On a des néo-cons qui viennent même s’attaquer aux problématiques de smog urbain au Canada, un volte-face inattendu. Les gens sont plus sensibilisés à d’autres questions environnementales, qui ont toujours un certain effet indirect sur la possible influence humaine du réchauffement climatique. En acceptant la diminution de smog urbain ou en faisant la promotion de chambres à combustion plus efficaces, on diminue aussi les émanations de GES.
Tu amènes un bon point, nous devons être sceptiques devant toute théorie qui se présente devant nos yeux. Cependant, je rejoins la position de Manx en ce qui concerne le l’appui international des scientifiques pour les rapports publiés par le GIEC. Avec les années, j’ai appris à faire confiance à David Suzuki, à Hubert Reeves et à un bon copain, qui est rédacteur scientifique et qui utilise des arguments solides en tout temps. Ces gens parlent des problèmes avec rigueur et sceptiscisme. On se fait une idée… et finalement, faut bien pencher d’un bord ou l’autre, n’est-ce pas?
Ça me rappelle la fin des années 70 et le début des années 80, lorsque nous avions tous peur que l’URSS ou les USA utilisent la bombe atomique. Il y a eu des centaines de manifestations partout dans le monde, les citoyens exigeaient des grandes puissances de se débarasser des armes nucléaires. Il y avait à ce moment là, des gens qui disaient que la race humaine survivrait à une guerre nucléaire! Avec preuves à l’appui! Un peu grâce au soulèvement de la population et surtout au gros bon sens qui s’est finalement installé à la Maison Blanche et au Kremlin, ce n’est jamais arrivé. Mais il était minuit moins une…
Pendant que les chinois partent sur une baloune, le moins qu’on puisse faire ici c’est de réduire notre consommation d’énergie et de se contenter un peu plus de ce qu’on a déjà. Ça veut pas dire qu’il faut arrêter d’exister.
Renart,
Connaissant tes avis d’avant l’évènement amical qui t’a mis sur la piste du documentaire, wow, quel texte!
Et, tu l’as dit, le nerf de la guerre, c’est l’établissements de conditions pour freiner le développement des pays pauvres. Question d’éliminer préventivement des concurrents (ahh, les frappes préventives…).
@Manx
Et ça, Manx, on appele cela les libres marchés. Qui est le chevalier (l’arbitre, le juge, l’avocat, le geôlier, etc.) de la cause des libres marchés sur notre belle planète? C’est l’ONU, le FMI, la Banque Mondiale (…) de même que l’ALÉNA, le WTO, le G8, alouette!
Toutes des organisations non-démocratiques. Une superbe façade dorée par le drame qui entourait la naissance de la mère de ces supercheries, l’ONU.
Tromperies, par-dessus tromperies, par-dessus tromperies…
Le monde presque entier suit les édits de l’ONU comme si cela venait de la réincarnation de Ghandi. Grave erreur.
Toi qui crie aux « ignorants engraissés de demi-vérités », tu ne fais pas mieux si tu t’en remets à des « experts » contrôlés par une machine que tu ne connais même pas. Pis encore, que tu crois hors de tout soupçon.
Si tu sais lire l’Anglais, lis ce court article qui jette un oeil critique sur la crise alimentaire qui sévit.
http://www.alternet.org/workplace/84382/
Tu devrais, après cela, commencer à percevoir l’aura corporatiste autour de nos belles structures officielles.
Espérons que cela te permettera de mieux choisir la source que tu voudras répéter à l’avenir…
Et pour revenir à la base, c’est justement cette alliance d’intérêts corporatistes et de familles de dirigeants planétaires immémoriaux qu’il faudrait pouvoir abattre pour espérer voir se pointer des leaders qui nous ressemble un peu plus (au contraire de nos représentants qui gouvernent sans cesse à contre-sens – du reste du peuple).
Y’a des gens qui n’ont pas encore compris qu’une entreprise n’a AUCUN autre objectif que l’argent et le contôle de ce qui lui permet de faire de l’argent. Point.
Sachant cela et voyant la pénétration de l’entreprise dans nos institutions publiques, comment peuvent-ils continuer de s’en remettre à ces instances???
DÉSOBÉISSANCE CIVILE!!!
Franchement Renard, je te croyais un peu plus perspicace que ça. Le documentaire auquel tu fais référence (The great global warming swindle ) est truffé de demi-vérités. Plusieurs des scientifiques qui apparaissent dans le film on demandé à ce qu’on retire leur nom tellement ils trouvaient que leurs paroles étaient déformées, Carl Wunsh entre autre.
Je te recommande grandement de jeter un oeil au document « The Great Global Warming Swindle: a critique » de Jones, Watkins, Braganza et Coughlan et « Regarding: The Great global warming swindle broadcast in the UK » de Rive et Friis-Christensen qui montrent très bien l’étendue de la « supercherie » : mauvaises représentation des données de l’IPCC, assertions fausses (concernant les volcans et la rétention de carbone par les océans entre autre ), données inventées etc..
Excellent billet Renart! Je ne sais pas quoi ajouter…
Par contre, il n’y aucun problème avec des mesures de réduction consumériste VOLONTAIRES comme la simplicité volontaire, mais pour d’autres raisons.
Une autre blogueur bien connu s’était réveillé avant!
http://www.virtualreality.blogdns.com/?p=145
Un
La pire et la meilleure chose qui soit arrivée à la cause environnementale, c’est qu’elle ait été récupérée par la politique. La meilleure puisque sans les décideurs politiques, les »lois vertes» ne seraient pas présentes. La pire puisque qui dit politique dit lobbying et, donc, détournement de la vérité à son propre profit. C’est comme ça, j’imagine, qu’on en arrive à des documentaires qui se démolissent les uns les autres…
Dis donc David, tu fais de la plongée sous-marine?
Sylvain(B),
bon point. Abaissons-nous devant l’immensité des forces de la nature, et surtout, respectons-la!
Manx,
à la base, dans mon billet je ne nie aucunement le réchauffement…
« mieux vaut prendre des précautions raisonnables, plutôt que de ne rien faire. »
Je ne dis pas non plus de ne rien faire…
« Ces ignorants, engraissés de demi-vérités, me dérangent. »
J’espère ne pas être du compte…
Lutopium,
« et finalement, faut bien pencher d’un bord ou l’autre, n’est-ce pas? »
pencher pour pencher, peut-être pas… je préfère osciller!
Françoisb,
« c’est l’établissements de conditions pour freiner le développement des pays pauvres. »
c’est bizarre, mais personne d’autre que toi n’a ramené cette donnée!
Merci pour le compliment, je vais le chérir pendant que ça passe… 😉
Leif Thande,
au départ, je n’apprécie pas tellement me faire traiter de naïf, surtout quand il s’agit d’opinions en lien avec un sujet aussi important qui, en passant, ne semble pas très clair même pour les grands scientifiques de la planète…
J’ai gobé la théorie de la responsabilité humaine de la même manière dont je gobe celle du GGWS, c’est-à-dire avec un grain de gros sel : en portant mon regard plus sur les répercussions que la finalité du débat. C’est pour cela que la question de la pollution chimique m’a toujours plus importé!
Quand même, un malheureux contrecoup de ça : je voyais d’un mauvais oeil le développement des pays du tiers-monde et là je me dis que le grand défi est de développer des technologies propres pour leur permettre de grandir en respectant la vie sur terre, ce que par exemple la Chine n’a pas su faire…
Pour ce qui est de la série de documentaires, de voir que la liste s’allonge me donne juste le goût de passer à autre chose, tiens, aller jouer à celui qui pisse le plus loin!
Anarcho,
« Une autre blogueur bien connu s’était réveillé avant! »
oui, je sais, j’ai même participé en commentaires, et la partie « j’ai fermé les yeux parce que ceux qui me proposaient cet autre côté de la médaille étaient aussi du côté droit… » faisait référence à cela!
Safwan,
bonne conclusion ça!
Lutopium,
est bonne! Ha ha ha!
Tu vois Renart, moi je ne suis pas assez savante pour discourir sur la chose…mon opinion est très simple, que le changement climatique soit dû ou non à nos activités humaines un fait demeure, il a lieu, il fait chaud, nous allons connaître des changements coté climat inévitables. Que faire?
Rejeter la technologie et prêcher le retour de la sandale à corde sous la bure?
Oh que non…Pour moi il ne fait aucun doute qu’il faut aller de l’avant…Technologie, technologie, technologie, y a que ça qui va nous sauver. Parce que l’homme est humain je ne crois pas qu’à moins d’y être obligé nous allons changer notre mode de vie à ce point.
Il faut produire une génération d’enfants concernés, allumés, moins matérialistes et surtout les éduquer pour faire émerger tous ces talents scientifiques en dormance.. Le techno c’est pas juste les jeux vidéos… Il faut valoriser les nerds, pas juste les sportifs, valoriser les belles têtes, pas juste les beaux body…Donner la parole aux artistes pour qu’ils nous donnent le goût du beau autrement qu’un divan chez Roche Bobois…Je suis loin du sujet de ton billet mais pour moi le problème doit se prendre à la base…
Puisque l’écologie est en passe de devenir une nouvelle religion, je me défini ici, et pour la première fois comme un agnostique écologique. Bien que je crois à un impact certain de l’homme sur la nature (il n’y a qu’à penser à la pollution des lacs et des rivières ou encore aux marées noires), mais de là à croire que le réchauffement global de la planète s’accélère « à cause » de nous, je crois qu’on manque un peu de recul et de perspective pour en arriver à des conclusions… concluantes (?!?!?)
Bref, on ne peut pas dire que la glaciation ait été causée par la pollution, puisqu’à ma connaissance, les dinosaures ne conduisaient pas de VUS; toutefois, il serait irresponsable de notre part de ne pas travailler de manière active à réduire l’impact négatif de l’homme sur la nature.
@Lutopium
Oui, je fais de la plongée sous-marine!
Non mais sérieusement, j’ai changé mon avatar en m’inspirant des drapeaux bicolores anarchistes.
@Renart
Ouais, je n’y avais pas pensé.
Évidemment, le but n’est pas de nier à tout prix le réchauffement-causé-par-l’humain mais de se rappeler que l’État a toujours intérêt à entretenir un état de crise permanent pour se justifier.
Aux dénigreurs de la critique des versions officielles, qui, soit dit en passant, ne nie pas le réchauffement mais bien ses causes.
Au lieu de citer x et y et vous faire les perroquets du discours officiel ou d’un autre, ce qui est d’ailleurs dénoncé ici, sortez donc vos papiers et vos crayons, et votre gros bon sens.
Vous faites une recherche pour trouver les données des carottes de Vostok (si vous savez pas ce que c’est,je sais pas ce qui me retient de vous traiter de Pierre et Yvon).
Ensuite vous trouvez le graphique de la hausse des températures et le comparez avec le relevé du CO2 de Vostok.
Vous découvrirez le délai entre la hausse des températures et le CO2. Le CO2 suit, alors qu’il devrait précéder. Toute la théorie du réchauffement causé par l’homme part de ce principe. Damn. On a beau dire, ça commence mal pour les scientifiques de l’ONU. On a beau être de gauche, c’est plus qu’une petite erreur sans conséquences.
Et le soleil? Vous voyez bien qu’il tape plus fort que quand on avait sept ou huit ans. Et pourtant, la couche d’Ozone endommagée a déjà commencé à se regénérer. Ce qui n’arrête pas la progression de mélanomes. On est rendu à mettre de la 100 pour contrer les effets de la méga-boule de chaleur qui peut, lors de ses petites crises, griller le réseau électrique d’Hydro-Québec. Et vous allez me faire croire que nous, microbes, tous réunis nous avons plus d’effet que lui?
Le soleil est le grand exclus du débat. Juste pour ça, le GIEC est de la merde.
Quant à certains qui se réclament de la science et qui croient à la théorie du réchauffement par l’homme. Eh bien, je savais bien que c’est pas en sciences que je trouverais le plus d’amis vertébrés.
Les scientifiques sont les pires « p… à cash » de la planète.
Pas de subventions, pas de job. Pas de politique, pas de subvention.
La devise de ces scientifiques modernes:
Lèche, tète, crache les poils, conte un mensonge, crache les poils qui restent.
Comme dit Manx : « J’aime cette prémisse. » C’est peut-être là le problème de plusieurs. Ils se sont attachés sentimentalement à une théorie qui les conforte dans leur désir de voir le monde à leur manière et qui amène plein de gens dans le train train du développement durable (terme qui, soit dit en passant, a été inventé par les corporatistes pour évacuer « environnement/écologie » du décor).
L’attachement, Manx, c’est du domaine de l’idéologie, pas de la science.
Comme la croyance en l’ONU. L’humanité est en guerre depuis sa création, bordel, c’est pas un constat d’échec? L’ONU a donné naissance au FMI, à la banque mondiale, à l’OMC et toutes les organisations qui laissent une partie du monde en saigner une autre, l’aidant au passage avec des traités que même Darth Vader n’oserait proposer.
Mais encore une fois, l’idée d’une ONU angélique et efficace doit plaire à certains. Ils s’ent font ainsi une réalité et se confortent dans la bienséance.
Renart, je salue ton courage.
@Renart
Pollution chimique ou pollution de l’air ne sont pas opposées. Elles vont de pair. Chercher à les distinguer reviendrait à diluer le débat. La production de biens de consommation rejette des produits chimiques tout autant que des gaz à effet de serre. Par exemple, c’est le cas en Alberta avec la transformation des sables bitumineux en carburant.
« Ce qu’il en ressort, en gros, c’est une propagande culpabilisante au possible pour freiner le développement des pays émergents, comme la Chine et l’Inde, et les pays encore plus pauvres, comme ceux d’Afrique, et le seul moyen fort pour se faire est d’accuser le virus humain »
Je ne vois pas de « complot » lorsqu’une majorité de scientifiques est d’accord sur l’impact des activités de l’Homme sur le climat. Ils ne peuvent être tous de mauvaise foi tout de même.
De plus, la terre et ses ressources ne dureraient pas longtemps si la Chine ou l’Inde avait les mêmes conditions de vie que l’Occident. Nous consommons, au Canada, pour l’équivalent de 6 planètes terres si le monde entier adoptait notre style de vie.
D’accord pour dire que l’Occident doit changer de mode de vie, mais il faut aussi se questionner sur l’émergence des pays en développement qui risque vraiment de faire de notre planète bleu une véritable planète brune.
Vous pouvez mettre en doute le réchauffement climatique, mais l’urgence est bien réelle. La fonte des glaciers s’accentue et s’accélère. De toute façon, dans 20 ou 30 ans, le débat sera clos car nous verrons de nos yeux vus les dommages que nous aurons causés à l’environnement.
Un blogue intéressant:
http://wattsupwiththat.wordpress.com/
Bibco,
« et surtout les éduquer pour faire émerger tous ces talents scientifiques en dormance..»
ça me fait penser à la somme des enfants pauvres qui, faute d’éducation, ne pourront participer au progrès…
Blogue l’Éponge,
« agnostique écologique »
bien pensé!
Anarcho,
tu as bien raison de douter de la bonne foi de l’État, surtout quand il est le défenseur des intérêts corporatistes, qui eux vendent l’idée d’une plus grande richesse pour tous! Mais bon, ce que ç’a donné c’est de la salissure partout, même dans nos corps, et un maigre gain de 53$ en 25 ans…
Eric,
je suis bien content que tu sois venu donner ces infos, vu que c’est ta spécialité! Bien que j’ai un doute raisonnable que beaucoup t’envelopperont de la cape conspirationniste…
Jimmy,
« Pollution chimique ou pollution de l’air ne sont pas opposées. »
je sais bien!
« Je ne vois pas de « complot » lorsqu’une majorité de scientifiques est d’accord sur l’impact des activités de l’Homme sur le climat. Ils ne peuvent être tous de mauvaise foi tout de même. »
Le compromis officiel, c’est 66% de chance que l’homme influence le climat. Mais s’il l’influence, c’est à quel pourcentage, si seulement 0.054% de l’atmosphère est composé de CO2?
Pour le reste de ton commentaire, je suis désolé d’avoir à écrire ça, mais tu mélanges tout! Mis à part le fait de contester la culpabilisation de l’Homme pour ce qui est du réchauffement climatique, ma position est la même que la tienne. Il y a un réchauffement climatique, c’est indéniable, il y a trop de pollution et les comportements doivent changer! Mais cela me semble un peu hypocrite de vouloir freiner le progrès des pays pauvres quand ici même nous sommes loin d’être des exemples à suivre… Et nous faisons quand même des envieux avec notre confort!
T’inquiètes, le but de tout ça n’est pas de prôner un laisser-aller, mais bien de pousser dans le sens de la pollution en général, et non seulement du côté du CO2, comme Al Gore le fait.
Je doute de plus en plus qu’il fasse tout ça par simple bonté d’âme…
La vérité qui me dérange au sujet du réchauffement climatique est l’absence complète d’un débat sain sur la question. Le sujet du réchauffement climatique et le débat sur ses soi-disant causes anthropiques est devenu à ce point dogmatique qu’il est impossible de débattre toutes les solutions possibles. Quand on est rendu au point que des éco-timbrés comme David Suzuki comparent les sceptiques du climat à ceux qui font le déni de l’holocauste et disent que ceux-ci devraient être jetés en prison pour crimes contre l’humanité, on est très loin d’un débat rationnel.
Comme Renart, je ne donne en réalité pas plus de crédibilité à GGWS que j’en donne au film de Al Gore. Les deux sont tout aussi démagogiques et populistes. Les deux sont basés sur des demi-vérités. Par contre, aussi démagogique soit-il, « An inconvenient truth » a tout de même remporté un oscar et Al Gore a eu un prix Nobel alors que Martin Durkin a été pris en dérision. Là en est le dogmatisme et la rectitude politique qui empoisonne le débat.
Pourtant, comme le mentionne Manx, que l’activité humaine cause le réchauffement climatique en totalité ou en partie, est loin d’être une certitude. Le GIEC ne reconnait que 66% de probabilité, ce qui laisse 34% de marge d’erreur. Allez voir si la NASA considérerait 34% de marge d’erreur acceptable pour le calcul de la trajectoire d’une de ses navettes pour voir… Alors, pourquoi est-ce qu’on s’obstine à ne proposer que des réductions de CO2 comme seule solution? Pourquoi n’entendons-nous jamais parler de solutions alternatives, même de l’administration du GIEC? Pourtant, leur rapport pour les décideur contient plusieurs solutions alternatives aux effets du réchauffement.
Merci à Davidg pour avoir montré qu’effectivement j’ai fait un billet dur le GGWS, mais si on recherche une approche plus rationnelle, c’est plus vers Bjorn Lomborg que je me tourne.
@ Renart:
« Le compromis officiel, c’est 66% de chance que l’homme influence le climat. Mais s’il l’influence, c’est à quel pourcentage, si seulement 0.054% de l’atmosphère est composé de CO2? »
Pour ta gouverne, 25 groupes de recherche affirment que l’homme est fort probablement responsable et une minorité de scientifiques est dans le camp adverse.
Par ailleurs, le CO2 n’est pas le seul GES. Il y a aussi la vapeur d’eau, le méthane, le protoxyde d’azote et l’ozone. Même si le CO2 est contenu minimalement dans l’atmosphère, cela n’atténue pas les effets de son augmentation. C’est proportionnellement exponentiel. La moindre petite hausse a un impact plus grand que les hausses précédentes.
Pour finir, je ne pense pas que je mélange tout en rapport à ton billet. Ta position semble plutôt claire.
Jimmy,
« Pour finir, je ne pense pas que je mélange tout en rapport à ton billet. Ta position semble plutôt claire. »
Super alors! Parce que quand j’ai lu ça : « Vous pouvez mettre en doute le réchauffement climatique, mais l’urgence est bien réelle. », je me suis dit que je n’avais peut-être pas été assez clair…
« “Le compromis officiel, c’est 66% de chance que l’homme influence le climat. Mais s’il l’influence, c’est à quel pourcentage, si seulement 0.054% de l’atmosphère est composé de CO2? ” »
Parce que l’indice de réfraction de la haute atmosphère est changé, ce qui change le phénomène de réfraction totale interne et emprisonne plus de rayons, qui sont réfléchis à 100% sur la terre (au lieu d’environ 5% dans un cas de réfraction plus « normal »). C’est la version théorique de l’effet de serre. Pour la suite à la question du pourcentage d’influence humaine, ce que j’ai lu est une « influence notable ». Je dois avouer que je n’ai pas envie de me tapper un rapport de 500 pages et que je ne fais pas de recherche dans le domaine.
« Comme dit Manx : “J’aime cette prémisse.” C’est peut-être là le problème de plusieurs. Ils se sont attachés sentimentalement à une théorie qui les conforte dans leur désir de voir le monde à leur manière et qui amène plein de gens dans le train train du développement durable (terme qui, soit dit en passant, a été inventé par les corporatistes pour évacuer “environnement/écologie” du décor). »
Je suis probablement le moins sentimental des blogueurs que je connaise. D’ailleurs, le terme « développement durable » vient du rapport Brundtland (je sais plus l’orthographe) et non des entreprises. Eh oui, il a été fait par l’ONU. Ce n’est pas par « amour » ou attachement que je crois qu’il est mieux de faire comme si le réchauffement était un enjeu important; c’est par responsabilité. Quelles sont les conséquences d’agir en terme de réchauffement climatique? D’un point de vue mineur, cela peut demander un remaniement de notre économie, et cela pourrait engendrer des conséquences légères à notables, dépendant de notre gestion. Si, par contre, on choisit de ne « pas agir », qu’arrive-t-il? Si l’on choisit de ne pas agir, il faut que le doute soit assez solide, ce que je ne vois pas.
C’est ce que je voulais dire par « aimer » l’idée du réchauffement climatique. C’est qu’il est beaucoup moins dangereux, en regardant à quel point la possibilité d’un réchauffement causé par l’homme est sérieuse, que je préfère croire en cette possibilité que de l’écarter et nier qu’elle existe.
Et je trouve que l’ONU a le dos large. Selon les gauchistes, c’est un repaire de libertariens; selon la droite, c’est un terreau à gauchistes. Cela prouve que c’est une source bien neutre; elle attire un consensus qui veut qu’elle ne ponde rien de bon.
Mais avoir un document avec un sceau de l’ONU a toujours été plus crédible que d’avoir un document écrit par Al Gore ou par Martin Durkin. Si vous voulez approfondir la question du réchauffement climatique, regardez les études du GIEC, des gens dont c’est la job de faire cette recherche, ou les études dans les peer-review articles par des ingénieurs spécialisés en questions atmosphériques et/ou des physiciens.
« Comme Renart, je ne donne en réalité pas plus de crédibilité à GGWS que j’en donne au film de Al Gore. Les deux sont tout aussi démagogiques et populistes. Les deux sont basés sur des demi-vérités. Par contre, aussi démagogique soit-il, “An inconvenient truth” a tout de même remporté un oscar et Al Gore a eu un prix Nobel alors que Martin Durkin a été pris en dérision. Là en est le dogmatisme et la rectitude politique qui empoisonne le débat. »
À mon avis, le problème est pas là. Le problème est qu’on écoute un pseudo-documentariste journaleux et un ex-candidat à la présidence qui parcourt la planète avec son nobel et une conférence vieille de 3 ans, à la recherche de « goons » prêts à le suivre pour prêcher sa Mauvaise Nouvelle, et qu’on n’écoute pas les groupes scientifiques pendant ce temps. Ces gens que l’on écoute ou que l’on cite sont peut-être philantropistes dans le domaine, mais il y a assez d’experts climatiques pour que leur opinion ne valle pas grand chose. Jean Lemire, qu’on le veuille ou non, a au moins la prétention d’être un peu plus « dans le domaine ». Je ne dis pas qu’il a raison, mais qu’il a une certaine crédibilité.
« Les scientifiques sont les pires “p… à cash” de la planète.
Pas de subventions, pas de job. Pas de politique, pas de subvention.
La devise de ces scientifiques modernes:
Lèche, tète, crache les poils, conte un mensonge, crache les poils qui restent. »
Alors je suis content d’être égnégneur ^^.
Mais je me base beaucoup sur des assomptions dans mes calculs, et dans un point de vue d’ingénérie sociale, je présume qu’il est plus raisonnable de considérer le réchauffement climatique comme une menace que de croire que c’est un mythe.
Et je tiens à le rappeler: les blogueurs ici citent Durkin et Gore. Entre ces deux hommes et les scientifiques en climatologie, je vais croire des scientifiques, malgré tout. Qu’on me cite des scientifiques sérieux, qu’on me donne leurs études, qu’on explique leurs conclusions, si on veut me faire croire que le réchauffement climatique est un mythe, mais dans le cas contraire, c’est irresponsable de ne pas agir en assumant la possibilité (et non l’existence irrévocable) d’un réchauffement climatique.
« J’espère ne pas être du compte… »
Non, tu ne l’es pas. Tant qu’à moins d’avoir fait la recherche nécessaire et pesé le pour et le contre, tu prends des gestes qui visent à réduire les émissions de GES, c’est bon. C’est ceux qui me disent: « Le réchauffement climatique existe/est un mythe » et n’ont aucune information approfondie dans le domaine qui me dérangent gravement.
Manx,
le gros problème, c’est que tout le public ne peut pas être spécialiste du climat. Je suis du nombre, j’ai besoin d’un peu de vulgarisation et ça tombe que c’est le travail des journalistes de me le donner.
Pour le reste, le problème le plus urgent est encore les produits chimiques.
« le gros problème, c’est que tout le public ne peut pas être spécialiste du climat. Je suis du nombre, j’ai besoin d’un peu de vulgarisation et ça tombe que c’est le travail des journalistes de me le donner. »
Ouep, mais ne demande pas à un journaliste d’être un spécialiste du climat. C’est pas leur rang d’expertise à eux non plus.
Dans mon choix de ne pas vouloir m’étaler bien plus dans les recherches climatiques, je préfère personnellement agir en fonction de la possibilité d’un réchauffement climatique causé par l’Homme en attendant.
« Si vous voulez approfondir la question du réchauffement climatique, regardez les études du GIEC, des gens dont c’est la job de faire cette recherche, ou les études dans les peer-review articles par des ingénieurs spécialisés en questions atmosphériques et/ou des physiciens. » – Manx
Surtout, ne remettez jamais l’autorité en question!
Personne ne manipule derrière la bande dans les hautes sphères de l’élite…
Come on…
On dirait le discours d’un soldat qui revenait de la 2è guerre; pleins d’espoirs supportés par une structure civile gagnante, et donc, qui aura la chance d’écrire les livres d’histoire (… ) et de continuer d’endormir ses glorieux nouveaux consommateurs.
Obtus.
Petit.
Peu éclairé.
Durkin a fait un travail de recherche sur des données scientifiques authentiques, si je ne me trompe. Par la suite, sa capacité d’analyse lui mermettant de superposer deux schémas de données, comme il le fait si bien pour démontrer que la teneur en CO2 suit bel et bien les variations de températures au fil des décennies et des siècles, cette capacité, même nous tous içi l’avons.
Pourquoi nier les faits qu’il a trouvés avec son analyse? Parce qu’on a pas confiance en sa capacité à aligner deux courbes sur un graphique?
Complètement ridicule!
Les arguments qui supportent le GIEC et sa grosse structure, ça commence à sonner comme ceux du lobby du tabac, jadis.
Ce
Tiens, un autre qui fait de la plongée…
Hein? Mon commentaire n’a pas rentré…
Ce que je voulais dire, c’est que je ne comprends pas le dénigrement des hypothèses les plus pessimistes.
Oui, nous rentrons naturellement dans une phase haussière de la température, mais ce n’est pas une raison pour mettre le pied sur l’accélérateur en émettant des GES à profusion.
Les écologistes les plus radicaux ont peut-être tort, ou raison, ou raison ou tort à 50%. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une raison pour rien faire, si nous aimons nos enfants.
Jimmy,
« pour mettre le pied sur l’accélérateur en émettant des GES à profusion. »
personne ne dit ça…
Sauf qu’à choisir entre mettre de l’avant un mouvement contre les GES ou un mouvement contre les produits chimiques nocifs en général (en axant quand même la priorité sur les produits de consommation courants), je choisis sans hésiter le deuxième choix.
Je pourrais continuer encore longtemps, mais je te suggère de lire mon texte plus récent » Les débats ou les défis? « .
Une majorité de scientifiques, LES scientifiques, LA communauté scientifique.
Ces mots me dérangent, parce qu’ils ne sont pas vrais. C’est de la généralisation abusive et non-pertinente. Ça me dérange d’entendre, lorsqu’il s’agit d’une théorie, l’importance du nombre de ses sympathisants. Comme si c’était le gage de son exactitude.
J’ai déjà fait pareil. C’est de bonne guerre, mais c’est de la bullshit.
Se fier aveuglément à l’ONU, au rapport Brundtland, au GIEC, à quiconque prétend détenir la vérité sans équivoque, c’est adhérer à une religion.
Mais comme d’habitude, si le mouvement se réoriente, les zélotes feront comme d’habitude : rentrer discrètement dans le rang et suivre.
En avant le mouvement :
le poison, c’est pas bon, j’en veux pas dans ma maison(bis).
Pure désinformation. Il faut appeler un chat un chat ciboire! Pas question de dogmatisme là-dedans!
Que voulez-vous? Une procuration écrite en 10 000 exemplaires par les scientifiques contre le réchauffement climatique? Toute la littérature admet un quasi-consensus dans la communauté scientifique.
Moi, je débarque devant ceux qui croient posséder la vérité absolue en niant l’effet de l’activité humaine sur la hausse des températures.
Peu importe, nous sommes tous morts, l’argent détruira tout dans moins d’un siècle. D’ailleurs, son travail est déjà commencé.
Bonne fin du monde à tous.
Mes pauvres enfants, eux verront l’acte final…
« Durkin a fait un travail de recherche sur des données scientifiques authentiques, si je ne me trompe. »
C’est là que tu te trompes. Le GGWS a la qualité de « An Inconvenient Truth ». Certains graphiques sont vieux de 40 ans et des données plus récentes ont prouvé ses prémisces fausses (sur les radiations solaires, le graphique a été grandement modifié, si je me rappelle). Des scientifiques cités dans son documentaire croient au Global Warming, mais expliquent son fonctionnement. Durkin a coupé leurs conclusions et a gardé une partie des explications qui semble montrer que le Global Warming n’existe pas, alors qu’ils expliquent les conséquences que pourrait avoir un réchauffement climatique.
Il y a vraiment des scientifiques sceptiques dans son documentaire. Le défaut, c’est le manque de rigueur dans cette oeuvre.
Quant à affirmer que le réchauffement climatique est une propagande Tatcheriste et de Greenpeace… Hahahahahahaha! Je suis d’accord que Greenpeace est devenue une machine qui a perdu sa conscience, mais de lui offrir la prétention qu’elle est LA cause du Global Warming Swindle.
« Se fier aveuglément à l’ONU, au rapport Brundtland, au GIEC, à quiconque prétend détenir la vérité sans équivoque, c’est adhérer à une religion. »
Le rapport Brundtland ne parle pas du réchauffement climatique, il parle du développement durable. En gros, c’est un mode de gestion économique suggéré. Cela implique que pour une approche de développement dit « durable », il doit y avoir bénéfice économique, un bénéfice social et un impact environnemental minimisé. Dans d’autres cas, le développement n’est pas qualifié de « durable », car il ne peut être viable et/ou bénéfique à très très long terme.
Et ce serait stupide de se fier aveuglément à l’ONU. Mais avouons qu’il y a une certaine autorité à une étude portant ce sceau. Je suis, par exemple, en désaccord avec la position de l’ONU sur l’éthanol, mais c’est un autre débat. La FAO a aussi de quoi me faire chier par moments, mais c’est mon rang d’expertise et leurs études ont toujours un impact plus important sur mon jugement que ce que les journalistes rapportent sur la crise alimentaire mondiale. Ce dont je parle dans la question actuelle, c’est que la menace d’un réchauffement climatique causé en partie notable par l’Homme est une possibilité sérieuse. Il peut être dangereux de l’ignorer. Le GIEC modifie ses données aux 4 ans, de toute façon, alors même eux ne pensent pas avoir la science infuse.
« Mais comme d’habitude, si le mouvement se réoriente, les zélotes feront comme d’habitude : rentrer discrètement dans le rang et suivre. »
Bah comme j’ai dit, si on se fie pas aux scientifiques, on se fie à qui dans des informations scientifiques? À notre « gut feeling » ou aux journalistes qui déforment les mots des scientifiques, les coupent au montage ou présentent une analyse biaisée du graphique température-CO2 dans la calotte glacière?
La messe va commencer, Manx.
Vite! Faut pas la rater.
Y’a beaucoup de gens qui ont oublié qu’ils ont un cerveau avec des capacités semblables à celui de la plupart des autres humains.
Le réflexe à la mode, c’est de laisser les autres penser pour nous, et suivre la parade.
Quel gâchis!
Je ne veux pas trop m’immiscer dans votre chicane, mais quand ça va du côté des accusations de dogmatisme, il est bien temps de passer à un autre sujet, d’autant plus que personnellement nos gestes pour contrer quoi que ce soit ne pourraient aller plus dans un sens que dans l’autre…
Il faudrait bien trouver un terme dans le genre « point Godwin » pour ces accusations…
Un point Dieu Perdant?
Barf, quand évoquer que le réchauffement climatique est possible tient du dogme…
J’avoue que je ne comprendrai jamais cette tendance à rejeter du revers de la main un argumentaire extrêmement bien documenté sous prétexte qu’on est sceptique… et du même souffle, à accepter aveuglément un argumentaire extrêmement pauvre, juste parce qu’il répond à nos doutes.
Ce n’est pas que d’avoir la foi que d’admettre que la Terre se réchauffe et que l’humain est en le principal responsable. Ce n’est pas d’être à genou devant les écologistes. Ce n’est pas, surtout, d’être crédule.
« On nous vend ça comme une vérité intouchable »: désolé, mais c’est faux. Si vous raisonnez comme cela, c’est parce que vous n’avez retenu, ou voulu retenir, que les arguments qui vous dérangeaient: les plus radicaux des écolos, qui devraient être à fuir évidemment, et… les « enviro-sceptiques » qui prétendent, forcément, que c’est une vérité intouchable. Pourquoi prétendent-ils ça? Parce qu’ils n’ont justement pas d’arguments solides, alors ils se rabattent sur la théorie de la victime.
Tiens, je vais prendre un message au hasard, juste pour vous montrer le danger des généralisations, même quand elles sont menées au nom d’un sain scepticisme.
Vous découvrirez le délai entre la hausse des températures et le CO2. Le CO2 suit, alors qu’il devrait précéder. Toute la théorie du réchauffement causé par l’homme part de ce principe. Damn. On a beau dire, ça commence mal pour les scientifiques de l’ONU.
Et à côté de cette carotte de Vostok, vous avez 100 relevés glaciaires et sédimentaux qui, eux, concordent avec la corrélation CO2-réchauffement. Un seul qui ne concorde pas, c’est un peu court pour jeter le bébé avec l’eau du bain.
Et le soleil?
Théorie connue, dûment analysée. Les cycles solaires, les rapports du GIEC, entre autres, en tiennent compte. Vous trouverez effectivement deux scientifiques, toujours les mêmes depuis 10 ans, qui focussent exclusivement sur le rôle du Soleil, et leur seule et unique étude à chacun est répercutée de blogue en site web, ad nauseam. Mais rien de nouveau sous le soleil, si vous me pardonnez le jeu de mots.
Vous voyez bien qu’il tape plus fort que quand on avait sept ou huit ans. Et pourtant, la couche d’Ozone endommagée a déjà commencé à se regénérer.
Le trou dans la couche d’ozone est au-dessus des Pôles, je doute que ce soit là que vous habitiez.
On est rendu à mettre de la 100 pour contrer les effets de la méga-boule de chaleur qui peut, lors de ses petites crises, griller le réseau électrique d’Hydro-Québec.
Confusions. 1) Rayons UV n’égale pas chaud et froid. 2) Le grillage du réseau électrique est dû aux tempêtes de particules électriques éjectées par le Soleil, ce qui n’a non plus rien à voir avec le chaud et le froid d’une planète régie par ailleurs, en plus, par ses courants marins et atmosphériques.
Et vous allez me faire croire que nous, microbes, tous réunis nous avons plus d’effet que lui?
Personne n’a jamais dit qu’on avait PLUS d’effets que le Soleil. Les calculs démontrent simplement qu’on A, EH OUI, un effet.
Le soleil est le grand exclus du débat. Juste pour ça, le GIEC est de la merde.
Faux, le Soleil est bel et bien inclus dans le débat.
Pas de subventions, pas de job. Pas de politique, pas de subvention.
Ah oui, c’est sûrement pour ça qu’au pays de George W. Bush, la quasi-totalité des scientifiques, adhèrent à la « théorie » du réchauffement. Pour avoir plus facilement des subventions du gouvernement.
C’est peut-être là le problème de plusieurs. Ils se sont attachés sentimentalement à une théorie qui les conforte dans leur désir de voir le monde à leur manière
Parlez pour vous… 🙂
D’accord avec ta proposition, Renart.
Mais, je crois qu’on m’attache des intentions que je n’ai pas. Donc, pour préciser :
– Je suis pour que nous consommions moins et mieux;
– Je suis d’accord sur le fait que la planète se réchauffe, comme c’est le cas, semble-t-il, pour toutes les boules qui tournent autour du Soleil par les temps qui courent;
– Je ne suis pas d’accord sur le fait que la cause du réchauffement serait l’humain, mais plutôt une question de cycle du Soleil;
– Je ne suis pas près de gober tout cuit ce que des organisations « officielles » comme le GIEC, ou la NASA, ou la Maison Blanche, ou même mon propre gouvernement peine à me faire avaler. L’Histoire est trop pleine de leurs dégâts (tromperies, mensonges, etc.) pour que j’écoute leur propagande;
– Comme plusieurs içi, je suis pour que nous étudions avec précision tout ce que nous (individus et entreprises) rejetons dans l’environnement ainsi que les conséquences de ces rejets sur notre milieu de vie, et au final, légiférer en se basant sur ces faits nouveaux.
En souhaitant que ça soit plus clair.