J’avais bien hâte de voir le dernier documentaire « Le peuple invisible » de Richard Desjardins et finalement, il passait à Radio-Canada, et je l’ai enregistré. Je l’ai visionné hier. J’ai la mâchoire à terre.
Aussi, j’ai la mâchoire à terre parce que j’ai fait quelques recherches web hier pour voir si on en parlait dans les médias et la blogosphère à la suite de sa diffusion à la télé d’État, et je n’ai pas trouvé grand-chose, à part un texte de Louise Cousineau sur cyberpresse (que je vous conseille fortement de lire si vous ne tenez pas absolument à voir le documentaire, c’est un résumé très très exhaustif) et quelques billets plus informatifs que critiques… Donc, la diffusion semble avoir passé comme dans du beurre, mais pourquoi? Parce qu’il y avait une partie de hockey en même temps! (Le titre du texte de Louise Cousineau est : « Le peuple invisible diffusé un soir de hockey… »)
Quelle mauvaise case horaire quand on sait que la fièvre du hockey bat son plein au Québec! Et quand on sait que le documentaire n’est pas tendre envers le gouvernement du Canada (et encore moins pour celui du Québec), on se demande très sérieusement s’il n’y a pas un peu d’opportunisme là-dedans : Radio-Canada a diffusé, donc paraît bien, démocratique, et tout et tout, mais la force de frappe de l’oeuvre se réduit à n’être pour ainsi dire qu’un pétard mouillé, pouin pouin, pouin…
Tous les Québécois devraient voir ça, point. Surtout les gens qui n’aiment pas beaucoup les autochtones. Je ne dis pas qu’ils vont plus les aimer, mais au moins ils vont comprendre un peu plus…
Ce que j’en ai compris, c’est que ces peuples sont les survivants d’un ethnocide tenu secret encore aujourd’hui. Et les grands coupables? La doctrine religieuse qui possédait anciennement le pouvoir, suivit par l’État qui leur donne des miettes aujourd’hui, afin de conserver le plus possible la totalité du butin : les terres et donc les ressources qu’ils pourraient en tirer pour se sortir de la misère.
Il y a un côté de moi qui se dit qu’ils devraient quitter les réserves au plus vite et se mêler à la population blanche pour sortir de ce marasme, mais en même temps cela serait injuste, ils étaient là avant les blancs. Et je n’en revenais pas de tous les voir déguisés en cowboys, écoutant du country et du western, parlant pour la plupart anglais et français, et ayant en plus beaucoup de prénoms et patronymes dans ces langues, alors que le cliché des « cowboys et des Indiens » est une dichotomie. Nous ne sommes pas loin du comble de l’assimilation, aussi bien pour eux d’embarquer complètement dans le bateau du 21e siècle… et avec cela, on comprend mieux l’extrémisme dans leurs rangs.
Ce que je pense, c’est qu’il y a bien assez de place pour tout le monde, et leur place est une prison de verre trempé.
(Photo : howlinhill)
La seule bonne action que Pierre Eliot Trudeau a tenté de faire dans sa vie, c’est d’avoir offert aux autochtones l’abolition des réserves. L’autonomie avec pouvoirs de taxations et responsabilités découlant de ce pouvoir. Les chefs autochtones ont refusés.
Ils etaient là avant nous … ouais, sympa à premiere vue comme phrase, mais si j’ose l’appliquer à moi-meme, je passe tout de suite pour le plus gros con de raciste en ville. Imagine que je dise à tout ceux qui ne sont pas de descendance franco-gaulo-romaine, j’etais là avant vous ! En tant que francais, je pourrais reprendre la moitié de l’europe au nom de ses premieres nations !
Le monde a changé et il faut vivre avec.
Maintenant on peut parler du droit du sang. Si tu n’es pas indien tu ne peux venir vivre sur la reserve. Ah ?! Et on peut faire pareil ? Si tu n’es pas blanc francophone, tu ne peux pas venir vivre au Quebec (ou en France) ! Ben oui, comme nous ne faisons pas assez d’enfants, nous sommes nous aussi une civilisation/culture menacée. Ah ben non, on ne peut pas.
J’adore les indiens, leur culture, leur vision du monde. Du nord au sud de la grande amerique d’un pole à l’autre. J’ai toujours detesté les tuniques bleues etant gamin (pas la BD, les vraies, custer, sherman, …).
Mais comment voulez-vous que je puisse lier des liens d’amitié avec des gens qui votent contre l’independance de mon pays, pays qui pourrait en entente avec eux devenir le leur et de facon surement plus genereuse que ce qu’ils connaissent actuellement. Meme pourquoi pas une forme d’autonomie en son sein, une place reservé pour eux au gouvernement et dans les decisions à prendre, je serais le premier à militer pour.
Je ne sais pas si c’est par la propagande et la desinformation federale pour nous diviser ou si ils sont vraiment hostile à la liberation de mon peuple par une ideologie qui leur est propre, mais le fait est qu’ils se battent contre moi. Alors pour le moment qu’ils restent dans leur reserve federale et qu’ils ne viennent pas m’emmerder avec leur sort. Et Gros Louis, qu’il mange un char de marde !
Ethnocide pas vraiment secret. Mais plutôt ignoré, un souvenir honteux. Ce n’est pas un hasard que ce documentaire ait été présenté un soir de hockey.
ZUT !
J’aurais vraiment aimé voir le documentaire, (surtout que j’ai une haine viscérale du hockey !) mais je ne savais pas qu’il jouait…
Si jamais ça rejoue, sieur Goupil, vous seriez gentil de m’en aviser par courriel !
***
Je crois que peu de gens comprennent la problématique des amérindiens. On les voit comme des alcolos violents, sans se demander d’où vient l’alcoolisme ou la violence…
***
Surprise de constater que le film passe déjà au petit écran : il me semble qu’il était en salle il y a à peine quelques semaines de cela…
J’ai vu le film de Desjardins/Monderie en soirée d’ouverture du Festival du cinéma international de l’Abitibi-Témiscamingue, fin octobre 2007. Grande primeur mondiale.
Dans la salle pleine à craquer du Théâtre du Cuivre, à Rouyn-Noranda, patrie de Richard Desjardins et de Robert Monderie, on est au coeur de l’Abitibi-Témiscamingue, là où vivent toujours en squatters les Algonquins de Kitcisakik, Lac Simon, Pikogan, Winneway, Lac Clérion, Notre-Dame-du Nord… Toute la haute gomme politique et culturelle du Québec est là, les VIP, avec les médias de partout, le verre de champagne à la main, le petit doigt dans les airs. Parmi eux, invisibles et discrets, des petits attroupements d’hommes et de femmes qui ne boivent pas, ne mangent pas de petits fours, non plus. Ils sont méfiants, silencieux, attendent quelque chose. C’est que… Desjardins avait émis une exigence de taille : il avait son lot d’invités de marque, il exigeait une cinquantaine de places assises aux premières loges : ses amis Algonquins. Pour une fois, ils n’allaient pas être invisibles.
Ce n’est pas des « Indiens » ni de la cause autochtone dont il est question dans ce film mais très précisément des Algonquins, ce peuple invisible, qui ne l’est pas pour moi.
J’ai beaucoup d’amis Algonquins, dont quelques-uns qui sont dans le film. C’est même la première fois que j’ai vu pleurer mon ami Lylas, « mon frère » autochtone. Sur écran géant, ça fesse. Le peuple invisible… J’ai beaucoup écrit sur le sujet, dans mon blogue et ailleurs. Aucun peuple n’est plus près de la nature qu’ils le sont. Mais ils sont incompris par tous les « dénaturés ».
Ce que j’ai lu et entendu, après la première de ce film, tant dans les médias que partout ailleurs, y compris sur les blogues, vient témoigner de la plus profonde méconnaissance de ce peuple des Premières Nations, qui est vraiment en train de s’éteindre.
Qui a tué leur art de vivre, leur langue, leur culture, leurs traditions, leur respect pour la nature? Pas seulement nos gouvernements, fédéral et provincial, le clergé, les abus dont ils ont été victimes, non. Bien pire que ça, c’est notre notre ignorance et notre indifférence…
Au fond, c’est peut-être une bonne chose que le film ait été diffusé un soir de hockey, ça évitera aux intellectuels qui s’écoutent parler et qui pensent tout savoir de se prononcer sur des choses qu’ils ne comprennent pas, de suggérer des solutions impossibles qui ne respectent en rien la réalité que vivent ces Algonquins à qui on enlève même ce qui leur reste de fierté, de dignité.
Le film de Desjardins/Monderie était bien fait mais la plupart des gens qui l’ont vu n’ont pas compris ce qu’il fallait comprendre. Peut-être que nous sommes trop habitués aux topos de 30 secondes de l’information spectacle des grandes stations de télé montréalaises qui nous disent comment penser.
Je suis désolée, ce sujet me tient vraiment trop à coeur. Pourtant, je me sens incapable de rétablir les faits, à propos de ce que je lis ici et partout, parce que je ne sais plus par quel bout commencer.
Mon ami Lylas et sa femme, Evelyn, sont sortis très bouleversés, silencieux, ébranlés, du Théâtre du Cuivre ce soir-là. Ils éprouvent un grand respect de toute l’oeuvre de Desjardins/Monderie mais ils ont su instantanément que le film n’avait pas été compris quand ils ont entendu les questions des journalistes, la réaction des politiciens, des critiques culturels, etc. Ils sont repartis vivre en ermite dans leur forêt, dans leur cabane isolée qui n’est répertoriée nulle part, sur le bord d’un lac qui ne portera jamais leur nom.
Antipollution,
cru comme ça, ça semble incroyable… Il devait bien y avoir anguille sous roche! je peux pas croire…
Reblochon,
moi aussi j’en ai contre leur position envers la souveraineté, mais comme tout citoyen du Québec qui est contre, il reste à les convaincre. Pour qu’ils nous suivent faudra bien leur faire miroiter une amélioration, mais cette amélioration nous ne sommes même pas capable de la garantir à court terme pour quiconque. Je crois qu’ils pensent qu’ils ont déjà bien assez fait de sacrifices pour un peuple… L’empathie, voilà la clé!
Et c’est dommage, mais, ils sont tellement peu nombreux que leur poids politique est minime.
swan_pr,
quand j’ai écrit « secret », je pensais à tabou, quelque chose que tout le monde sait, mais dont personne ne veut parler, ni même y réfléchir…
Morgane,
pas de problème, j’aviserai!
« Surprise de constater que le film passe déjà au petit écran : il me semble qu’il était en salle il y a à peine quelques semaines de cela… »
La prochaine saison de hockey est dans longtemps…
Zoreilles,
quoi ajouter de plus…
Je le sens avec ma sensibilité que tu es dans le bon, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que le pas que nous ne faisons pas, ils ne le font pas non plus. Chacun est trop pris dans ses directions respectives : eux, essayant de s’accrocher en vain aux souvenirs, nous essayant de nous lancer vers le futur maladroitement. Je suis peut-être dans le grand champ aussi, j’en conviens.
À défaut de pouvoir les aimer et les épauler comme toi, je ne peux rien faire d’autre que de susciter dans mon petit coin quelque chose comme un débat. Et je suis franchement déçu de la réponse à ce billet, je croyais le sujet plus chaud. Qui ne dit mot consens… mais consens quoi?
On verra bien dans les prochains jours…
Tu vois ce que je disais? L’indifférence…
En voilà un bel exemple. Chez toi, Renart, il y a toujours des sujets d’actualité et de réflexion, parfois sensibles, parfois chauds, toujours intéressants, passionnants où l’on peut échanger, discuter dans le respect, tirer des conclusions, avancer.
Là, tu nous entretenais d’un sujet qui te préoccupait, qui devrait être proche de nous, un film documentaire choc diffusé à l’antenne de Radio-Canada, et c’est Desjardins/Monderie qui en étaient les signataires, je crois que Desjardins a maintenant suffisamment de crédibilité pour qu’on s’y intéresse, non?
Peu de commentaires, peu d’intérêt. L’indifférence!
Je voudrais quand même rétablir un petit fait avant de terminer, parce que je vois que c’est la seule question qui semble être préoccupante pour pas mal de monde. Pourquoi les Algonquins « ne semblent pas » être souverainistes? Comment le savez-vous? Beaucoup le sont, c’est presque dans la même proportion que le reste de la population du Québec. Mais beaucoup sont désintéressés de la politique fédérale ou provinciale. Normal, on les traite moins bien que n’importe quel immigrant. Ils n’ont rien contre la souveraineté, ce débat ne les concerne juste pas. Est-ce qu’on peut les blâmer?
Ils sont en survie. À l’agonie. À tout point de vue. Quand on n’a ni l’électricité, ni l’eau courante, qu’on vit sur des terres qui ne nous appartiennent pas, qu’on ne reçoit aucune allocation d’aucun gouvernement, on est des sans papiers et la souveraineté, ça nous semble quelque chose de très abstrait.
Ce pays ne peut pas être le leur. Ils ne peuvent pas désirer le pays du Québec quand ils ne sont même pas propriétaires du petit coin de terre qu’ils habitent depuis des générations. Est-ce qu’on investirait, nous, pour une belle maison sur un terrain qui n’est pas le nôtre et qu’on ne pourrait jamais posséder? D’abord, aucune institution financière ne leur prêtera jamais une maudite cenne!
Croyez-moi, ils sont très très très loin de la souveraineté du pays qui les méprise, les ignore et font preuve de tant de préjugés et d’indifférence à leur endroit.
Non, Renart, parler des Algonquins, de leur réalité, c’est tellement pas vendeur…
@Renart, l’offre de Trudeau était simple : autonomie complète sans subventions et compensations.
J’ai visionné le film à la TV du poete-chanteur-redresseur de torts R.Desjardins.
J’accordais une certaine crédibilité au film lorsqu’ un représentant des Algonquins a dit que Guy Chevrette avait cédé un barrage dans leur coin à une compagnie Algonquin Power ayant son siège social à Missisauga en Ontario et d’après ce représentant Chevrette avait cédé le barrage à cette compagnie seulement à cause du nom « Algonquin ».
Là où ce film manque de crédibilté c’est dans l’absence de l’autre côté de la médaille, entre autre, il aurait fallu interroger Chevrette pour avoir sa version, des représentants d’Ottawa et de Québec pour leurs versions, celui des religieux pour leurs versions.
Les autochtones sont-ils tous contre la souverainté, non car plusieurs ont voté pour un jeune qui a été élu sous la bannière du Parti Québécois.
Pouet pouet. C’est honteux comme façon de faire. Diffuser un reportage que tout le monde devrait voir un soir de hockey.
Bon, ok, mea culpa. J’ai regardé la game. En fait, je n’écoute pas Radio-Canada, je n’étais donc même pas au courant de la diffusion du reportage. Mais là… Tu piques ma curiosité.
Mon grand-papa chéri est à demi Amérindien, et j’ai donc un parti pris en partant.
Merci pour l’info!
Une chose que je remarque c’est qu’il se produit de plus en plus de documentaires de qualité au Québec et c’est tant mieux.
Pour les Algonquins de l’A-T je ne peux pas parler mais pour vivre à une 60aine de km. de Montagnais (Innus) je peux vous garantir qu’ils tentent par tous les moyens de se sortir du stéréotype de l’indien-alcoolique-violent-qui-ne-travaille-pas. Les Innus de Uashat-Maliotenam marchent dans les rues pour dénoncer les trafiquants de drogue dans leur municipalité, ils sont entrepreneurs, possèdent des bateaux de pêche, ont leur propre musée, sont propriétaires du terrain de centre d’achat et surtout ont leur mot à dire sur le développement d’une grande partie du territoire nord-cotier. Et avant longtemps ce dernier point risque de devenir source de friction entre blancs et autochtones justement à cause de l’indifférence des blancs face aux autochtones mais aussi face au territoire…. Pis j’ai presqu’envie de dire : tant pis pour nous!
Zoreilles,
très bons points! On avance, on avance! Et les claviers se délient! 😉
Antipollution,
« sans subventions et compensations »
je savais bien qu’il y avait quelque chose de discutable… avec compensations cela aurait ressemblé à une offre alléchante!
Chocolyane,
« je n’écoute pas Radio-Canada »
ah! ouin… qu’est-ce que t’écoutes?
Gaétan,
« tant pis pour nous! »
ben, mets-en! Dans le meilleur des cas, pour eux, on ne va pas pour autant tous tomber dans la misère…
En ces temps de controverse entourant les jeux olympiques, j’ai bien aimé le parallèle qui peut être fait entre la façon dont nous avons traité et traitons toujours les autochtones et ce qui se passe au Tibet.Nous sommes vraiment les rois de l’hypocrisie, avec un grand H.
Mais, comme le dit Geatan à propos des Innu, il y a aussi les Cree, ont réussi, grâce aux sommes colossales que leur procurent les ententes avec les gouvernements ainsi que des actions importantes pour contrer l’alcoolisme et la toxicomanie sur les réserves, à faire de grands progrès sociaux.
Ce que vivent mes frères dans les réserve me brise le coeur.
Mais les vitrines et les chars de flics ont plus la cote, que voulez-vous. Question de priorité.
En effet, le parallèle est loin d’être trop poussé…
Il y en a des souverainistes, je le sais, mais vu les dernieres statistiques (et non sondages) ils ont majoritairement voté pour le NON. Alors je veux bien comprendre qu’ils aient leur raison, que ca leur passe dix mille au dessus de leur tete, mais qu’on ne me demande pas trop de temps de cerveaux malgré toute l’estime que j’ai pour eux, quand dans mon coin j’ai aussi mon combat à mener pour ne pas me retrouver comme eux dans 50 ans ! Je n’ai pas envie que mes petits-enfants voient à radio-can un reportage sur « Le peuple invisible » quebecois !
Je suis sur que dans un Quebec souverain ils seraient plus entendu. Deja ils gagneraient en proportion et comme je l’ai deja dit, une fois mon peuple liberé je suis pret pour un autre combat et pourquoi pas le leur. Le jour où ils formeront une nation mature et epanouie, je n’ai meme pas de probleme à parler independance avec eux.
Un autre peuple qui revendique haut et fort c’est les Métis canadien-francais de Russell Aurore Bouchard et son groupe.
http://akakia.blogspot.com/
Les Cree ont améliorés leurs sont avec la Convention de la Baie James sous le gouv. Bourassa.
Bernard Landry se fait reprocher d’avoir signé La Paix des Braves en 2001 par nul autre que le groupe de Russell Bouchard. Dur, dur de s’entendre.
Même si je n’aurais pas été dans un bar regarder la game du Canadien, j’aurais manqué ce film, n’ayant pas le câble chez-moi. J’espère pouvoir le louer à un moment donné. C’est dommage que Radio-Canada ne le rende pas disponible en ligne.
Arwen,
« C’est dommage que Radio-Canada ne le rende pas disponible en ligne. »
effectivement, tout leur contenu devrait être disponible en ligne, étant donné que c’est un peu à nous tous tout ça…
Drôle d’ironie: Le peuple invisible éclipsé, caché, par le hockey. Manifestement, on ne veut pas voir ce qui arrive à ce peuple.
Je n’ai pas vu le documentaire, mais j’ai regardé cet épisode des Francs-Tireurs où le propos est le même. J’estime aussi que chaque Québécois devrait le visionner au même titre que ce documentaire dont ton billet traite. D’ailleurs, le reportage des Francs-Tireurs auquel je fais référence était la suite de celui-ci où Lagacé rencontre Desjardins en Abitibi au sujet, justement, du Peuple invisible.
…mais en même temps cela serait injuste, ils étaient là avant les blancs.
Comme il y a eu un peuple avant eux. (de passage mais tout de même.)
Comme Reblochon a dit: Le monde a changé et il faut vivre avec.
Je connaîs un « Indien » de 25 ans qui ne paie pas de taxe…il a les cheveux blond et son nom de famille est Tremblay??????????
We live in a beautiful world!!!
@ Renart : Beaucoup de séries policières… Quand j’ai le temps de regarder la télé.
(Lancez-moi des tomates)
Kilo,
à voir ma parenté du côté de ma mère et mon père, je suis certain d’avoir un fort taux de sang autochtone, sûrement plus que ton ami blond, mais je ne veux même pas vérifier…
Chocolyane,
t’inquiètes, pas de tomates à lancer, juste de la curiosité!
Je ne savais pas que le documentaire de Desjardins passait à Radio-Canada…
Je l’ai raté.
Les Indiens n’ont pas choisi de vivre dans les réserves. Les réserves c’est la solution des Blancs.
Saviez-vous qu’il n’est pas possible de faire une hypothèque sur sa maison dans une réserve? Leurs maisons ne valent donc rien…
On a occulté l’histoire des Autochtones. Cette histoire revient, lentement mais sûrement.
Le racisme envers les Autochtones est bien réel.
Je suis Métis d’ascendance micmac, algonquin et wendate. Comme je suis un peu mâtiné de blanc on s’est toujours placé dans le contexte de dire que nous n’étions pas des Sauvages… On pouvait passer pour des Blancs, ou des Allemands, pourquoi aurions-nous dû dire que nous étions Sauvages ou juifs?
Aujourd’hui, j’affirme clairement mon «indianité» et nous sommes de plus en plus nombreux à faire leur «coming-out» autochtone. Le Québec est fortement métissé, depuis ses origines, et plusieurs d’entre les Québécois dont partie du «peuple invisible» sans le savoir. Ce n’est pas pour rien que la ceinture fléchée, le symbole huron par excellence, représente aussi un objet propre au folklore québécois. C’est bien simple: nous sommes des Métis qui s’ignorent…
Kwé ! Kwé !
(Ça veut dire au revoir en algonquin.)
Je suis métis d’ascendance Congolaise, irlandaise et Normande.
Vous et moi, même combat.
Vivement de plus en plus de conscientisation à savoir que l’on crache sur notre propre sang quand on le fait sur les Premières Nations.
Nibakawin (peace!)!
Désolé aussi d’avoir raté le documentaire caché.
Dans mon monde idéal, les autochtones du Québec (j’me criss du Canada… ) non-seulement seraient intégrés à la structure politique provinciale (nationale… ) – d’abord à titre de citoyens -, mais je leur donnerais même une proportion fixe dans la députation.
Les peuples autochtones auraient énormément à apporter à la culture blanche, tant dans ses façons de faire la politique (la négoce) que de gérer l’environnement, les ressources, etc. Ils ne sont certainement pas parfait dans tout, comme quiconque, mais leur sagesse éclipse sans cesse l’hypocrisie constante et dominante de nos politiciens blancs.
Il faut cesser la folie meurtrière, xénophobiste et dominatrice de nos ailleuls. Je comprends par contre qu’avec les leaders supra-nationaux-corporatistes qu’on se donne, ça n’est pas demain la veille.
J’vous dit, ce monde est d’une triste blancheur…
C’est quoi ça ces deux clins-d’oeil???
C’étaient des fins de parenthèses.
Et moi je voulais annoncer ici sa diffusion et j’ai oublié…
Pour les bonhommes-sourires, j’ai ajouté un espace entre les trois points et la parenthèse, ça marche!
Merci pour la correction.
En tout cas, ton initiative nous aura fait songer à la chose, même sans avoir vu le documentaire. GJ.
😉
Heureusement, il y a encore aujourd’hui parmi ces Premières Nations,
ceux et celles qui réussissent malgré tout à faire renaître et/ou à maintenir, et à ré-établir toutes leurs propres lois, organisations sociales, politiques, spirituelles, économiques, etc.
Les envahisseurs ont usurpé non seulement leurs territoires, mais ils se sont aussi accaparé de bien des connaissances, calquant même la Constitution du « Peuple de la Maison Longue » (Iroquois-5 Nations) afin de se concocter une « démocratie », en prenant bien soin d’éliminer quelques éléments qui en aurait fait une vraie république où le pouvoir est réellement dans les mains du peuple, comme c’est le cas chez les
« Iroquois » qui vivent selon leur « Loi de la Grande Paix ».
Ce que l’on observe aujourd’hui chez nos frères humains des Premières Nations, pourrait très bien se reproduire de façon similaire chez une grande partie de la population.
Car après des décennies de pratique, les élites aidés de leurs lèche-culs ont atteint une maîtrise qu’ils ont ensuite transporté
en Afrique (Apartheid) et même cet autre illuminé d’Hitler s’est inspiré de l’expertise américaine pour créer son monde idéal.
Le Peuple Invisible, c’est ce qui attend bien des peuples. Cette merveilleuse Terre Vivante est en voie de recevoir un nouveau nom:
« La Grande Île De Pâques », et il n’y a pas grand’monde qui puisse dire qu’ils n’en ont pas été avertis.
Ce ne sont pas des réformes qu’il faut, c’est une abolition de la mentalité/idéologie à la source et qui mène cette civilisation
destructrice.
Va-t-il encore falloir que ce soit lézindiens qui viennent sauver les naufragés ?
Heureusement, il y a aujourd’hui des non-autochtones qui savent que
leurs frères des Premières Nations avaient des modes de vie
beaucoup plus avancés socialement, politiquement, écologiquement, etc. Peut-être que bientôt, il y aura des liens, alliances, coopérations et qu’ensemble nous pourrons faire en sorte que ceux qui ne sont pas encore nés puissent vivre une vie digne de ce nom.
Misko Kinoo
Encore un bon commentaire, merci! 😉
Bon, j’trouve pas de « smileys », donc imagine un sourire et une bonne
pensée/intention !
Moi, je ne peux pas afficher de bonhomme sourire, pour je ne sais quelle raison… Ouin, sûrement à cause de celui en haut de ton premier commentaire!