À vrille
il faut se rendre à l’atome de tout
à l’évidence du point
tout converge sur un chemin doux
elle vibre naturellement cette sphère
bioaquatique
elle rencontre son centre en arabesques incisives
je n’ai qu’à voguer
qu’à joindre les bouts de ficelles
les roches que je sème prennent des formes de mystère
tourner en rond à un goût sucré
du dehors au dedans la course est variable
tout se touche et se répète dans l’éclosion
il y a des naissances
des délivrances et surtout le corps qui explose
la suite est à suivre comme le temps fou
ça me lance
ça me va et ça me vient
c’est ça et c’est autre chose
c’est ce qu’il y a en dedans qui veut sortir
ce mandala est une trampoline
donc
ce qu’il y a de plus merveilleux est ici à venir
(Dessin : Caroline Guay ©)
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Quiconque croit que le web est impersonnel devrait lire ce qui suit. Je m’inspire d’un billet de MFL du blogue Regardez la musique pour dire tout haut que les liens amicaux virtuels ne sont pas moindres que ceux qui sont habituels. Ils sont simplement différents et n’ont pas besoin de la preuve du toucher et des regards réciproques pour s’épanouir. La réalité change à la seconde et nous devons nous ouvrir aux possibilités (enfin, je le prône bien subjectivement), sans bien sûr nous jeter dans le vide les yeux fermés…
Donc, aussi, le poème plus haut est une autre preuve du positif de la virtualité. Mon ami CarolineG a pondu un billet très intéressant au sujet de l’inspiration et, au gré de la discussion, j’ai repensé aux mandalas qu’elle dessine et lui en ai glissé un mot, pour illustrer que l’inspiration est souvent inscrite dans un système : pour sa part, le système du mandala où on part du milieu pour construire le dessin en ajoutant des couches. Et ça lui a donné l’idée d’inverser le processus et de construire un mandala en commençant par l’extérieur. Le résultat trône en haut de ce billet!
Et moi, ça m’a donné le goût de faire un retour d’ascenseur, de m’inspirer du dessin que je lui ai partiellement inspiré pour écrire ce petit poème. Ce n’est pas plus compliqué que ça!
Vive l’interactivité!
L’avantage avec les amitiés réelles, c’est qu’elle permettent les longs silences, ceux qui veulent tout dire, ceux qui sont sans équivoques. Souvent sur le web les silences passent pour des absences,pour des manques, on est sans cesse obligé de jouer avec les mots pour se faire entendre, pour se faire comprendre… Parfois, comme c’est le cas ici, on perd nos mots… le seul mot qui me vient à l’idée est « merci » je voudrais savoir faire mieux… Peut-être que parfois un simple « merci » peut valoir bien des silences.
Merci! 😉
Houlà ! Chuis toute émoute ! C’est ça qui me fascine tant dans la création: sa contagion. Tu m’inspires je t’inspire on s’inspire, et au final, on respire ! Merci n’est pas le bon mot… Tankioubôcou ! ;o)
Je n’ai jamais trouvé le web froid. À vrai dire, j’y ai tissé des liens très forts… Je m’y suis fait des amis, des vrais, que j’ai rencontré « dans la vraie vie ». Quand je ne donne pas de nouvelles, quand je ne feel pas, j’ai quelques amis « virtuels » qui m’écrivent, me demandent des nouvelles… Bref, non, le web n’est pas froid. Mais ça dépend toujours de ce qu’on en attend, et de comment on le conçoit.
Ce n’est pas le sujet principal de ton billet mais…
Ça c’est un drôle de hasard!
Je reviens de faire un peu de magasinage et dans un élan de nostalgie enfantine, je me suis achetée un album de mandalas à colorier. C’est supposé augmenter l’estime de soi mais c’est pas pour ça que je l’ai acheté. (De toute manière, semble-t-il que je n’en ai pas besoin…) LOL
Je voulais te dire ça… comme on a une bonne complicité virtuelle, je me suis dit que ça te dérangerait pas de le savoir 😉 héhéhé
Ma relation des dix dernières années, maintenant terminée depuis peu, a commencé par des clavardages. Il y a donc du bien dans les amitiés virtuelles ;o)
MFL,
de nada!
CarolineG,
😉
Chocolyane,
bienvenue ici!
« Mais ça dépend toujours de ce qu’on en attend, et de comment on le conçoit. »
Le point de vue, y’a que ça de vrai!
Noisette,
mais comment colorier des mandalas dans un album peut augmenter l’estime de soi?
Pour ce que CarolineG fait, OK! mais là… c’est de la superstition!
Safwan,
j’ai connu Douce par le web alors, je suis vendu à la cause!
HA HA HA
J’ai eu la même réaction!
C’est vraiment n’importe quoi. Mais comme c’était celui qui avait les plus beaux mandalas à colorier, je l’ai acheté quand même. 😛
M’sieur si tu (eille je m’en permets, scusez) aimes ♥ les mandalas ben tu montes dans mon estime. Semi-sérieux. 100 % amical.
C’est pas le gugusse qui est important. C’est le bien que ça nous fait.
J’ai connu l’amour de ma vie grâce à une annonce que j’avais mise dans un groupe MSN. On a chatté assez pour que ça fasse 14 Mo en fichiers Word (Amour a tout gardé). On n’est pas du genre à fréquenter les lieux de chasse habituels. Chu heureuse comme jamais et je ne l’aurais jamais connu sans ça. Et c’est du solide même si sur papier ça n’aurait pas eu l’air gagnant. Un bon coup de pied dans mes préjugés!
Le bon côté : on était sincères et sérieux tous les deux (honnêtement, ce n’est pas toujours le cas). J’ai connu sa philosophie dela vie et sa façon de penser avant de voir sa binette, le contraire d’une approche superficielle de club de rencontres.
Je suis heureuse! Mon amoureux est galant, il est tendre, il me respecte, on communique super bien… ♥
Merci pour les commentaires, je reviendrai répondre particulièrement lundi!
La Belette,
ton histoire ressemble beaucoup à celle que j’ai vécu et vit encore avec Douce depuis presque 3 ans et demi. Ça donne encore plus raison à mon titre…