Il y a un vrai imbroglio à lire sur la question du gouvernement Harper qui « bloque une résolution de l’ONU sur le droit de l’eau ». D’un côté, le Canada s’acoquine des États-Unis (puisque « les États-Unis ne sont pas membre élu, mais ont un droit de participation selon les règles du Conseil » des droits de l’homme) pour mener à bien ce saccage, et de l’autre, le député Francis Scarpaleggia, du PLC, favorable à la position conservatrice, argumente : « On ne veut pas donner des arguments aux Américains. Ils pourraient nous dire: donnez-nous votre eau, on y a droit. » Mais comment s’y retrouver dans cette chaîne d’avis contradictoires? D’autant plus que Maude Barlow, du Conseil des Canadiens, favorable au droit à l’eau, rétorquait : « Le Canada a reconnu le droit à la santé, mais ça ne donne pas le droit aux Américains de se faire soigner chez nous »
Gageons qu’il se cache derrière tout ça quelques intérêts… Il est évident qu’un droit à de l’eau potable, reconnu internationalement, couperait l’herbe sous le pied des embouteilleurs d’eau qui ont bien sûr commencés depuis quelques années à vendre de l’eau puisée à même le robinet. Et les droits d’exploitation de la ressource, ce sont quand même des revenus pour les États!
Comme on dit : plus on en a et plus on en veut!
Et ce qui me surprend beaucoup, c’est la couverture minime de cette nouvelle dans les médias et le peu de réaction. J’ai vu la nouvelle par hasard dans la minuscule section « En bref dans l’actualité » du quotidien 24 heures et je n’en ai pas entendu parler ailleurs (façon de parler!). S’il y a quelque chose de bien important pour l’humanité, c’est bien l’eau, puisque nous en sommes quand même composés d’à peu près 60%… et qu’un humain ne peut pas vivre plus de trois ou quatre journées sans eau.
Décidément, quand l’éthique a été distribuée, il n’y en a pas assez eu pour tout le monde…
(Photo : Pascal Rouen)
Je peux me tromper, mais l’opposition au droit de l’eau du PCC n’est pas pour soit-disant empecher les americains de nous la reclamer, ils en auront toujours assez pour boire, mais pour empecher que plus tard des groupes sociaux de denoncer la main mise de cette eau par de grosses compagnies qui voudront la vendre ou la pomper en masse pour alimenter les industries ou l’agriculture, privant ainsi le petit peuple de cette ressources de plus en plus rare de part le monde.
Ca va en droite ligne avec la rencontre en huis clos des chef d’etat nord americains au canada… vous vous souvenez quand harper etait entrain de brader la richesse du Quebec aux amaricains !
Sinon, y avait un article là-dessus sur cyberpresse.
Oui, l’article c’est l’hyperlien sur « argumente »…
oups je l’avais loupé celui-là. Bien discret comme le suivi mediatique de cette histoire.