(Notice pour une meilleure compréhension du texte : « Je » n’est pas moi, mais bien quelqu’un d’autre. Et cela est la suite de la situation que je décris dans « Histoire de pêche ».)
La haine me sert d’économie d’essence. Je passe des heures à creuser et à trouver des moyens pour exulter ma rage sans me faire prendre, et j’ai beaucoup de temps à perdre, puisque mon temps se vend au prix ridicule de celui qui n’a pas de talent. Mon vide se remplit et se dévide, car rien d’autre que moi-même ne s’accroche à mon existence. Tout est conditionnel à mon égo, je suis un monstre intrinsèque et acceptable : je ne tue que la positivité et l’ouverture d’esprit, encore plus l’espoir d’entraide, malgré la difficulté des extrêmes.
J’utilise la stratégie du caméléon multiple et quand ça ne semble pas trop marcher je me déguise en hypothétique ami. Aussi, étant donné que l’expectative me fait jouir, j’attends quelque temps pour semer le doute, ce doute qui est si facile à faire coïncider en un seul homme, surtout s’il est vraiment humain. À ce doute, j’ajoute exponentiellement la possibilité d’agents doubles, de traîtres, d’hypocrites, je transforme la blogosphère en terrain miné. Je me transforme en confident pour mieux creuser dans son coeur, mais pas trop. Et ce coeur dégoulinant, je le hache en macédoine, le grille à feu doux, doux, doux, comme un murmure à l’oreille. Je suis l’inconscient.
Mais je suis un perdant, et mon conscient ne veut pas en entendre parler. Je suis en dehors du réel, mais je pense donc j’essuie mes larmes acides sur les autres, surtout sur lui, le catalyseur. Mon vice, mon trouble m’empêche de voir que j’ai finalement et avec trop de jubilation imaginé ce coeur ennemi, présumé à tort sa très grande peine pour sa trop petite tête, étant donné que mon plan est tellement banal et clairement identifiable, comme la douleur d’un coup de deux par quatre entre les jambes. Le plus crétin des enfants me verrait venir avec mes gros sabots.
Et surtout, je ne suis pas assez assidu et concentré : son prénom n’est pas Daniel.
Ouf…
Je dirais même plus: de kessé?!?
Euhhh pouvez-vous répéter la question?
Ça fesse le matin quand tu t’attends à lire un texte sur l’actualité d’aujourd’hui sur la neige, le rapport de l’office de la langue, les propositions de mme Marois, l’affaire Cadman et les opinions des chroniqueurs etc…
Complètement débalancé et pas trouvé à quel niveau prendre ton texte renart… règlement de compte littéraire, dénonciation,fiction, qui est je…
Que de temps à perdre… pour manipuler de la sorte… et mépriser.
L’anonymat est corrosif.
J’ai lu l’autre texte. Peut-être même Brulé en personne! ou de l’épisode avec Louis? Facile de prendre un proxy à l’extérieur et écrire de Mtl. Anyway, je ne pense pas que la personne affiche son identité, elle a eu un malin plaisir à te faire chier!
Que de temps à perdre! Mets-en! Cet homme ne sait pas qu’il se vend des livres sur les hobbys?
Averlok,
je dirais même plus, moi-aussi…
Philippe David et Gaétan,
désolé les gars, mais ça m’arrive des fois d’écrire des trucs plus personnels, des poésies, etc. Et la clé de l’énigme se trouvait au bout du lien que conduit le prénom Daniel (donc Gaétan, je, c’est quelqu’un d’autre qui parle de ce qu’il veut me faire croire). Alors, ce petit texte expose, d’une manière plus littéraire, et ce n’est pas la première fois que je m’épanche sur le phénomène des trolls, les convictions que j’ai au sujet de ce crétin congénital qui calcule comme une mauviette. Comment lui faire savoir ailleurs qu’ici le résultat de ma pensée, puisque ce peureux est furtif?
En tout cas, malgré votre incompréhension, j’espère que vous l’avez trouvé un minimum agréable à lire, je me suis beaucoup amusé à le peaufiner. J’y ai mis beaucoup de temps pour que ça vaille la peine de le partager avec vous! Et ne vous inquiétez pas, je vais revenir rapidement à des trucs plus habituels…
Alain B.,
exact!
Et ça revient encore à ça : comment les gens se comporteraient s’il était possible de boire une potion d’invisibilité? L’humain ne naît pas intègre et bon, en voilà bien une preuve.
Folly,
je viens à peine de savoir l’existence des proxys… j’aime jouer franc jeu alors ce genre de subterfuge ne m’intéresse pas!
Sylvain,
ha ha ha ha!
Mais il ne faut pas faire de discrimination, c’est peut-être une femme! Par contre, je mettrais ma main au feu que c’est un homme! J’ai un préjugé plus favorable envers les femmes en ce qui a trait à la perte de temps, désolé les gars…
Anonymus proxy, un logiciel qui permet de surfer à partir d’un serveur no where. J’ai eu un troll voilà quelques mois…
»Je me transforme en confident pour mieux creuser dans son coeur, mais pas trop. Et ce coeur dégoulinant, je le hache en macédoine, le grille à feu doux, doux, doux, comme un murmure à l’oreille. Je suis l’inconscient »… C’est bien imagé….
Du moins c’est ce qu’il aimerait faire, avoir le pouvoir de controler tes actions… Mon conseil? Ferme cette porte, celle de l’inconscient,(pour ne pas dire l’innocent!) pour mieux en ouvrir une autre!
Une lectrice qui aime bien que tu diversifies tes écrits! Lâches pas! xx
Folly,
tu dis pas…
Mandoline,
merci des encouragements! J’ai reçu ton courriel, je vais le lire demain.
A+
il est toujours rtrès plaisant de lire ton blog, j’aimeraisd avoir ton créatçvité 😉