
Après les preuves objectives de l’hécatombe possible dans laquelle l’utilisation du français au Québec se dirige, que certains pourront travestir en subjectivité selon leurs valeurs et le point de vue de leurs analyses, il reste qu’au niveau intellectuel il y a une nouvelle preuve que, bizarrement, j’avais pressenti en composant la finale d’un de mes textes sur l’incessante crise linguistique :
Sinon, aussi bien passer à un autre niveau et accélérer l’assimilation en intégrant la totalité des nouveaux immigrants par l’anglais et en offrant des cours d’anglais gratuits pour la population francophone.
Ainsi, Le Devoir a fait paraître un texte d’opinion (trouvé via le blogue d’Olivier Niquet) qui va encore plus loin : Roberto Campeón et Emanuel Dion-Goudreau, deux citoyens de Montréal, exposent, face au débat entre la radicalisation de la Charte de la langue française et le bilinguisme totalitaire, « une troisième voie, celle d’une anglicisation portée par un réseau scolaire anglophone unique accueillant tous les jeunes Québécois. »
La logique de ce texte donne vraiment froid dans le dos, l’argumentaire est coupé au couteau, il est vraiment rare de lire quelque chose d’aussi pragmatique. Cela a au moins le mérite de ne pas être complaisant, dans ce monde du statu quo.
En gros, il y est dit qu’il faut reconnaître la défaite du projet souverainiste, que le Québec régional est coupé de Montréal, et qu’un changement linguistique vers l’anglais pourrait nous donner un nouveau grand projet collectif, absolument positif, ce que nous n’arrivons plus à avoir depuis belle lurette.
Il serait très facile de prendre cette idée au premier degré et de se la monter en neige pour en faire la meringue d’une tarte à entartiste. Je vais laisser cela à d’autres. Pour ma part, j’examine la question et elle me plaît au point où je suis tenté de la proposer franchement comme choix ultime. Fonçons tête baissée!
Nous sommes en démocratie et j’accepterais que cette proposition passe la rampe si le peuple en décidait ainsi. Je serais encore capable de discuter et de vivre un minimum en français jusqu’à la fin de ma vie, au moins, il n’y aurait plus d’angoisse sur le point de nos descendants. Est-ce que les amants de la clarté référendaire seraient contre une question de la sorte?
En fait, il n’est pas fortuit que Le Devoir ait publié ce texte. C’est dans l’intérêt des indépendantistes que des idées aussi claires surgissent. C’est une question que tous devront se poser. Certains semblent penser que c’est de l’ironie, mais c’est au-delà de l’ironie à mon sens. Entre la lente agonie et ce couperet, je choisis ce dernier, mais ce ne sera pas moi qui vais voter pour!
(Photo : falcifer)
Non mais franchement justifier un projet collectif par notre assimilation…. Le suicide collectif de tous les francophones aussi tant qu’à y être!
C’est quoi ce défaitisme. Pourquoi faut-il lier la question linguistique à un mieux être économique ? Comment peut-on en arriver à penser que notre qualité de vie serait meilleure en parlant anglais ? Le québec est-il victime d’hypnose collective ?
Et puis la lente agonie…. elle ne se passe qu’à Montréal. Le Québec c’est pas juste Mtl. Ça vous prendrait quelques vlb pour vous secouer..-)
NDLR: Le texte provocateur Angliciser le Québec, publié hier en cette page, a fait réagir nos lecteurs, c’est le moins qu’on puisse dire. Il nous incombe de préciser toutefois que l’un des deux signataires de ce texte s’est présenté malgré nous sous un pseudonyme, ce qui est tout à fait contraire à notre pratique. L’auteur Roberto Campeón est donc en réalité Simon Carreau, étudiant à la maîtrise en sociologie à l’UQAM. Le second signataire demeure Emanuel Dion-Goudreau, il a étudié l’urbanisme à l’Université de Montréal puis, à la maîtrise, à l’Université de Paris XII.
Admettre la défaite du français? Pas question. Nous sommes loin d’être défait. Nous faiblissons légèrement mais la guerre est loin d’être fini. Économiquement parlant, je vois l’indépendance du Québec comme un avantage. Oui, nous n’aurons plus de support du côté fédéral (pour des raisons logiques), mais nous aurons une occasions de se dissocier de cette niaiserie qu’est l’ALENA et, ainsi, réellement nous ouvrir au marché international tout en nous donnant l’occasion de créer un vrai marché intérieur totalement indépendant de la situation financière États-Unienne.
Qui sait, cette ouverture international sera, peut-être, le coup de pouce linguistique requis pour reprendre le dessus sur la bataille linguistique?
La logique pourrait être poussé plus loin… Il y a présentement sur la planète 6 553 311 693 habitants. De ce nombre, il y a 1 313 973 713 de gens qui parlent le chinois… Ne serait-ce pas mieux d’apprendre le chinois? Soyons plus visionnaire!
Ceci est de l’ironie, bien sûr… Moi je garde ma langue française!
Gaétan,
en tout cas, il est clair que tu n’es pas d’accord pour voter pour ça, tout comme moi! Mais je serais curieux d’avoir la réponse du Québec au complet. On serait peut-être surpris du résultat.
Antipollution,
merci pour l’info, mais je n’ai pas réussi à la retrouver sur Le Devoir.
Félix,
je répète ce que je viens d’écrire à Gaétan, autrement, cette position a au moins le mérite de repousser l’indécision. Mais bon, je doute fort que quelqu’un réussisse à porter cette question pour en faire le sujet d’un référendum.
Sylvain,
justement, pour ce qui est du chinois, faudrait commencer nos cours tout de suite! Je m’inscris demain sans faute! 😉
Cela fait trois jours que Louis, alias Un homme en colère (uhec.net) CENSURE mon commentaire qui au départ était destiné à répondre à son texte « L’idiot du village… ou le culte de l’à-plat-ventrisme! » publié le 26 février. Voici le commentaire censuré. J’aimerais, SVP, que tu le publies en faisant bien comprendre que j’ai été censuré par Louis :
Et il la ramène. Pas content d’avoir exposé au Québec entier son incapacité à rationaliser, à émettre une opinion après et non avant l’analyse des faits, à faire l’étalage de son incompréhension de la problématique de l’intégration des immigrants à la vie sociale québécoise dans un contexte de forte compétition de la langue anglaise sur notre territoire nationale, il en rajoute pour se caler plus profondément.
Nous attendons toujours des excuses pour les injures et les insultes.
Nous attendons toujours que tu admettes que le blogue de AngryFrenchGuy n’est pas destiné aux Québécois, mais au public anglophone mondial. (Bien sûr qu’il a attiré des francophones du Québec, comme toi d’ailleurs : y’a un lien vers le site dans Vigile.net et ça parle du Québec et de son indépendance! réveille!)
Et j’attends toujours des réponses à mes arguments qui illustrent le manque de réflexion de ta vulgaire diatribe, qui déshonore ton blogue, tes amis et tes lecteurs. Personne n’a manqué de voir que tu esquives la confrontation sur le terrain de l’honnêteté intellectuelle, de la science des faits et de l’analyse politique.
1. – Quel lien de cause à effet y a-t-il entre l’action individuelle d’un groupuscule de blogueurs sur le front des médias anglophones et le problème de l’intégration en français au Québec, lequel phénomène précède le premier d’au moins 30 ans?
2. – En quoi, et dans quelle mesure, relayer de l’information exacte et un point de vue indépendantiste sur les questions politiques et sociales québécoises contribue-t-il à « l’anglicisation de la culture québécoise »?
Louis écrit: 1) « Nous devons parler de l’indépendance du Québec à l’international sinon n’importe qui va dire n’importe quoi sur nous! »
C’est une déformation d’un argument beaucoup plus porteur. Mais bien sûr, il fallait mettre tes mots dans nos bouches. Voici ce que tu aurais dû savoir avant de t’humilier en public :
Dans son rapport final de 298 pages, déposé le 17 août 2001, les commissaires des États généraux sur la situation et l’avenir de la langue française au Québec écrivent :
« Il importe donc que le Québec sache faire connaître, à ses citoyens d’abord et au reste du monde ensuite, les éléments essentiels de sa politique linguistique. Il importe également que l’État québécois intervienne dans certains cas d’ignorance grave ou de mauvaise foi évidente où sont rapportés des mensonges ou des demi-vérités sur le projet linguistique de la nation québécoise. »
« La mondialisation, qui accroît l’attrait de la langue anglaise au Québec, l’immigration, facteur démographique vital pour la pérennité de la nation québécoise, font que le Québec évoluera de plus en plus dans un contexte de concurrence linguistique permanente. La langue française et la politique qui la sous-tend, comme la sécurité routière, comme la culture, comme l’esprit civique, doit, elle aussi, emprunter la voie promotionnelle pour se rendre présente dans l’esprit des gens. »
« Au Canada et à l’étranger, la politique linguistique québécoise est trop souvent perçue négativement. Le milieu des affaires et des médias en particulier la connaissent peu. Pour leur part, les Américains demeurent opposés à une législation qui leur semble réduire les libertés individuelles et limiter l’usage de l’anglais. Pour eux, langue et culture sont deux éléments séparés, ils ne voient pas bien comment la protection de la culture québécoise comprend également la protection de la langue française, bien que 25 états américains aient adopté des déclarations proclamant l’anglais langue officielle. Il faut donc développer la perception que la culture québécoise fait partie de l’héritage nord-américain et qu’il est nécessaire de la préserver. Il importe également de corriger les perceptions erronées de la loi linguistique québécoise et de
son application. »
ET POUR CONTRER CE GRAVE PROBLÈME, le rapport recommande :
Recommandation. 147 – Que soit instaurée une vaste campagne institutionnelle permanente à deux volets pour la promotion du français et de la politique linguistique québécoise,
le premier volet s’adressant aux citoyens du Québec et le second, AU RESTE DU CANADA ET À L’ÉTRANGER.
Recommandation. 148 – Que soit mis sur pied un service de veille médiatique pour tout ce qui touche la politique linguistique québécoise À L’EXTÉRIEUR DU QUÉBEC.
Tiens tiens… bien que ce ne soit pas l’objectif premier de AngryFrenchGuy et que je doute fort qu’il se soit tapé la lecture de ce rapport, il semble que son action soit parfaitement conforme À L’INTÉRÊT SUPÉRIEUR DE LA NATION QUÉBÉCOISE DE FAIRE LA PROMOTION DE LA CHARTE DE LA LANGUE FRANÇAISE À L’ÉTRANGER.
Louis écrit: « Malheureusement, tant et aussi longtemps qu’il y aura des à-plat-ventristes et des traîtres comme angryfrenchguy pour leur permettre de participer à une vie culturelle québécoise en anglais, ils ne ressentiront pas le besoin d’apprendre le français. »
Pour la troisième fois, si je compte bien, tu prêtes des intentions aux autres, tu leurs mets des paroles choisies dans la bouche pour mieux les ridiculiser. Sache que cette pratique sophistique se nomme « l’homme de paille » est au moins aussi vieille que le métier de logographe pratiqué jadis dans l’Athènes antique.
Tu confonds « une vie culturelle québécoise en anglais » avec « représentation de la culture québécois francophone dans la langue des autres peuples ». Grave erreur.
On en rira bien dans cent ans, allez, de cette idée farfelue. Pour mémoire, nous étions environ 65 000 au moment de la Conquête. Et il y avait eu un bon nombre de descendants de soldats allemands devenus colons dans le lot, sans compter tous les descendants de couples Canayens/amérindiennes. Or, on a non seulement continué de parler français jusqu’à aujourd’hui, mais même assimilé passablement d’immigrants. Plusieurs ont oublié tous ces catholiques irlandais, par exemple, venus s’installer dans les seigneuries. Et surtout – ne le répétez pas de peur de froisser les nationaleux rongeux de ballustres – les immigrants parlent de plus en plus le français. C’est sûr que si l’on exige pas qu’on nous parle en français, plusieurs commerçants du West Islands vont préférer le faire en anglais. Ce n’est pas pour préserver notre langue qu’il faut militer en faveur de l’indépendance du Québec, c’est pour prendre en main tous les outils de notre développement économique, social et culturel. On pourrait faire tellement mieux un fois débarrassé du carcan fédéral.
@Mathieu Gauthier-Pilote
Si ça peut te consoler, tu n’es pas le seul censuré. Moi aussi je l’ai été ce matin par Louis alors que je ne faisais que lui rétorquer que c’était son comportement qui était immature et qu’il perdrait des lecteurs en s’acharnant comme un enfant frustré. C’est assez incroyable comment il fait ce qu’il reproches aux autres: manque d’arguments, déformation de propos, attaques ad nominem, acharnement…
Moi, il m’a perdu comme lecteur.
Désolé pour le commentaire en double. En plus, il y a une faute qui est demeurée bien accrochée même dans le second essai : «Et il y avait eu un bon nombre de descendants de soldats allemands» devrait se lire «Et il y avait un bon nombre de descendants de soldats allemands». je n’ai pas vraiment suivi l’affaire du AngryFrenchGuy, mais je dois avouer que j’écrirais volontiers en anglais, et même idéalement en chinois, pour rejoindre davantage de lecteurs si j’en avais la capacité. Malheureusement, ma maîtrise de l’anglais ne me le permet pas. Je me répète, mais c’est là un débat stérile. Il fut un temps, dans l’histoire de l’humanité, où le français était la langua franca en Europe, maintenant c’est l’anglais à l’échelle de la planète. Je ne vois pas ce que ça pose comme problème.
Consolons-nous : le bilinguisme n’est pas pour demain au Québec.
Je suis sûr que c’est un canular. Deux étudiants à la maîtrise en socio de l’UQAM, en plus, ben ouais…. Bien écrit, j’en conviens, un argumentaire vraisemblable, et tout. Mais c’est tellement gros, que là les amis, je pense que ceux qui y ont cru devraient prendre un petit break de l’opéra-savon qu’est la politique. Quelques jours, une semaine peut-être; histoire de prendre un petit recul salutaire.
Parce que là, j’appellerais ça : faire un « Colin Powell » de soi.
Ces gars là ne disent pas tout haut ce que plein de gens pensent tout bas. Ils sont allés à la pêche. Comme le gars des « pesticines » avec France Castel.
En ce qui concerne la blogosphère, seul Jésus aurait fait mieux!
Han-han, qu’y disait…
Moi ce que je trouve frappant c’est que de telles discussions n’échouent que sur les blogues. Je n’entends jamais d’hommes ou de femmes politiques aller aussi profondément dans des discussions dérangeantes comme celles-ci. En fait je n’entends pas grand-chose venir des politiciens. C’est le drame perpétuel des élus qui ont peur et cherchent par tous les moyens à faire du capital sur des sujets bien secs et bien populaires qui ne les mouilleront pas ou alors si peu.
J’avais oublié de citer la source: NDLR du Devoir
http://www.ledevoir.com/2008/02/29/178226.html
Wow… dans le provocateur, c’est dur de faire mieux. Ç’a le mérite d’obliger à sortir des sentiers battus de l’axe habituel autour duquel on discute de la question. …pendant 5 minutes.
Je suis plutôt du même avis qu’Eric, ces gars là on voulu allumer un feu de paille qui ferait jaser… mais c’est pas sérieux.
Il faut vraiment avoir une vision pessimiste et sans issue de notre avenir collectif pour entrevoir une telle « solution ».
– Maman. J’ai un bobo sur la main.
– Viens, maman va ta la couper.
…
@Mathieu-Gauthier Pilote
J’ai publié ton commentaire chez moi. (Il me l’avait aussi envoyé)
C’est ici: http://emerillon.niala.net/index.php/2008/02/colere-terreur-censure/
Merci Renart d’avoir repris ce texte dont j’ai parlé sur mon blogue. Content de savoir que tu me lis toujours.
@Martin: J’ai établis de nouvelles règles: je modère quiconque utilise des attaques ad hominem. Si tu n’es pas capable d’être poli, et bien tant pis. Même chose pour Mathieu; son texte aurait été publié depuis longtemps s’il avait modifé ses premiers paragraphes et deux-trois petits trucs.
* * *
Bibconfidences a écrit: « Moi ce que je trouve frappant c’est que de telles discussions n’échouent que sur les blogues. Je n’entends jamais d’hommes ou de femmes politiques aller aussi profondément dans des discussions dérangeantes comme celles-ci. En fait je n’entends pas grand-chose venir des politiciens. »
– Vois-tu, la plupart des Québécois sont des à-plat-ventristes, incapables de réaliser l’urgence de la situation et la nécessité de l’action. Quand même sur les blogues c’est le cas (comme le démontre Renart, et le blogue-poubelle de son compagnon de Cégep Alain B.), faut-il s’attendre à du courage politique de ceux qui nous représentent?
C’est à chacun de nous que revient la tâche de défendre notre langue. D’abord en accueillant les immigrants à bras ouverts, mais en le faisant en français. Ceux-ci doivent savoir qu’ils n’ont pas le choix d’apprendre notre langue pour pouvoir communiquer. C’est une situation sine qua non de la survivance du français, qui est gravement menacé à Montréal.
Je t’invite à lire mon dernier texte sur mon blogue (dont Renart s’est inspiré pour écrire le sien): http://uhec.net/2008/02/29/606/ On voit clairement ce qui arrive quand on se respecte soi-même; on incite les autres à nous respecter collectivement et à apprendre notre langue.
À mettre dans la pipe de tous les droitistes de pacotilles comme Alain B., Philippe David, Angryfrenchguy et autres anglophiles n’ayant comme but (conscient ou pas) l’assimilation totale des Québécois et la disparition de notre langue.
@Louis
« Pas capable d’être poli »!? Je ne t’attaquais pas plus, et certainement moins, que ce que tu faisais avec tous ceux qui n’étaient pas de ton avis: « idiot » par ci, « traître » par là, « cause perdue » dans mon cas, etc. En plus, dans ton quatrième billet de suite ne visant qu’à prouver ce que tu aurais pu dire en un paragraphe si tu avais eu l’intelligence de choisir les bons mots, tu traitais de naïf quelqu’un que je respecte beaucoup. Tu parlais de comportement immature, je te renvoyais le tiens en te disant bien honnêtement que tu nuisais à ton lectorat à t’acharner comme un enfant frustré. Et comme quelqu’un qui voit la paille dans l’oeil du voisin, mais pas la poutre dans le sien, tu m’as censuré. Pourquoi? Pas à cause de principes contre les attaques ad hominem que toi même tu n’applique pas, mais bien parce que tu voulais avoir le dernier mot. Tu ne supportes pas la critique quand t’es aveuglé par la colère et plutôt que d’admettre tes torts, tu cries plus fort, comme un bonhomme alcoolique.
Ton dernier billet, c’est de la bouillie pour les chats. Tu ne veux que te donner raison. C’est ça « le fond » de l’histoire. »
Pas capable d’être poli », c’est bien le bout de la marde!
Ton blogue, tu peux te le mettre où je pense. Tes provocations à la con et tes raccourcis de la pensée, j’en ai soupé.
Michel Monette,
je viens d’enlever le doublon. Merci de tes commentaires. Je n’ai rien à rajouter sinon que j’aime beaucoup ta position idéologique sur l’idée d’indépendance, mais j’aime aussi me rendre où ce texte d’opinion m’amène.
Eric Bondo,
ah! je pensais que c’était assez clair que je ne prenais pas ce texte d’opinion pour de la monnaie sonnante…
Han han toi-même! 😉
Bibco,
pour te dire franchement, j’espère qu’un groupe reprendra l’idée de ces deux gars et en fera une vraie option. Ça va au moins brasser de la m…
Merci Antipollution!
Alain B.,
que dire de plus que ce que je viens d’écrire à Eric Bondo? Tiens, je copie-colle ici une citation tirée de mon texte :
« Il serait très facile de prendre cette idée au premier degré et de se la monter en neige pour en faire la meringue d’une tarte à entartiste. Je vais laisser cela à d’autres. Pour ma part, j’examine la question et elle me plaît au point où je suis tenté de la proposer franchement comme choix ultime. Fonçons tête baissée! »
Louis,
dès le départ, tu me remercies de te lire et pourtant ça ne semble pas très réciproque, puisque tu as fait un lien avec ton propre texte (et pensé en plus que tu m’as inspiré), bien qu’il est indiqué noir sur blanc que je suis tombé sur le texte « Angliciser le Québec » via Olivier Niquet (tu peux aller vérifier la date).
J’ai commencé à rédiger mon texte la veille de sa parution, mais au matin, j’ai bien vu que tu incluais aussi ce texte d’opinion dans ton billet et surtout, que tu me traitais encore de naïf, terme qui me déplaît au plus haut point, car c’est la manière la plus polie d’être condescendant…
Aussi, malgré le fait que tu bloques la discussion sur ton blogue, je te donne ça, tu es courageux de venir écrire ici, puisque tu sais très bien que je ne te protégerai pas. Mais je regarde ton commentaire et je ne trouve pas qu’il est bien bien plus poli, puisque tu utilises, entre autres, le terme « blogue-poubelle » d’une manière assez discutable à mon sens. À ce compte, tous les blogues qui ne sont pas tout à fait en phase avec ta pensée, et mon blogue, en sont aussi (et en passant, je t’ai communiqué l’information qu’Alain B. était un compagnon de cégep en privé…).
Je te donne aussi que ton ton général s’est amélioré, mais il risque fort de régresser à la vue du commentaire de Martin Beaudin-Lecours. J’espère que tu vas finir par admettre que tu es allé trop loin, AFG, Alain B., tous les gens qui sont allés te confronter chez toi et qui ont été muselés, et moi-même, ne méritions pas ça, même au nom de ton idéologie, et que tu vas t’excuser. Je peux t’avouer que j’en doute fortement.
@Martin: Mon dernier billet prouve que j’ai raison. Si t’es pas capable de le réaliser, c’est ton problème. Pour le reste, quand tu seras capable d’écrire sans attaques ad hominem gratuites tu seras le bienvenue. Mais en attendant, UHEC n’a pas besoin d’un frustré malpoli et mal léché dans ton genre qui se prétend victime de censure alors qu’il est incapable de respecter la plus banale nétiquette.
@Renart: Personne n’a été censuré ou muselé. Les règles sont claires: tu ne fais pas d’attaques ad hominem, ton commentaire passe; tu fais des attaques ad hominem, ton commentaire ne passe pas. C’est une règle de base que Martin Beaudin-Lecours ne semble pas avoir saisit. En a-t-il seulement la maturité?
Mais il est encore le bienvenue, si seulement il sait se tenir et n’envoie plus ses messages déplaisants.
@Louis
« Malpoli » et « mal léché », hein? La plus banale étiquette, c’est toi qui ne la respecte pas, pauvre toi! Tu sais très bien que je ne suis pas reconnu pour être malpoli, ni pour attaquer les gens. Si je ne respecte pas la netiquette, comment ça se fait que j’ai presque 700 commentaires chez toi?
Pis lâches-nous avec tes « si t’es pas capable de… » que tu lances à tous ceux qui te voient en manque d’arguments. La vérité c’est que c’est toi le malpoli, le mal léché, celui qui traite les autres de tous les noms! C’est toi qui t’acharnes pendant quatre billets pour ensuite écrire « il y en a qui ne savent pas quand décrocher »! Te rends-tu seulement compte qu’à peu près tout ce que tu reproches aux autres, tu le fais toi même: impolitesse, incohérence, acharnement, comportement immature!?
Ton billet, c’est un fait divers insignifiant qui tombe à point pour te permettre de dire « voyez, j’ai raison, na, na, na! ». Si tu veux manipuler les gens, moi je ne suis pas dupe. Je te l’ai dit, ton blogue, je m’en tape désormais.
@Renart
Désolé de polluer ton blogue avec ces échanges aigres, mais Louis mérite une couple de coups de pieds dans le cul. Qu’il règne en roi chez lui, c’est son droit, il est chez lui. Qu’il ne vienne pas me chercher ailleurs en colportant n’importe quoi et en m’insultant, surtout pas pour me reprocher que je l’aie insulté!
@Martin: Ton commentaire était inacceptable; il a donc été refusé. Ce sont les règles du jeu. Si tu pètes les plombs et est incapable de garder le « focus » sur le sujet de la discussion et préfère plutôt lancer des attaques ad hominem, tu le feras où tu veux mais certainement pas sur UHEC. Je le répète: je publie tous les commentaires sauf ceux qui comportent des attaques ad hominem. Ta petite frustration d’incompris, garde-la pour toi. Salut.
@Louis
Mon commentaire était tout à fait acceptable, sauf pour une personne: toi. Mais seuls toi et moi pouvons en juger.
Et à voir comment tu administres la justice en ce qui a trait aux attaques personnelles, c’est à dire à sens unique et en continuant à invectiver les gens même en-dehors de ton blogue, non je ne suis pas prêt de remettre les pieds chez toi.
Si j’ai été effectivement momentanément frustré par tes manoeuvres enfantines, laisse-moi te dire que je ne serai pas frustré de ne plus lire tes interminables billets manichéens qui sont des modèles même d’attaques ad hominem. T’as pas compris? Tes derniers billets, je les ai à peine lus en diagonale, tellement ils étaient ennuyeux et de mauvaise foi.
Fous-moi la paix et nous serons tous les deux heureux.
Je dois avouer que c’est un texte percutant, mais je crois que peu de francophones pourraient endosser un tel projet. Je sais que personnellement, je ne le pourrai pas. Je n’ai rien contre le bilinguisme comme choix personnel. Je ne pourrais certes pas tenir l’emploi que j’ai si je n’étais pas parfaitement bilingue (mes clients sont en Californie et au Texas. Vive la mondialisation!), mais de là à eduquer mes enfant en anglais, il y a là un gros pas à franchir. J’ai beau avoir voté non au référendum, ça ne veut pas dire que je renierais ma culture pour autant.
@ Louis
Le seul blogue poubelle que je connaisse est le tiens. Personnellement, je te comparerais à la version gauchiste de Jeff Fillion, mais ce serait une insulte à Jeff Fillion. (Soit dit en passant, je n’ai jamais seulement écouté Jeff Fillion, j’ai toujours trouvé la radio blabla ennuyante.)
Louis,
pour ce qui est de ta modération, c’est quand même drôle que mon message, à la suite de ton texte sur l’histoire du voyageur britanique, « Merci pour le lien vers mon blogue… », n’est jamais apparu sur UHEC.
@Renart
qui se sent morveux qui se mouche, lol. Je comprends ce que tu voulais dire, mais, en dehors de la « netscarmouche » (je revendique le copyright sur ce mot) à laquelle nous assistons ici, le sujet principal fait jaser, ce qui est tout à fait l’effet recherché par les auteurs du piège.
Mais je parlais avant tout de la rédaction du Devoir, qui a publié un tel texte à l’aveuglette alors que le sujet ne mérite même pas un iota d’intérêt. Pas fort. Mon texte sur l’apprentissage de l’utilisation du déodorant était plus socialement utile, et ils ne l’ont jamais publié, heh.
Mais avoue que, même si tu ne l’as pas pris au premier degré, tu donnes à l’argumentaire-même une certaine crédibilité, alors que c’est à mon avis aussi dément que de proposer l’euthanasie des patients de CHSLD, des assistés sociaux de longue durée et des personnes lourdement handicapées pour économiser 70% de nos coûts de santé.
En passant, un billet sur VLB qui veut brûler son oeuvre dans deux mois, ça te dit pas? J’arrête pas de rire, je peux pas écrire là-dessus sans le voir brandissant une torche au-dessus d’une méga-pile d’ouvrages et se promenant de bibliothèque en librairie avec son zippo pour terminer le travail, de l’écume plein la barbe.
Dommage de le voir capoter de même, car il sert tellement à faire rayonner notre langue quand il écrit.
Hey les boys, le lecteur néophyte que je suis s’en c… de vos chicanes de clochers. Il y a un sujet là-haut qui n’a rien à voir avec vos obscures griefs. On croirait des belles-mères. Pas surprenant que la blogosphère québécoise périclite.
Pendant qu’on placote entre-nous assis devant notre écran d’ordi y en a d’autres qui posent des gestes (justifiés ou non, ridicules ou pas), des actions dans le but de susciter une réaction. Si la seule réaction est de ridiculiser son auteur plutôt que de questionner le pq sur ce qu’il entend faire VRAIMENT de la langue et de l’indépendance ben on a un sérieux problème. Aujourd’hui encore vlb exprime très bien ce qu’est devenu le concept d’indépendance au sein du p.q: D’indépendance à souveraineté à souverainté-association à gestes de souveraineté. J’ai peut-être pas été à l’école longtemps mais ça prend pas la tête à Papineau pour comprendre que c’est pas avec le p.q que l’indépendance du Québec va se faire. C’est uniquement le POUVOIR que recherche ce parti.
Par son geste vlb annonce son suicide en tant qu’écrivain. Combien de québécois sacrifient leur carrière pour leurs idées? Ne serait-ce que pour ça vlb mérite d’être appuyé.
@Renart: Ton message est le seul que j’ai volontairement éliminé, et tu connais mes raisons.
Tous les autres messages, y compris les attaques ad hominem de Martin ou le langage inapproprié d’autres ont été modérés parce qu’ils n’étaient pas acceptables.
@Martin: Quand tu seras capable d’écrire un commentaire sans insultes ni attaques ad hominem, tu seras le bienvenue. Pour le moment, UHEC se porte beaucoup mieux sans ton langage déplacé. C’est rien de personnel, contrairement à ce que tu penses. Suite à tout ce cirque, j’ai simplement décidé d’appliquer une nétiquette permettant un environnement de discussion jovial, et de fait la discussion s’est beaucoup améliorée depuis quelques jours. Si tu n’es pas capable de t’adapter à un environnement sain de discussion, alors mieux vaut pour toi te trouver d’autres sites où tu pourras insulter ceux qui tu veux.
En attendant, je ne perdrai plus de temps avec quelqu’un comme toi qui est incapable de discuter du fond du problème et préfère s’attaquer à moi plutôt qu’à mes idées. Je trouve ton comportement enfantin (n’est-ce pas le comportement de l’enfant de s’attaquer à l’autre plutôt qu’aux idées de l’autre?), déplacé, et même si tu te donnes une belle image ici nous savons tous deux que ton commentaire était inacceptable. Tu as beaucoup baissé dans mon estime et je ne désire plus perdre de temps avec toi si tu n’es pas en mesure de réorienter tes attaques vers les idées plutôt que vers les gens.
À bon entendeur.
@gaetan: 100% d’accord avec toi. VLB a raison de tirer l’alarme et il est courageux de le faire. Voilà qui devrait donner à réfléchir aux lavettes anglophiles.
@Eric Bondo: Je trouve le texte de VLB tout à fait utile et important. Beaucoup plus que ton histoire de déodorant. Pendant que tu parles de dessous de bras, lui il se bat pour la langue française et ce qu’il dénonce est juste et vérifiable. Viens te promener un peu dans l’ouest de l’île et tu verras à quel point la situation est critique.
Je trouve toujours ça plate de voir que beaucoup de Québécois ne comprennent à quel point la situation est critique parce qu’ils s’enferment dans leurs ghettos francophones et n’en sortent pas. S’ils avaient l’esprit plus ouvert, s’ils allaient un peu à l’ouest de la « main » des fois, s’ils osaient se promener à Ville Saint-Laurent, Kirkland, ville Mont-Royal, Hamstead, Côte-des-Neiges, Lasalle, Beaconsfield, Westmount, Pointe-Claire, etc. ils verraient à quel point la situation du français est catastrophique et en régression.
Emanuel,
merci d’avoir ajouté ton grain de sel, et, eh! oui, le parallèle avec les belles-mères est juste, malheureusement…
Mais bon, toutes ces discussions, même si elle ta paraissent stupides, prouvent bien que la blogosphère québécoise se porte pas si pire que ça. Comment juger la santé de la blogosphère autrement que par le fait qu’il y a ou non des discussions qui se poursuivent et que les gens prennent à coeur tout ça?
En passant, est-ce que tu serais un des deux signataires du texte « Angliciser le Québec »?
Louis,
je ne suis pas certain de les connaître ces raisons… éclaire donc ma lanterne!
Aussi, tu devrais te concentrer un peu plus, Eric Bondo faisait un parallèle entre le texte « Angliciser le Québec » et son histoire de déodorant, et VLB n’avait aucun lien là-dedans.
@Louis
Je t’avais dit de me foutre la paix. Fais régner ta loi comme bon te semble chez toi et restes-y. C’est incroyable! Ça fait trois commentaires au moins où tu utilises les mêmes mots que tu me reproches d’utiliser!!?
J’ai baissé dans ton estime? À mon souvenir, ce n’est pas la première fois. Et je te garanti que toi aussi tu as baissé dans le mien et celui de plusieurs autres. C’est ce dont je voulais t’avertir quand je t’ai écrit ce commentaire que toi seul continuera de juger « inacceptable ». Je m’en fous que les autres ne le lisent pas, il s’adressait à toi! Et je te mets au défi d’y soustraire tous les mots que tu as utilisés ici pour me répondre, tu verras qu’il ne reste pas grand chose.
T’as beau insinuer que j’irais attaquer les gens sur d’autres blogues, j’ai mon historique derrière moi pour prouver le contraire. Ton historique contre le mien n’importe quand, devant le grand jury de la blogosphère!
@Renart
Rassure-toi, cette « netscarmouche » achève dans mon cas.
@Louis
yo le gros, ça fait dix ans que j’habite le mile-end. Ton point de vue est unique, mais ce n’est qu’un seul point de vue, ta réalité. Quand je me suis fait servir en anglais, c’est parce que j’avais présumé de l’unilinguisme de mes interlocuteurs. À mon grand bonheur, on me sert en français partout où je vais, et ce dans toute la ville. Peut-être que tu as une face à ça, je sais pas moi…
Je crois que tu attires à toi tes pires cauchemars en faisant d’un problème exagéré à la source une réalité tangible et en prenant ceux qui ne partagent pas tes inquiétudes pour des ignorants.
Pour paraphraser Descartes : Moi je, faque c’est…
Ça doit être crissement angoissant de vivre dans ton Québec (en fait, tout donne à croire que ça l’est). Le mien est un havre de cohabitation pacifique à l’enfance de son existence, et, vu de ma place, ça va. Je vais pas embarquer dans ce qui est pour moi un délire de gens excessifs. C’est mieux pour ma peau de bébé.
En tant que résident de Côte-Des-Neiges, que Louis a inclus dans son bilan catastrophe, et ce depuis l’âge de neuf ans, ce qui me permet d’en juger l’évolution… je répète ce qu’a dit Eric, puisque ça aurait pu sortir de ma bouche (si j’avais une once de son talent et sa sérénité):
« yo le gros, ça fait dix ans que j’habite le mile-end. Ton point de vue est unique, mais ce n’est qu’un seul point de vue, ta réalité. Quand je me suis fait servir en anglais, c’est parce que j’avais présumé de l’unilinguisme de mes interlocuteurs. À mon grand bonheur, on me sert en français partout où je vais, et ce dans toute la ville. Peut-être que tu as une face à ça, je sais pas moi… »
…
Tu viendras faire un tour au parc Kent cet été Louis… après, je t’écouterai me parler de l’anglicisation des immigrants de mon cartier.
@ Renard
Oui, je suis l’un des deux. Quant à l’ensemble de vos chicanes, j’admets qu’elles signalnt vos divergences, cependant qu’il faut admettre que le nouveau lecteur a l’impression d’être l’exclus d’une belle une chicane de famille !
Emanuel,
je peux t’avouer que j’ai bien hâte que cette chicane termine… elle aurait dû se terminer voilà quelques jours déjà, mais bon, il parait que l’acharnement à bien meilleur goût! pour l’égo de certains en tout cas…
Mais, pendant que tu es là, j’aimerais bien savoir le fin fond de l’histoire avec le texte « Angliciser le Québec », le pourquoi, et tout et tout, si c’est possible, bien sûr.
Je ne peux parler ici pour Simon Carreau, mais, quant à moi, ce texte vise à brasser un peu le débat sur la langue. Depuis des années nous ressassons les mêmes rengaines, comparons des statistiques de 1990 à 2005 (ce qui revient à faire dans l’épiphénomène), parlons de nos expériences personnelles, exposons nos mêmes bons sentiments (voir la réplique de vendredi parue dans Le Devoir).
Mais pendant ce temps, il y a un processus historique qui est à l’œuvre, comme inscrit dans les fondements mêmes du Canada ; il s’agit de notre marginalisation, liée à l’intégration de la plupart des immigrants au creuset anglo-saxon (ce qui est selon moi normal dans un pays dont la structure de pouvoir est anglo-saxonne). Tant que nous faisions beaucoup d’enfants, cette baisse de notre poids démographique n’avait pour seule conséquence (et non la moindre) celle de notre poids politique. Mais maintenant que nous sommes sous le seuil de renouvellement des générations, les deux facteurs se conjuguent et créent selon moi une impasse qui signera au pire notre disparition, au mieux notre louisianisation.
Tu l’auras compris, la proposition contenue dans ce texte n’en constitue pas l’essentiel ; seul le constat compte vraiment. Peut-être serait-ce une solution possible, mais je doute fort qu’un peuple qui préfère subir l’histoire plutôt que la faire s’engage dans cette voie (tout comme dans celle de l’indépendance). D’où le mur à venir…
Peut-être que VLB aura plus d’impact sur les consciences…
Au sujet de VLB, je vous offre un extrait de cette chronique de Marc Cassivi de La Presse, qui se dit lui-même indépendantiste:
Ça reflète un peu ma pensée sur le sujet. Je crois que si on devais bâtir un pays, la peur et la haine, peur de l’assimilation et la haine de l’anglais, feraient une très mauvaise fondation. Je crois qu’un Québec indépendant devrait être fier de sa langue et ne devrais pas avoir peur de traiter avec le reste du monde en égal. N’oubliez pas qu’une fois séparés, les É-U et le ROC demeureront quand même nos plus importants partenaires commerciaux tout de même.
@ Philippe David
Lien intéressant, merci pour l’avoir partagé.
@Martin: Tu me fais bien rigoler… D’un côté tu te plains que je « censure » tes commentaires (alors que j’ai simplement appliqué la règle de modération éliminant les attaques ad hominem et les insultes) alors que de l’autre tu affirmes que ce message était destiné seulement à moi-même et que ça importe peur s’il avait été publié ou non.
Alors je vais te simplifier la vie: si le message m’était destiné, la prochaine fois envoie-moi le par courriel s’il contient des insultes ou d’autres comportements inacceptables sur UHEC. Ou sinon, ne te plains pas si tu es modéré!
@Eric Bondo: Yo le petit, Mile-End c’est pas tout à fait la même chose que Ville Saint-Laurent ou Kirkland, ou Beaconsfield ou Westmount, ou Côte-des-Neiges. Y a quand même une différence. C’est BEAUCOUP moins pire, même si c’est encore relativement anglo à cause de McGill qui est pas loin.
« Ça doit être crissement angoissant de vivre dans ton Québec (en fait, tout donne à croire que ça l’est). Le mien est un havre de cohabitation pacifique à l’enfance de son existence, et, vu de ma place, ça va. »
Il n’y a pas d’endroit plus pacifique que la prison où on accepte de se laisser enfermer librement. Peut-être que si tu te respectais davantage en tant que Québécois tu trouverais ça moins « pacifique ». Car la cohabitation n’est possible que dans le respect de la langue commune, pas dans son déni.
@Louis
Tu peux écrire encore cinquante billets sur le même faux débat si ça te chante, mais arrêtes de colporter que mon message était inacceptable et fous-moi la paix, fous-nous la paix. Aie au moins la décence de te taire, si tu n’as pas celle d’admettre tes nombreux torts. Tu deviens excessivement gênant pour plusieurs personnes et pas seulement moi, combien de fois faudra-t-il te l’écrire? Moi, j’arrête dès maintenant de discuter ici avec toi par respect pour Renart et ses lecteurs. Et si l’envie te démange de me répondre encore, je te suggère d’appliquer toi-même ton conseil et de m’écrire en privé, tu as 667 fois mon adresse courriel pour ce faire. Ceci dit, je n’ai pas l’intention de perdre beaucoup plus de temps que tu m’en a déjà fait perdre, alors je peux te dire que ce serait inutile de le faire. Adieu et bonne chance.
Franchement m. David la chronique de Marc Cassivi sur vlb ne fait pas sérieux. Dire que vlb refuse d’enrichir sa pensée et d’apprécier la musique littéraire de l’anglais…. me semble que c’est faire affront à l’oeuvre de l’un de nos grands auteurs . Ëtre méchant je dirais que ce Cassivi devrait s’en tenir à son rôle: sois beau et tais-toi !
@ Gaetan,
On a tous droit à une opinion. Marc Cassivi se dit lui-même indépendantiste. Cependant, ça ne veut pas dire qu’il doit croire que pour protéger le français, il faut replonger le Québec dans la grande noirceur.
Personnellement, je suis d’accord avec lui sur ce point. Je suis parfaitement bilingue et je n’ai pas sacrifié mes racines pour autant.
La chronique de Cassivi est de mauvaise foi, tout simplement. Elle reflète encore une fois la supériorité morale qu’affichent certaines personnes qui se disent bilingues.
Cassivi dit de VLB qu’il « se targue de ne pas être bilingue, «PAR CHOIX», mais de l’être presque, malgré lui. » C’est le cas de plusieurs québécois et à bien y penser, je crois que ça me décrit parfaitement aussi. Mais malgré que VLB s’avoue « presque bilingue », Cassivi ajoute qu’on peut être borné par choix pour ensuite ajouter le paragraphe que Philippe David a cité avec son lot de conneries condescendantes du genre, « refuser d’enrichir sa pensée ».
Cassivi dit de VLB qu’il « confond bilinguisme d’État et bilinguisme individuel ». Ce sont les exacts mêmes mots d’une Marois qui patinait pour racheter sa grossière affirmation.
Ça aussi c’est de mauvaise foi. Personne n’a dit que ça se ferait de manière instantanée. En plus Cassivi affirme de sa seule autorité que ceux-ci étaient parfaitement bilingues, pour ensuite sortir une autre boutade dont René-Daniel Dubois serait tellement fier: « Il faut une sacrée condescendance pour promouvoir à la fois un bilinguisme réel chez les élites éclairées, et un bilinguisme tout au plus fonctionnel pour la plèbe. D’un coup qu’elle y comprendrait quelque chose. »
La condescendance, c’est de juger qu’être bilingue vaut nécessairement mieux que ne pas l’être et affirmer que de refuser de l’être est signe de fermeture d’esprit et d’ignorance. La condescendance c’est juger malgré eux qui est parfaitement bilingue pour ensuite leur reprocher de vouloir conserver deux classes de personnes.
Grand bien vous fasse m.David pour votre bilinguisme. Par contre je ne vois pas le rapport entre protéger le français et retourner à la grande noirceur… J’ignore comment vous êtes parvenu à être bilingue mais si c’est par la voie de notre système d’éducation actuel je ne vois pas pourquoi faudrait en rajouter dans l’apprentissage de l’anglais comme mme Marois semble vouloir le faire. Alors quand je vois un auteur, tel vlb, vouloir en débattre publiquement et que la majorité des gens concernés, dont les politiciens, se foutent la tête dans le sable je ne peux que me poser des questions à savoir s’il a raison ou non de crier au loup. De plus je trouve que les médias et les politiciens ont enterré bien rapidement les dernières statistiques et recherches sur la progression de l’anglais sur l’île de MTl en particulier.
@Louis
J’ai été à l’école et ai vécu dans Côte des neiges (on père y habite toujours), j’ai étudié au Cégep à St-Laurent, je magasine tout le temps au centre-ville. tu crées toi-même ton cauchemar et, ce faisant, ton focus sur un problème semble quantiquement confirmer l’existence du problème.
C’est comme l’histoire du mec enfermé dans un conteneur réfrigéré qu’on a retrouvé mort de froid alots qu’il faisait près de 30 degrés dans le conteneur. Ce dernier était hors d’usage mais le mec était tellement convaincu du contraire qu’il en est mort gelé.
Comme quoi ce dont on ce convainc devient la réalité. Ceux qui portent leur attention sur la guerre trouvent la guerre; ceux qui cherchent la paix la nourrissent. Mon verre est toujours à moitié plein. Tu choisis celui à moitié vide, good, mais ça doit être lourd sur ton moral à la longue, parce que c’est ce que je ressens à lire tes propos, une certaine lourdeur.
——
Et bis, tout à fait d’accord avec Marc Cassivi, que je trouve généralement pédant. Mais là, on est sur la même longueur d’ondes.
@ Gaëtan,
Mon bilinguisme, je le dois au fait que lorsque j’ai commencé l’école en 1968, mon école faisait partie d’un projet pilote d’enseignement de l’anglais par méthode audio-visuelle pour les 1ère à 3e années d’élémentaire. Ce programme a certainement porté fruit dans mon cas et plusieurs de mes compagnons de classe. Dommage qu’ils ne l’aient pas continué. Une des choses que je reproche à note système d’éducation.
Quant au retour à la grande noirceur, c’est ce qui arrivera si nous nous replions sur nous-même comme il semble que VLB souhaite.
@M. Bondo
Connaître « Yes, no, toaster » suffit-il à être bilingue?
Est-ce que quelqu’un qui lit des magazines, des sites Web, des articles scientifiques, des recettes, des films en anglais avec sous-titres anglais est bilingue s’il ne peut l’écrire facilement, ni le parler correctement?
Est-ce que dans ce cas, il est fermé sur le monde et plus ignorant pour autant?
@Philippe David
VLB ne veut pas retourner à la grande noirceur. Ce sont les « bilinguistes » comme Cassivi et vous qui lui faites dire cela.
@Philippe David
qui parle de grande noirceur à part les « faiseux » de peur? qui sérieusement parle d’unilinguisme chez les nationalistes? ce n’est qu’un prétexte pour continuer à avoir peur de son ombre.
c’est pourtant pas compliqué, regardez tout les pays qui ont une langue autre que l’anglais! à l’interne, ils parlent leur langue, et pour les relations avec l’extérieur, économique ou politique, ben ils parlent l’anglais.
j’oubliais, le Québec n,est pas un pays mais une province, avec un canada bienveillant supposé le protéger en tant que minorité même en si en fait il protège sa minorisation.
ça fait combien de fois que la cours suprême du canada ampute la loi 101? après on se demande pourquoi l’office de la langue française ne peut rien faire… non mais …
et selon les répendeurs de vertu canadienne, il fodrait s’ouvrir sur le monde! baptême, on ne demande que ça! avec une diplomatie digne d’un pays fonctionnel! c’est à croire que pour eux le monde c’est le canada parce que s’ouvrir sur le monde, c’est juste une manière de dire : s »ouvrir sur le canada, s’écraser, accepter qu’on envoit 70 milliards se faire gérer annuellement là-bas en ayant le droit d’en réclamer une partie, accepter que des soldats québécois servent de chair à canon dans la politique étrangère américaine soutenu par le canada, accepter de se faire traiter des racistes ou de je ne sais quoi si on n’approuve pas le mythe des deux peuples fondateurs, etc etc etc
« vous êtes pas tannés de mourrir bande de cave? »
@Martin
Y a un début à tout.
J’ai élaboré une réponse plus longue dans un billet chez-moi, histoire de moins squatter Renart avec des romans.
http://www.lequilibriste.wordpress.com
Les derniers commentaires agonisants sous le poids des pages qui s’ajoutent quotidiennement…. ce billet refuse de disparaître.
😉
@ Martin Beaudin-Lecours, tu serais en train de me dire que VLB n’est pas un anglophobe?
@ Moi-même
Exactement pourquoi le bilinguisme (individuel) ne devrait pas être une menace à notre culture. Et que l’anglophobie ne devrait plus être de mise. Ils ont essayé de nous assimiler, mais ils n’ont pas réussi. Pas de raison de croire que ça ne va pas continuer, tant que nous restons vigilants et continuons de promouvoir notre langue.
Ce n’est certainement pas moi qui joue la carte de l’assimilation imminente à qui mieux-mieux.
Parlant de vlb…. après Christian Mistral qui, pour appuyer vlb va cesser d’écrire (c’est une joke bien sûr), y a Foglia ce matin qui recommande d’arrêter de prendre vlb pour Facal ou pour Pratte et de se contenter de le lire…..-)))
Et parlant faiseux de peur, Pratte ce matin explique ses propos tenus à Tout le monde en parle en compagnie de Facal. Il avait fait référence à la Papouasie.