Aujourd’hui, un petit billet sous le thème de l’enfance, donc de l’avenir.
Premièrement, « Le 30 janvier, 9 h 30, Le Québec tremblera! »
Alors, demain « des milliers de jeunes du primaire ainsi que le personnel des écoles et parents arrêteront toutes leurs activités pour sauter sur place durant 2 minutes sans arrêt. On estime que 60 000 élèves provenant de 300 écoles, d’un peu partout au Québec, souligneront février — le Mois du coeur. »
Cette initiative vise à sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à l’importance de l’activité physique pour prévenir les maladies du coeur. Le communiqué de presse expose des statistiques assez alarmantes sur la situation actuelle. C’est là.
Aussi, un autre communiqué de presse fait état de statistiques terrifiantes : « 700 millions d’enfants — presque la moitié de la jeunesse du monde — respirent régulièrement de l’air pollué par de la fumée de tabac. »
Voilà bien la preuve de l’irresponsabilité des adultes. Et la grande question, comment faire pour les responsabiliser, au-delà de communiquer l’information?
(Photo : imagesofbainbridge)
Il faut ajouter à cette pollution, celle qu’on leur inocule directement dans la tête, sans filtre, et en quantité. Sans compter celle qu’on leur laisse avaler, à profusion. Résultat: des adultes cons qui bouffent cons et qui meurent cons. La plus grande réussite d’un parent, c’est de briser ce cycle, de faire des enfants moins cons qu’eux et mieux nourris. Il ne faut pas faire aux autres ce qu’on ne veut pas qu’on nous fasse. Moi, je dis : faisons aux autres ce qu’on aimerait qu’ils nous fassent. C’est plus positif. Les enfants sont une richesse que nous dilapidons par couardise envers nous-mêmes. J’ai l’air négatif comme ça, mais ce n’est pas le cas. La lucidité nous rend plus… lucides.
André,
je n’ai rien à redire sinon que la liberté est assez discutable dans le cas du rapport parent-enfant. Est-ce qu’il pourrait y avoir la possibilité d’un choix entre donner le mieux et le pire à son enfant?
Renart,
Vaste débat. Je connais personnellement des parents qui se sont efforcés de se dépasser eux-mêmes afin de briser certains cycles familiaux. J’en connais d’autres, qui au contraire, se sont enorgueillis de la répétition — souvent inconsciente — de certains patterns nuisibles pour leur progéniture. Nous sommes tous, dans une certaine mesure, des victimes de parents et des bourreaux d’enfants. Chacun veut faire de SON mieux, l’idéal, c’est de faire POUR le mieux. C’est dans cette nuance, à mon avis, que réside le vrai défi.
Exact.
Pour ma part, je me sens comme un compromis, car je sais que sans un fond génétique assez positif, je ne serais pas en train d’écrire ces mots en ce moment.
J’en serai!
juste un petit commmentaire pour te dire que tu gagnerais à tre reconnu par tojus 😉