Visitez mon nouveau blogue : http://www.renartleveille.com/
Au sujet des tatouages, je peux dire avec franchise que j’ai un seul tatouage, et le plus petit au monde, je vous le jure. Je devais avoir douze ans, moi et mon demi-frère (par alliance) on voulait faire nos toffes en se tatouant.
On a pris une aiguille, après l’avoir brûlé (on avait imité ma mère qui faisait ça pour stériliser l’aiguille avant d’enlever une écharde), on a ouvert le capuchon à l’extrémité d’un stylo et on l’a trempé dans l’encre. Je me suis installé (j’étais le premier, pourquoi? je ne sais plus…) et il m’a piqué une seule fois d’un coup sec, en enfonçant l’aiguille jusqu’à la moitié, au milieu de mon épaule droite dans le haut de mon biceps droit. J’ai eu très mal et je ne voulais pas qu’il continue. Ça l’a découragé aussi.
Il m’arrive parfois de repenser à ça et de le montrer à des amis. J’ai toujours un peu de difficulté à le retrouver : c’est seulement un minuscule point bleuâtre!
Je me disais justement l’autre jour que les tatous devraient se faire de père en fils et de mère en fille.
Ce serait un joli signe de filiation. Mais un tatou c’est gros, ça perd de son essence lorsque la peau change mais un petit point comme ça ça traverse le temps sans conséquence!
Hé bien, c’est le plus discret et le plus joli des tatous que j’ai vus dans ma vie!
Anecdote : Quand ma fille avait 15 ans (elle en a maintenant 21) elle voulait se faire tatouer un petit quelque chose de discret au bas de son dos… Elle était mineure, il aurait fallu que je signe… On a eu un beau petit déjeuner causerie, je ne pouvais pas concevoir qu’on puisse ainsi vouloir mutiler son corps, quel dessin pouvait bien mériter un engagement aussi… à long terme? Bref, aujourd’hui, on en rit beaucoup mais je m’étais égarée d’un argument à l’autre et en dernier, on parlait du respect de soi, de la place de la femme dans la société, etc. C’est curieux, ça fait trois ans qu’elle n’a plus besoin de ma signature pour rien du tout, elle n’est toujours pas tatouée…
Ahhhh, Renart, quelle délicieuse anecdote! 🙂
@ Zoreilles : Ça, c’est très drôle!
BIbco,
oui, il y a une conséquence! J’ai beaucoup de difficulté à le trouver, j’ai des grains de beauté autour qui sont beaucoup plus évident!
Zoreilles,
comme Noisette, je trouve ça bien drôle et surtout bien la preuve qu’agir avec intelligence est payant! Nous, à douze ans, nous n’étions pas très intelligents, ni non plus à tenter de fumer la cigarette… (ç’a pris trois ans, mais j’y suis arrivé!), et je suis bien content de ne pas avoir eu besoin de me faire enlever un tatouage pas beau et sûrement stupide, du genre 666 (je tripais sur Ozzy dans ce temps-là).
Bonjour Renart, ton billet me fait bien rire.. Mon mari a lui aussi un tatouage qu’il s’est tatoué avec un de ses amis… Même méthode…
Mais lui.. il a fait un P au complet avant de s’arrêter!!!!
(moi, je m’étais gratté le nom d’un gars avec une aiguille en enseignement moral – le cours était nul- et j’ai gardé la cicatrice quelques années..
Faut que jeunesse se passe!!!:-DDD
On est tous passé par la Renard, mais on a pas tous enfoncé l’aiguille sufisament profondément pour que ça reste 🙂
Hon c’est tu cute comme histoire 😛 Moi aussi j’ai une coupe de bobos que je vais toujours me souvenir!
On dirait une photo (très lointaine) d’un trou noir, prise par le télescope Hubble avant que les lentilles floues ne soient changées.
La photo est tout ce qu’il y a de plus digital…
Enfant, j’avais des jeux assez stupéfiants… comme s’enfermer dans la shed avec un de nos amis handicapés (il avait le QI d’un raton laveur). Et nous avions un jeu assez basic: lancer le ballon dans un cercle très haut. Celui qui le manquait, devait enlever une pièce de linge… Ainsi, notre ami pas tellement fin-fin, se ramassait tout nu bien avant nous. Au point qu’il devait faire d’autres choses quand il était tout nu pour qu’on puisse terminer le jeu… Une fois, il s’était rentré un doigt dans le trou d’cul et se l’était mit en dessous du nez pendant un bon boutte… Puis, une autre fois il avait léché son t’sour de bras… on ne le poussait pas à faire ce genre de truc, c’est lui qui insistait… Ma mère disait à son sujet: « Noel est pas assez fou pour mettre le feu, mais il n’est pas assez fin pour l’éteindre! »
Une fois, ma mère nous a surpris dans la shed les gosses à l’air et nous sommes tous sortis rapidement…. sauf lui, il est resté là, planté comme un piquet avec une petite voiture de course dans l’anus… Il n’avait pas vu ma mère…le pauvre, quand il s’est retourné, la voiture est lentement sortie de ses fesses pour tomber dans la laine minérale…
Par la suite, ma mère a téléphoné sa mère et nous ne l’avons plus jamais vu à la maison.
À L’adolescence j’ai été chez lui et je lui ai demandé s’il commençait à triper sur les filles et s’il avait commencé à éjaculer… Il m’a dit qu’il avait du pipi pâteux qui sortait de sa bizounne quand il pensait aux filles. L’expression « pipi pâteux » m’est resté dans la tête pendant des années…
Sérieusement, aujourd’hui, c’est la journée des « bin voyons donc, j’suis pareille que… »
Après la collection de retailles d’ongles que tu déclares sur le billet de ton anniversaire, voilà que je découvre que nous avons également en commun (et weirdo) le même plus petit tatoo ! Le mien est sur le genou. Mon « plus petit tatouage du monde » a été fait par ma soeur. Je voulais un chat sur le genou, elle voulait un singe sur l’épaule. Nous avions 10 et 11 ans. Après le premier coup d’aiguille, c’en fut terminé du tatouage. Elle n’a jamais tenté le coup non plus, courant comme une folle parce que je voulais l’étrangler tellement elle m’avait fait mal avec l’aiguille !
C’est fou comme les « affaires bizarres » sont communes, finalement ! 😉