Si l’État suppose que le citoyen est libre, alors le citoyen n’a pas à lui prouver son identité.
Tiré d’un texte de la Coalition des esprits libres sur lequel je n’ai pas vraiment d’opinion, à l’instant, puisque je l’ai lu rapidement en diagonale et que je suis tombé sur cette phrase, subitement, ce qui m’a poussé à vouloir la partager avec vous. Sans blague, essayez de faire cadrer ce raisonnement avec n’importe quel sujet pour qu’il puisse avoir l’air vrai et je vous félicite grandement, parce que pour le moment, je n’y arrive pas du tout!
Je peux vous avouer que j’ai sauté sur cette citation sans trop m’inquiéter du reste, mais oui, après être retourné lire un peu plus, afin d’également copier l’hyperlien du billet, j’ai trouvé que le reste du texte est aussi inutile que la citation.
Alors, c’est ça être un esprit libre! Libre d’écrire n’importe quoi! Libre d’amalgamer les concepts un peu n’importe comment pour que ça ait l’« air » intelligent!
(Le pire, c’est que ce regroupement compte pour collaborateur Jonathan Hamel, qui s’est séparé de la droite dernièrement, et qui a pondu quelques textes que j’ai appréciés, malgré ses positions générales que majoritairement je ne partage pas – mais lui au moins est capable de construire quelque chose qui se tient.)
Peut-être que ça parle du fait qu’au Canada, contrairement à d’autres pays, un citoyen n’a pas à porter ses papiers sur lui, sauf (bien sûr) s’il conduit un véhicule, ce qui est, en effet, signe d’une certaine liberté.
Autrement, c’est du délire.
26 mars 2007 ce billet. Depuis, aucun billet.
L’unique élément véridique est que l’État ne fait pas confiance aux citoyens comme il ne fait pas confiance aux gens de l’interne qui font fonctionner l’appareil gouvernemental.
Le lier avec la liberté, je ne comprends pas. Mêler la citoyenneté, la liberté et l’État, il est là le sophisme.
Ce sophisme a un certain intérêt du point de vue logique. Admettons que la prémisse soit vraie, il faudrait que l’État vérifie l’identité d’un individu pour confirmer qu’il est citoyen et lui accorder pleine liberté, ce qui rend fausse la prémisse. Si par contre, l’État ne vérifie pas l’identité des individus pour se conformer à sa règle, peut-on encore parler d’un État puisque les citoyens ne seront pas reconnus ?
(bien sûr ceci n’est que théorique, la réalité n’a rien avoir avec la logique ;))
Eric,
bon exemple. Mais le billet parle du vote voilé…
Folly,
ah… je n’avais même pas remarqué la date du billet…
La confiance est incompatible avec la bureaucratie, voilà la réalité. Il faut quand même un minimum de preuve de notre identité quand on fait affaire avec le gouvernement, ça ne vient pas amoindrir notre liberté.
Ce bref réveil,
beau raisonnement…