Quand je vois Institut Économique De Montréal inscrit quelque part, j’ai de moins en moins l’impression d’être devant un truc sérieux et de plus en plus l’impression d’être devant de la prestidigitation.
C’est qu’en regardant de plus près les définitions du terme « institut », il semble y avoir une contradiction de sens et que le choix de ce terme semble jouer sur ce trouble lexical :
◆
Établissement de recherche scientifique et d’enseignement.
◆
Établissement à caractère commercial, qui offre certains soins.
◆
Titre donné à certains corps de savants, de gens de lettre, d’artistes.
◆
[RELIGION] Règle de vie de certaines congrégations de religieux; cette congrégation.
Oui, ce regroupement a des prétentions scientifiques, si l’économie est une science, mais il est clair qu’il est surtout « à caractère commercial » puisqu’il est mené par Hélène Desmarais, la femme de Paul Desmarais Jr de Power Corporation (Gesca-La Presse, London-Life, Investors Groups, etc.). Même que son côté dogmatique pourrait le lier quelque peu à la dernière définition…
Alors, quand nous savons que toute la campagne, entre autres, en faveur de la privatisation d’Hydro-Québec provient du « think-tank » de l’IEDM, ce « caractère commercial » prend des allures gargantuesques… Et aussi, quand nous savons que cet institut est beaucoup plus près des gouvernements que nous tous avec nos votes, il est clair que l’agenda politique est guidé beaucoup par eux. Mais nous avons quand même le poids du nombre, si nous nous donnons la peine d’appuyer…
Pour en savoir plus, visionnez ce petit vidéo. (C’est mal foutu, mais Les Alarmistes n’ont pas les moyens de l’IEDM alors…)
La dernière édition du magazine à Babord traite de l’IEDM.
Cf. la première page du numéro d’octobre-novembre.
Salutations,
GL