Le vidéo The Most Terrifying Video You’ll Ever See qui expose la théorie d’un enseignant états-unien, Wonderingmind42, est d’une simplicité désarmante et pourtant pleine de bon sens. Il expose quatre choix basés sur l’existence ou non des changements climatiques sur Terre (qui pourraient possiblement avoir des répercussions catastrophiques) et la volonté ou non de participer au ralentissement de ces changements en investissant, donc en jetant en quelque sorte l’économie (telle qu’on la connaît aujourd’hui) par terre.
Donc, si la société décide d’investir dans la sauvegarde de l’environnement, mais qu’il s’avère qu’il n’y a pas de changements climatiques, nous nous retrouverons avec un problème économique — je rajouterais qu’un environnement plus propre serait quand même un gros plus. Si nous décidons de ne rien faire et qu’il s’avère que les changements climatiques sont inexistants, nous serons heureux et prospères.
Par contre, si nous prenons la décision d’investir dans la sauvegarde de l’environnement et qu’effectivement les changements climatiques s’avèrent véridiques et que nous réussissons à les freiner assez pour éviter la catastrophe, nous serons heureux (et surtout vivants), bien que plus pauvres. Et si nous ne faisons rien et que les changements climatiques sont véridiques, ce sera la catastrophe, avec assurément des répercussions économiques, entre autres.
En conclusion, il apparaît clairement que d’investir dans la sauvegarde de l’environnement est le meilleur choix, car de ne pas le faire occasionnerait un risque beaucoup plus grand : il s’agit de choisir entre une catastrophe économique et une catastrophe globale.
Il est certain que ce raisonnement ne tient pas compte des demi-mesures et des idéologies : il n’est que logique et surtout, basique. Il illustre un choix moral, guidé par un souci pratique qui s’appuie sur des probabilités simples. De toute façon, la différence entre investir massivement et investir à moitié donnera des résultats à la mesure de ces investissements, quoi qu’il arrive.
En regardant chaque point attentivement, il apparaît que ces choix sont plus difficiles à analyser lorsque l’on ajoute des considérations précises, je l’admets. Mais je remarque surtout que la donnée économique, comme système, se doit d’être immuable pour arriver à des résultats aussi tranchants.
Donc, si la donnée économique est malléable, il serait possible de considérer la bataille écologique comme un moteur économique, au même titre que souvent les guerres le sont ou l’ont été, dans leurs raisons sous-jacentes — la Deuxième Guerre mondiale en est un bon exemple.
Si c’est le choix que le monde fait, l’énergie et le dynamisme déployés pour contrer la pollution enrichiront assurément toute la société, quoi qu’il arrive.
Allons! Aux bacs citoyens!
Salut Renart,
« Mais je remarque surtout que la donnée économique, comme système, se doit d’être immuable pour arriver à des résultats aussi tranchants. Donc, … »
Pas sur de te suivre, là. Tu peux préciser, stp?
Au final, cette démonstration de « théorie » n’est qu’un autre des indicateurs, de plus en plus fréquents et indiscutables, qui démontrent clairement les changements nécessaires que nous devons tous apporter à nos réflexes de consommateurs gâtés.
Notre nombrilisme creuse notre propre tombe, et nous sommes trop occupés à consommer (pour consommer) pour s’occuper de ce qui se présente de plus en plus comme un état de fait.
Si j’étais un cinéaste extra-terrestre, j’aurais un fun fou à m’inspirer des terriens de cette ère pour approfondir le sujet de la démence rationalisée à l’échelle planétaire…
François,
je parle d’immuabilité dans le sens où l’économie semble en contradiction avec l’environnement, qu’elle y est externe.
C’est en fait une autre manière de prôner une économie axée sur la nécessité sociale, et non de profit à tout prix.
Certain qu’elle y est externe! Que reste-t-il de « naturel » dans la structure de notre système économique???
Et quand l’achèvement de ce dernier passe par l’abandon de nos pouvoirs d’État Souverain aux WTO, FMI, ONU, OTAN et autres appendices du fameux et non-moins réel « New World Order » (ouvertement prôné et modelé par ce cher Rockefeller et son CFR), je ne crois pas qu’il soit suffisant de mettre l' »axant sur la nécessité sociale ».
Il faudrait selon moi quitter ces multiples organes qui mettent dans leurs boîtes suprêmes les pouvoirs de nos gouvernements à décider des « Qui favoriser dans la maintenant globale économie de marché? » pour les WTO et FMI, des « Qui devons-nous identifier comme adversaires à notre nation? » pour l’ONU et des « Comment allons-nous neutraliser ces nouveaux adversaires? » pour l’OTAN.
C’est gros, j’en conviens. Mais, personellement, une fois que j’ai constaté, y’a plus de demi-mesures qui tiennes; faut agir.
Parlant de constater, voiçi un lien vers un autre bel outil de réveil:
http://video.google.ca/videoplay?docid=-9050474362583451279
Le documentaire dure 47 minutes qui en valent la peine. D’autres ont visité le sujet. Mais j’aime bien cette version car elle propose des avenues différentes pour une saine économie, alors que les autres s’en tiennent à des constats de faits.
WOW! Quelle coïncidence!
Alors que je m’apprêtais à clore mon dernier commentaire, une très aimable employée d’une compagnie de crédit, MBNA pour le pas la nommer, m’appelle pour m’informer de ma pré-sélection/approbation pour la meilleur de leurs offres: la carte Or avec 0% d’intérêts pour les six premiers mois sur tous trasferts de mes autres comptes. À priori, c’est alléchant.
Mais, pas pour moi. J’explique à la demoiselle que mon dossier de crédit est à chier, justement à cause d’une telle offre à laquelle j’ai dit oui il y a des années.
Sa réponse (celle de MBNA): « Mais c’est parfait pour votre cas, Monsieur. Vous ne paierez point d’intérêts pendant six mois, sur tous vos soldes transférés. Beaucoup d’économies! »
« Beaucoup d’économies ». Christ, de Tabar… Pour me sortir de ma marde (causée par un crédit trop grand et pas assez encadré), on m’offre plus de crédit encadré de la même façon (donc, plus de marde).
J’ai ré-expliqué la logique à la demoiselle de MBNA deux fois. Les deux fois, elle m’a remerciée de faire connaître mes opinions à son entreprise, car cela aiderait à mieux personnaliser les offres de produits et qu’elle était heureuse d’avoir pu me transmettre l’offre exceptionnelle de la carte Or MBNA.
En bout de ligne, lorsqu’on compare le niveau d’intérêt accordé à l’essor économique versus celui accordé à celui d’une quelconque bonne cause sociale, ne serait-ce que le sain développement de l’individu, le gagnant est toujours connu d’avance…