Selon l’Agence France-Presse, et paru à l’instant sur cyberpresse, « L’inlandsis au Groenland, unique calotte glaciaire de l’hémisphère nord, se rétrécit beaucoup plus rapidement que ne le prévoyaient les chercheurs, selon de nouveaux résultats de recherches du Centre spatial du Danemark (DTU), publiés jeudi. »
C’est une nouvelle qui ne me surprend pas beaucoup, je dois l’avouer. Plus les gouvernements et les populations perdent de temps à se faire convaincre du changement climatique, plus ces changements se développent rapidement. Même si ces changements n’étaient pas dus en majorité à cause de nous au bout du compte, c’est quand même assez bizarre que cela se passe alors que la démographie de l’humanité a explosé et que les économies mondiales font de même. Quelle drôle de coïncidence!
Dans le même ordre d’idée, mon ami Jimmy St-Gelais a publié un texte qui met en relation la pauvreté et l’environnement. Ce qu’il explique, c’est que ça demande beaucoup de moyens pour être vert :
Par exemple, afin de réduire les émissions de CO2 ainsi que préserver la biosphère, il faudrait généraliser les voitures hybrides, les maisons écosensibles, les jardins personnels, les équipements de compost et les sources d’énergies peu polluantes. Cependant, le fait est que toutes ces alternatives sont coûteuses pour le travailleur moyen et sont peu réalisables dans le concret avec ses moyens monétaires limités.
C’est tout sauf simple…
Et n’oubliez pas le Blog Action Day le 15 octobre dont le thème est bien sûr l’environnement.
Ajout (16h25) :
Un bon texte connexe (et très mystérieux…) de mon ami Eric Bondo.
« Cependant, le fait est que toutes ces alternatives sont coûteuses pour le travailleur moyen et sont peu réalisables dans le concret avec ses moyens monétaires limités »
Un vélo coûte beaucoup moins cher qu’une automobile et le composte ne coûte que le prix du bac. Un sac d’épicerie recyclable coûte 0,99$ et utiliser un balai plutôt que d’aroser son asphalte ne coûte rien du tout (le prix d’un balai étant équivalent à celui d’un boyau d’arrosage)… et on peu continuer d’énumérer longtemp ainsi.
Ce n’est pas les moyens monétaires qui sont en cause, c’est la motivation de se bouger le popotin.
Mais c’est tellement facile de dire qu’individuellement on n’a pas les moyens et que la sauvegarde de l’environnement passe par des gadgets coûteux.
Ce bref réveil,
vous apportez de très bons points. Par contre, et je me cite comme exemple, j’aimerais bien m’acheter une voiture hybride comme première voiture, mais je n’en ai pas les moyens encore… Alors, je suis freiné dans ma prétention à vouloir être le plus vert possible par mes finances, donc Jimmy a raison en partie.
Il semble donc que la VERTitude passe par les moyens financiers ET la responsabilisation individuelle.
@Ce bref réveil
Je parle de gestes plus déterminants comme je le dis dans mon texte. Les petites initiatives comptent, bien sûr, mais la résolution du noeud du problème demande une implication financière que plusieurs ne peuvent fournir.
Par exemple, on utilise du charbon un peu partout sur la planète car il est peu coûteux. Si les consommateurs auraient le choix et une véritable conscience écologique, ils utiliseraient une énergie moins polluante.
Merci Renart!
Si l’automobile est parfois indispensable elle demeure un luxe pour la majorité des gens qui l’utilisent pour se rendre au travail. S’acheter une voiture hybride dans ces conditions c’est s’acheter une bonne conscience sans faire trop d’effort. Je ne dis pas que c’est votre cas, je parle globalement. S’excuser d’utiliser une voiture à essence parcequ’on n’a pas les moyens d’une voiture hybride au lieu de prendre le transport en commun, le vélo ou marcher ne m’apparait pas une bonne excuse pour poluer. (Encore une fois je ne parle pas de vous spécifiquement)
Je pense qu’on peut réduire significativement notre impact environemental sans devoir recourir à des moyens dispendieux. Les nouvelles technologies nous permettraient d’aller encore plus loin certes, mais encore faudrait il déjà démontrer un minimum de volonté par nos actions.
Voilà, c’était plus une réflexion en rapport au texte que vous citez qu’un rejet de celui-ci.
@Jimmy,
Je suis d’accord, mais mon commentaire portait plus sur les moyens individuels. Un exemple, j’ai des voisins qui achètent des ampoules écono pour éclairer la façade de leur maison toute la nuit. C’est bien, mais ce serait encore mieux d’éteindre les lumières. C’est ce que je veux dire par s’acheter une bonne conscience.
Il y a une récupération mercantile de la cause environnementale qui m’agace profondément. Le Nobel de la paix à Al Gore est la dernière en liste.
Les compagnies comme Shell ou Alcan embarquent aussi dans le train. Ils me font bien rire. Tout est lié, bien sûr, lié jusqu’à leurs poches oui!
@ce bref réveil
Un ajout: il est vrai que le compostage ne demande qu’un bac, mais il faut avoir le jardin pour utiliser le compost, ce qui demande un terrain et donc une propriété.
De plus, au niveau municipal, il paraît que l’implantation de cueillette du compost est très coûteuse (bacs bruns). Mais il faut tout de même aller en ce sens.
@Jimmy,
Je composte effectivement dans mon jardin, mais j’ai entendu dire que des bacs pour appartement existaient (avec des vers dedans, beuh!) Je conçois cependant mal que ces petits bacs puissent suffirent pour composter la somme de déchets organique d’un ménage.
La ceuillette est couteuse à court terme, mais il faut élargir notre horizon économique au-delà d’un mandat électoral et même d’une vie. C’est là tout le problème de l’environnement. C’est pourquoi il faut aller en ce sens comme vous le dites.
@Renart, désolé d’utiliser votre blogue pour entretenir une conversation qui devrait se tenir sur celui de Jimmy.
Oui, il existe un bac pour l’intérieur. C’est le lombricompost. Comme tu dis, beuh!
Waterworld …